Les carottes sont cuites ….
Fukushima .....
Dominic Di-Natale has the latest from Japan where international nuclear experts believe melted fuel is causing a chain reaction at the Fukushima plant. For more from the Fox News Insider, check out insider.foxnews.com.
…j’aime beaucoup l’analyse de ce français qui nous livre sa pensée et ses observations en direct devant sa web cam
loin de toute représentation surfaite on est en live et c’est consternant…on se pince: comment peut-on tolérer qu’on nous mente à ce point?
Tout le monde se rend bien compte de ce qui se passe en ce moment et la façon dont les choses sont traitées afin d’ être sous-évaluées que cela soit au Japon ou ailleurs…
Plus la faculté humaine a mettre de côté ce qui pourrait importuner son quotidien..
Cela donne une belle idée de notre état de conscience…
Le flash bleu est dû au fait que les particules atomiques dépassent la vitesse de la lumière dans le milieu donné (ici l’eau je crois) : on appelle ça le mur de Tcherenkov.
Mais non c’est l’archange michael qui fais trempette ..
ceci dit blague a part .. l’effet du mur de cherenkov .. mais fais penser a une technique .. dans la charte de l’enseignement des maitre ascensionné .. il sagit du « murs de flamme bleu » … c’est dur a decrire .. mais quand on le pratique on a réelement la sensation qu’il sagit de particule allant plus vite que la vitesse de la lumiere ..
Et ça n’est pas bon du tout …. si j’ai bien tout compris …
ça non en soi c’est un phénomène familier pour les employées de centrales nucléaires.
C’est analogue à l’effet Mach lorsqu’on dépasse le mur du son ; mais « lumineux » et non « sonore » : l’onde de choc est un flash lumineux qui poursuit la particule chargée. Cet effet est la cause du rayonnement de lumière bleue qui émane des piscines de refroidissement des réacteurs nucléaires.
Mais autrement oui la situation est désespérée. ça n’est que le début.
Il y a une maj sur le site de JPP
jp-petit.org
La catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon est « bien pire » que celle de Tchernobyl de 1986 en Ukraine, a estimé aujourd’hui à Washington une spécialiste russe de l’énergie atomique.
« Tchernobyl était comme l’explosion d’une bombe sale. La nouvelle bombe sale, c’est Fukushima, et elle va coûter encore plus cher » en termes humains et économiques, a averti Natalia Mironova, ingénieur thermodynamique qui est devenue l’un des principaux adversaires du nucléaire dans son pays après la catastrophe de 1986.
« Fukushima est bien pire que Tchernobyl », a-t-elle déclaré devant des journalistes, estimant que l’accident nucléaire japonais pourrait dépasser celui de la centrale soviétique sur l’échelle internationale de mesure de gravité. Au niveau « sept », l’accident de Tchernobyl, considéré comme le plus grave de l’histoire du nucléaire civil, occupe le sommet de cette « Echelle internationale des événements nucléaires et radiologiques ».
« Tchernobyl était au niveau sept alors qu’il n’y avait qu’un seul réacteur accidenté et que la catastrophe n’a duré que deux semaines », a relevé Mme Mironova. A Fukushima, « nous en sommes à trois semaines et quatre réacteurs sont dans un état très dangereux », a-t-elle ajouté.
source : lefigaro.fr
J’ai bien peur que si le territoire du Japon devient invivable, le gouvernement Japonais continuera à refuser la réalité et à la fin sacrifiera sa population en évitant la migration de masse sur un autre continent. Il y a aussi de ça dans la culture Japonaise qui refusera d’abandonner la terre de ses ancêtres.
C’est confirmé: la fusion des barres de combustible est en cours et la situation est réellement hors de contrôle.
Le noyau radioactif dans un réacteur de la centrale de Fukushima semble avoir fondu dans le fond de sa cuve de confinement selon la mise en garde d’un expert hier. Des craintes ont été émises quant aux gaz radioactifs qui pourraient être libérés bientôt dans l’atmosphère.
Richard Lahey, qui a été chef de la sécurité des réacteurs chez General Electric, dit que les travailleurs ont maintenant perdu leur combat. Le noyau a fondu à travers le fond de son récipient, dans le réacteur no.2, et une partie de cette substance se trouve maintenant sur le plancher.
Les travailleurs sont payés très cher pour tenter de mettre fin à ce cauchemar, exposés à un très haut niveau de radiation, mais il semble que leur bravoure suicidaire pourrait s’avérer vaine et mortelle!
L’opérateur de la centrale espère arrêter la contamination en cours sans quoi 130 000 personnes seront forcées de quitter leur maison.
En date d’aujourd’hui, le lait est contaminé, les légumes et l’eau potable. L’eau de mer autour de la centrale l’est tout aussi, sans compter les marées qui disperseront les éléments radioactifs. Les autorités ont noté des quantités de plutonium dans le sol en dehors de
la centrale. Les tunnels qui relient les réacteurs 1, 2 et 3 sont remplis d’eau contaminée et ce, à des niveaux importants.
