De même que l’enfant veut au moins égaler son père ou sa mère, un disciple prend son Maître pour modèle. Mais l’idéal à atteindre, ce n’est ni son père, ni sa mère, ni son Maître, mais Dieu Lui-même qui l’a créé à son image.

Le Maître est une porte, une étape, un éducateur pour un certain temps.

Il n’est écrit nulle part que le disciple est obligé de s’arrêter à lui.

À travers son Maître, il doit aller vers Dieu. Et si son Maître est arrivé jusqu’à Dieu, il sera avec lui auprès de Dieu.
« Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera même de plus grandes », dit Jésus dans les Évangiles.

Jésus souhaitait que ceux qui le suivent fassent de grandes choses, plus grandes même qu’il n’en avait faites. Est-ce possible ? Oui, et si Jésus a prononcé des paroles d’une telle impersonnalité, d’un tel désintéressement, c’est qu’il ne travaillait pas pour sa propre gloire, mais pour l’œuvre de Dieu, pour la réalisation de son Royaume sur la terre.

Omraam Mikhaël Aïvanhov