Le sage véritable sait que la prédestination de l’homme est de rejoindre un jour sa patrie céleste. Même si sur le chemin qui conduit à cette patrie il rencontre le mal sous toutes ses formes, même s’il lui arrive de se décourager, de douter non seulement des autres mais de lui-même, il ne sombre pas : dans son cœur, dans son âme, reste inscrite cette vérité que Dieu a créé l’homme à son image, et que cette image contient en puissance toutes les richesses, toutes les victoires et toutes les joies.
Le sage possède une philosophie, un savoir fondé sur les relations qui existent entre Dieu, l’univers et l’homme.

Pour définir cette philosophie, ce n’est pas le mot « optimisme » qui convient : étant donné l’usage qu’on en fait dans la vie courante, il est trop souvent synonyme de naïveté. Il est plus exact de parler d’espérance, c’est-à-dire la certitude que l’avenir peut toujours être meilleur.

Même si le présent n’est pas fameux, dans les desseins du Créateur ce sont toujours les puissances de la vie et du bien qui finiront un jour par triompher.

Omraam Mikhaël Aïvanhov