L’Agence de sécurité nucléaire du Japon prétend que les niveaux de plutonium ne sont pas dangereux pour la santé humaine [vraiment?], mais confirme tout de même que la situation est extrêmement grave et qu’une fusion partielle serait en cours dans au moins un réacteur.
Les ingénieurs continuent de tenter de réparer le système de refroidissement, mais ils sont forcés de travailler entourés de radiations et sans électricité.
WASHINGTON – Les Etats-Unis commencent à tirer les leçons de Fukushima
Créé le 02.04.11 à 17h46 — Mis à jour le 02.04.11 à 19h38
WASHINGTON – Des experts américains ont commencé à tirer les leçons du désastre nucléaire au Japon qui selon eux révèle deux faiblesses: la vulnérabilité des piscines de stockage de combustible irradié et l’autonomie insuffisante des systèmes électriques de secours de refroidissement.
Le tsunami qui a déferlé le 11 mars sur la centrale de Fuskushima dans le nord-est du Japon, a apparemment endommagé deux des six piscines de refroidissement de combustible usé, a constaté Gregory Jaczko, directeur de la Commission américaine de réglementation nucléaire (Nuclear Regulatory Commission/NRC).
»La possibilité d’une fuite » n’est pas non plus écartée, a-t-il expliqué cette semaine devant une sous-commission du Sénat peu après son retour du Japon.
Les autorités japonaises craignent que ces bassins situés en hauteur dans le bâtiments des réacteurs, aient été fissurés par des explosions d’hydrogène et qu’ils ne soient plus étanches.
Mais le responsable de la NRC a assuré qu’aux Etats-Unis, ces piscines comme les enceintes de confinement étaient « des structures solides » où le carburant irradié usagé pouvait être stocké « en toute sécurité » pour au moins un siècle.
Il a néanmoins rappelé le lancement national d’un réexamen de la sécurité des 104 réacteurs américains.
Au contraire, David Lochbaum, spécialiste de l’Union of Concerned Scientists (UCS), un organisme scientifique indépendant, a insisté devant les sénateurs sur la fragilité de ces piscines qui contiennent selon lui, davantage de matériaux irradiés que les réacteurs eux-mêmes, tout en étant nettement moins sécurisées.
»Il y a aujourd’hui en Amérique des dizaines de milliers de tonnes de carburant nucléaire irradié stocké dans ces piscines qui, dans de nombreux sites, en contiennent près de dix fois plus que les réacteurs eux-mêmes », a-t-il expliqué. Il estime que l’exemple japonais devrait inspirer un changement aux Etats-Unis.
Contrairement aux réacteurs, ces piscines ne sont pas refroidies par une multitude de systèmes d’urgence complémentaires, alimentés par différentes sources d’électricité y compris des piles capables d’une autonomie de plusieurs heures en cas de panne totale comme ce fût le cas au Japon.
L’ingénieur a également déploré qu’à la différence des réacteurs qui sont protégés par une épaisse couche d’acier et de béton, l’enceinte de ces piscines est faite de tôle de hangar.
« Nous avons échoué aux Etats-Unis à bien gérer le risque lié au stockage du carburant nucléaire usé. Nous pouvons et devons mieux faire », a-t-il insisté.
Selon lui, il faut stocker le moins possible de carburant radioactif usé dans ces piscines et l’entreposer à sec dans de solides conteneurs.
Ernest Moniz, professeur de physique au Massachusetts Institute of Technology a jugé « essentiel » qu’un tel transfert se fasse plus rapidement.
La sénatrice de Californie Dianne Feinstein a déploré que du carburant usé retiré des réacteurs en 1984 situés dans son Etat au risque sismique élevé, était aujourd’hui encore dans des piscines de refroidissement.
« Il est clair que nous manquons d’une politique fédérale répondant au cycle du carburant nucléaire », a-t-elle dit lors d’une audition.
David Lochbaum de l’UCS a par ailleurs insisté sur l’insuffisante autonomie des batteries de secours dans les centrales américaines en cas de panne durable d’électricité.
Il a noté que les batteries dans 93 des 104 réacteurs américains avaient quatre heures d’autonomie seulement, deux fois moins qu’à Fukushima où elles ont été insuffisantes.
Anthony Pietrangelo du Nuclear Energy Institute, qui représente l’industrie nucléaire, a dit au Sénat qu’il faudrait envisager des batteries autonomes au moins 48 heures.
© 2011 AFP
20minutes.fr
tentative de colmatage d une fuite vers l océan
Et avez-vous vu ce qui est écrit sur la MOX d’AREVA?
En particulier, le MOX est extrêmement réactif : il entre en fusion beaucoup plus rapidement que l’uranium enrichi. “Son point de fusion est plus faible“, précise à OWNI Lauri Myllyvirta, en charge de l’énergie à Greenpeace International.
VOIR article OWNI