Évoquer ce murmure si vivant
Qui s’entend en tout, partout
C’est amour.

Je veux dire que cela se fait dans une ouverture où rien ne se refuse, où l’âme est comme le ciel où passent les nuages, comme la vague qui jamais ne se sépare de l’énergie qui la fait caressante ou claquante, comme le vent qui est la feuille frémissante.
Puis vient toujours ce moment où cela se dit que ce n’est pas suffisant et même que cela trahit ce vivant qui nous fait, nous les hommes, dans une posture debout qui ne cesse de s’affaisser.
Parce que quand même ! On ne saurait oublier qu’il y a un problème, que doués de raison nous sommes et que la raison en nous déraisonne gravement. Ce constat c’est le monde que nous faisons qui l’impose.

La raison on ne peut pas la laisser de côté, on ne peut pas l’ignorer puisqu’elle est agissante. On ne peut pas non plus la laisser diriger, c’est elle qui fait l’arrogance, l’identification égotique, le sentiment de toute puissance qui écrase l’autre, le plus petit, le plus faible, tout en prônant des valeurs morales et la grandeur à venir de l’humanité.
Qui est ce « on » ? Ben, voilà encore l’évidence de notre dysfonctionnement en raison, ce pronom sujet impersonnel qui parle de tous et de personne en particulier, comme si nous étions unis dans cette réflexion, ou encore comme si moi j’avais une réponse à fournir aux autres en tant qu’explication ou chemin à suivre !

Publié par Miche (Profil & Articles associés)