En fait, il n’y a personne, rien, ce que l’on voit n’est que sa propre création. Bien sûr ! Cette création est illusoire, comme il en est pour cette forme qui nous sert à vivre cette illusion, à y croire et ainsi pouvoir contempler l’émanation de ce que nous avons créé. Pourquoi j’utilise le nous, c’est que le je sans le nous, vit dans l’illusion de dualité et de séparation, il devient une unité à part, par contre en utilisant le nous, il représente le tout en un, l’un en tout.

Trop longtemps nous utilisons le je pour nous démarquer, nous faire croire que nous sommes différents à vivre selon les croyances personnelles. On peut représenter la vie comme étant un film, le je, celui qui s’identifie à la première personne est assis dans la grande salle de cinéma à se voir sur le grand écran de la vie, il n’a que des yeux sur ce qu’il est, croyant être une personne qui joue son propre film dans le film. Il est tellement identifié à sa personne qu’il oublie que tout n’est qu’un film, que tout n’est qu’illusion, une projection. Il ne peut imaginer qu’il n’est pas simplement la forme dans laquelle il prend connaissance qu’il joue dans ce film, mais qu’il en est la totalité de tout ce qui se déroule en tant que film, tout ce qui le compose, qu’il n’est pas le je mais le nous, la totalité de ce film illusoire puisqu’il en est le créateur.

Le je, se trouve être confronté aux autres je puisqu’il se croit différent, voir séparé, alors que celui qui sait que tout est un, ne voit que le nous, se voit dans la totalité, n’ayant plus aucun jugement, il sait qu’il est le tout en un. Ce qu’il perçoit à travers le je, c’est le tout en un, le nous. Le véritable miracle, il est le créateur de tout, toute création, dimension, univers, mondes ou autres plans de conscience. Tout n’est qu’un film, tout n’est qu’illusion. Le je, une nécessité pour intégrer la connaissance du nous, du tout en un, l’un en tout, en se laissant prendre au jeu de l’illusion en s’identifiant à la première personne ne pouvant pas concevoir que tout est la lumière de la vie, la même essence éternelle qui donne vie à tout ce qui est. Avant de passer au nous, nous intégrons tous le je pour faire l’apprentissage et l’expérience de celui-ci dans le but de vivre ce qu’est l’illusion de dualité et de séparation. Ce sont les épreuves, qui font que le je transcende au nous, réalisant que tout est un, que tout est illusion, que toute création, dimension, univers, mondes ou autres plans de conscience sont créés par le même créateur, par la même intelligence de lumière. Celle-ci n’est pas assujettie au temps, ni à l’espace, ni à quoi que ce soit. C’est ce qui nous rend éternels pour la simple raison que rien ne peut altérer, détruire, anéantir, consumer ce que nous sommes de toute éternité.

Le je, s’identifie à ce qu’il voit par les sens, le nous n’a point besoin de sens, puisqu’il n’est rien et à la fois tout. Le nous est la projection du film et de tout ce qui le compose, création, dimension, univers, mondes, autres plans de conscience, toute forme de vie. La vie n’a point besoin de forme pour se manifester car elle est l’énergie, l’intelligence de la lumière qui crée tout, qui orchestre tout et nous en sommes l’essence éternelle. On ne peut pas s’identifier à qui ou à quoi que ce soit puisque tout est illusion, qu’il n’y a que la lumière de la vie. Tant que l’on croit être une personne, une âme, une conscience, un esprit, un corps avec tous les corps subtils, on est dans le je, on perçoit qu’à la première personne oubliant le nous, où tout est un, l’un en tout, le je, est synonyme d’enfermement et le nous te fait réaliser le tout en un, que nous sommes tous l’intelligence de la lumière de la vie qui n’est pas assujettie à aucune création, dimension, univers, mondes ou autres plans de conscience.

C’est en réalisant le nous, le tout en un, l’un en tout que nous sortons de toute identification, que nous sommes tout et rien à la fois et que nous acceptons et accueillons tout d’un même amour. Le je, se trouve être un nous qui s’ignore, qui ne sait pas qu’il est tout et en rien à la fois, qu’il est l’intelligence de la lumière de la vie et qu’il est en toute chose, il est la vie. Lorsque l’attention est au je, il y a l’illusion de dualité et de séparation, il ne peut y avoir d’amour véritable car il est exprimé et vécu à la première personne. Puisqu’il n’y a personne qu’il n’y a que le nous, le tout en un, c’est en ne s’identifiant plus à qui ou à quoi que ce soit, qu’il y a libération de toute identification. Que nous réalisons que nous sommes l’intelligence de la lumière de la vie qui aime tout d’un même amour puisque nous sommes à l’origine de tout. Ce que nous croyons réel n’est que le film, sa raison d’être est de révéler et dévoiler le plus grand miracle qui soit, que nous en sommes tous l’essence éternelle.

Régis Raphaël Violette

Note de l’auteur
Nous faisons tous l’apprentissage et l’expérience du je égocentrique qui crée son propre enfermement, par la suite passer au nous, le tout en un, l’un en tout pour vivre la dissolution de l’enfermement, sortir de l’illusion de dualité et de séparation, réalisant que tout est la lumière de la vie, que tout est lumière et amour.

Publié par Lumière qui aime tout d’un même amour (Profil & Articles associés)