le papillon s’irise dans le jour destiné à vivre
pleine lune qui rend presqu’humains les chiens
l’échange tant attendu n’a plus court en ce monde
car l’oeil focalise à rebours un devenir mort-né
le moindre message
se perd comme une bouteille lancée dans les flots
reste l’ivresse si ténue
comme le rêve d’une rencontre complète
un poème libre
écrit sur la mémoire étiolée des réseaux
ce qui sourd au fond
c’est un son si lointain
que n’étoilent presque plus les coeurs
car la fibre cosmique est ténue et infinie
tellement vague comme la mer en vacances
tu as beau boire
et t’enlaidir de tes déboires
pourtant
comme un axe superlatif
tu vois
mais tu n’écoutes pas
le flux le reflux qui radote
le projet d’être meilleur
comme dans un rêve ou le rêve
si je m’agresse à moi
sans me résoudre
c’est un calcul
celui qui te montre
une guérison étonnante
qui n’a de sens
qu’à n’importe quel moment
celui que tu choisis…
particulièrement :
le flux le reflux qui radote
le projet d’être meilleur
comme dans un rêve ou le rêve
si je m’agresse à moi
sans me résoudre
c’est un calcul
celui qui te montre
une guérison étonnante
qui n’a de sens
qu’à n’importe quel moment
celui que tu choisis
Merci
Je sais tu préfères les compliments..
le flux le reflux qui radote
le projet d’être meilleur
comme dans un rêve ou le rêve
si je m’agresse à Toi
pour nous résoudre
c’est un calcul
Bah, je ne préfère pas, mais parfois cela fait plaisir.
Transformation intéressante
Oui pardon, j’ai pas demandé ton autorisation !
Pas grave. La poésie c’est sans danger
Pff, tu as raison, j’écris trop vite parfois. Ce n’est pas ce que je pense.
Mais qu’est-ce que je pense au juste ?
Je crois que ça va me demander quelques mois
Pendant que tu panses moi je vais me demander si la poésie est véritablement sans danger.
Moi :
Penses-tu que la poésie soit sans danger ?
Certainement moins que le désir de trouver une réponse concernant Dieu