Que savons-nous d’un être humain ? On peut décrire son corps physique, le toucher, mais l’entité qui a formé ce corps, qui l’habite et fait qu’il est vivant, il est impossible de la décrire et de la toucher. Un homme est là étendu sur le sol, il est visible, il est palpable, mais voilà qu’il est mort : c’est donc que quelque chose d’invisible l’a quitté, ce « quelque chose » qui le faisait marcher, parler, aimer, penser… Et vous pouvez déposer à côté de lui toute la nourriture et tous les trésors du monde en lui disant : « C’est pour toi, tout ça, mon vieux, réjouis-toi ! », rien à faire, il ne bouge pas.
Au premier abord le monde autour de nous, ce monde que nous pouvons voir, toucher, mesurer, nous paraît être la seule réalité.

On ne peut pas nier qu’il soit une réalité, mais il n’est pas toute la réalité.

Il est seulement la concrétisation, la matérialisation d’un monde invisible où circulent des forces, des courants, des entités.

La vraie réalité n’est pas accessible à nos cinq sens.

Omraam Mikhaël Aïvanhov