Message de l’Ami reçu par Agnès Bos-Masseron

Vous souvenez-vous ? Nous étions présents dans l’Amour. Nous marchions sur les routes des hommes, messagers d’une autre terre, membres de fraternité d’étoiles-lumière ou du cœur d’autres terres. Nous marchions sur les routes des hommes. Nous étions rassemblés dans l’amour, par la passion d’être l’amour.
A d’autres, je disais : « aimez-vous les uns les autres comme je vous aime ». Vous entendiez et vous contempliez l’Amour. Vous souvenez-vous ? L’intensité de l’union au cœur de cette fraternité, fraternité interstellaire peut-être, tous unis dans cette contemplation de l’Amour. La parole a été graine : « s’aimer les uns les autres comme je vous aime ». Peut-être qu’un seul a compris dans ce qui semble un moment isolé dans le temps et l’espace.
Vous souvenez-vous ? Je vous montrais les voies de l’Amour. L’Amour n’est offert qu’à l’unique. Vous aimer les uns les autres comme je vous aime, c’est offrir l’amour à l’unique, Père, Mère, Tout, l’Innommable. Faire de son corps éternellement un feu, et attiser la flamme éternellement par ce don de l’amour qu’est l’attention.
Lorsque le regard se porte sur celui ou celle qui semble l’autre, c’est à l’unique que j’offre l’amour. Cela ne nie pas l’unicité de celui ou de celle qui semble l’autre. Ce que je lui offre, ce que j’offre à son unicité, c’est l’amour divin. L’amour divin est l’amour offert à l’Innommable, un amour non mesuré, non relatif, non déterminé par quelque cause ou quelque effet : le Feu. J’ai baptisé dans le feu pour rappeler cette flamme qu’est l’amour attention. C’est ainsi que, par ce qui semble être un miracle, les corps par un simple regard se régénèrent.
Jamais dans la fraternité, je vous le redis, jamais, quiconque ne critique ou ne juge. Quelle que soit l’attitude de l’autre, c’est son affaire. L’affaire de chaque être est d’être le Feu et d’offrir à travers chaque relation l’amour à l’Innommable. Jamais au cœur de la fraternité ne sera prononcée une parole de jugement ou une pensée de jugement, car la pensée est prononcée elle aussi. Jamais au cœur de la fraternité, quiconque ne laissera des émotions s’emballer. Que l’on soit bourreau ou victime l’on est toujours bourreau, car même la victime pollue et abîme.
Vous ferez de cela une pratique. Vous relirez cela, vous l’écouterez comme une sadhana. Lorsqu’ensemble nous marchions sur les routes des hommes, je vous ai fait le don. Le passé est maintenant. Ensemble nous marchons sur les routes des hommes et je vous fais le don.
Je vous salue.

Publié par Satyam (Profil & Articles associés)