Chaque fois qu’un être humain commet une faute, certaines entités, qui sont là avec lui, en lui, dans les globules de son sang, dans les cellules de ses muscles et de ses organes, dans son système nerveux, le quittent. Jusque-là elles le servaient, mais maintenant elles refusent et peuvent même devenir ses ennemies.

Chacune de ses transgressions entraîne certaines cellules de son corps dans le désordre, parce qu’elles sont liées à lui, elles dépendent de lui ; par son comportement il ne cesse de les influencer. Comme il est rarement conscient des conséquences de ses actes, il ne cesse de déclencher des conflits, et d’abord dans son organisme ; alors, un jour, son estomac ne lui obéit plus, ni ses poumons, ni son foie, ni ses jambes, ni sa tête, rien.

Et même des ennemis se faufilent au-dedans pour le tourmenter. Ce qui est une façon de lui dire : « Tu n’es pas sur le bon chemin, tu dois agir autrement.»
Par leur vie désordonnée, les humains se fabriquent des ennemis qui cherchent toutes les occasions de leur nuire.

Mais s’ils commencent à s’assagir, à respecter les lois de la nature, à mener une vie sensée, harmonieuse, ces ennemis redeviendront leurs amis.

Omraam Mikhaël Aïvanhov