Avant de vivre cette liberté d’être afin de voir ce qu’il y a de plus grand en nous. Tout en étant détaché de toute identification, ne plus être identifié à rien, voir à l’œuvre la plus grande intelligence qui soit, une intelligence absolue, notre essence éternelle œuvrer, accompagner, accueillir, accepter et aimer d’un amour incommensurable, qui apporte la lumière appropriée à tout ce qui est, puisque tout en est son rêve. Avant, je n’étais pas différent des autres êtres humains, qui font l’expérience de la vie, à travers la forme humaine, en essayant de trouver leur place dans ce monde, de trouver leur bonheur pour vivre dans une certaine harmonie, juste pour être bien. On se rend rend compte que la vie est difficile, qu’il nous est difficile d’apporter des changements, nous subissons ce qui se passe en cette humanité, où chacun est confronté à y vivre. Il faut beaucoup d’efforts, pour faire face à un monde avec une telle diversité et cela dans tous les domaines, qu’il n’est pas facile de trouver sa place et d’être bien.

Il n’y a pas un seul être humain qui ne soit pas victime, qui ne soit pas à l’abri des injustices, des jugements et du regard des autres. En fait, tant que l’on se considère comme étant un être humain, croyant être doté d’une conscience, d’une âme, d’un esprit, notre regard face à ce qui est, ne nous permet pas de voir la globalité et de comprendre le pourquoi et le comment de cet univers de formes et de voiles, du temps, de l’espace et des dimensions, qui évoluent, changent à la mesure du temps qui passe. Chacun s’identifiant à tout ce qui apparaît sur l’écran de la vie, aussi bien à ce qui se passe dans sa perception intérieure et extérieure, en étant observateur de cet univers de formes et de voiles, en ayant sa propre perception de ce que l’on croit vivre, en voyant et en ressentant à travers tous les sens.

Il est impossible de se sentir libre, pour la simple raison que l’on regarde ce monde à travers des formes et des voiles, en restant identifié à la forme, à la conscience, aux pensées, à cet univers, de temps, d’espace et des dimensions, à travers le corps, la conscience, l’âme et l’esprit. Ce qui fait que nous sommes confinés et qu’il n’y a pas d’issue à moins d’en être dépouillé. La seule issue possible est de vivre un dépouillement total de toute identification, pour ainsi comprendre qui est à l’origine de tout ce qui est, de le vivre et ainsi révéler ce que nous sommes de toute éternité.

Tant que cela n’est pas vécu, il y a identification, ce qui signifie enfermement, confinement, ce qui empêche de voir ce qui se passe réellement et ce qui ne peut être perçu par l’identification à cet univers, de temps, d’espace et des dimensions, qui ne peut être vu par la conscience, l’âme et l’esprit. Il suffit d’analyser les pensées qui traversent le ciel de la conscience, pour se rendre compte que les pensées dominent, et apportent le doute, qui empêchent d’accéder à cette liberté d’être. Quelles que soient les identifications, cela empêche de nous voir tel que nous sommes, tel un soleil, pour la simple raison que l’attention est sur les nuages, les pensées.

Avant de comprendre, je percevais et vivais la réalité par mes sens, en m’identifiant à ce véhicule humain, en essayant de trouver une place au soleil. On ne réalise pas que nous sommes semblable à un nuage, lorsque nous portons notre attention sur la forme et nous passons à côté de ce qui est, oubliant que nous sommes plus qu’un nuage, puisque nous sommes la stabilité éternelle, l’éternel présent. On peut se le représenter comme un soleil, qui illumine tout de sa lumière, qui permet à la vie de se manifester en tout ce qui est. Nous ne sommes rien d’autre que la lumière éternelle, qui est à la fois l’éternel présent.

Déjà à chaque frappe sur mon clavier, le temps passe, tout ce qui appartient à cet univers de formes et de voiles, ne fait que passer, tout bouge, tout change puisque tout se renouvelle constamment. On ne réalise pas que l’action du moment fait partie du passé. Un nouveau-né qui vient de naître n’est plus un nouveau-né, car il se renouvelle constamment, il en est de même pour tout ce qui constitue cette réalité, rien n’est stable, tout se renouvelle. On croit vivre, mais est-ce que l’on vit vraiment quand on se perd dans les pensées, dans le temps et les dimensions ? On ne se rend pas compte que nous ne vivons pas la vie, nous la subissons par les pensées, par les identifications. On croit vivre, puis on se rend compte que nous ne vivons pas vraiment, puisque tout est analysé par les pensées, on passe à côté de ce qui est le plus gratifiant, sans s’en rendre compte la grande majorité des êtres humain vivent dans le passé.

Combien de personnes vivent au passé, ne vivent pas dans l’instant présent, trop préoccupées par leurs pensées, leurs désirs, ce qu’elles essaient d’accomplir, qui en fin de compte ne pourront jamais apprécier la vie puisqu’elles ne se connaissent pas et ne comprennent pas ce qui est à l’origine de tout. Tant que l’on s’identifie, on est dans le désir d’être, on voudrait que tout soit comme on voudrait que ce soit, on veut ceci, on veut cela, on aurait dû faire ceci, il n’y a pas un seul moment où l’être humain vit son éternel présent, trop préoccupé de vouloir ceci et cela, pour atteindre un certain statut social, pour avoir sa place au soleil.

Est-ce que c’est cela la vie ? Courir après le temps, faire tous les efforts possibles pour avoir une place au soleil, mais pour cela, il faut la santé, il faut réussir, il faut, toujours il faut, il faut faire ce qu’il faut et même parfois ce n’est pas suffisant. On se met à rêver et à se prendre pour des milliardaires, à être dans cette abondance, comme si l’argent pouvait tout arranger. Dites-vous une chose, quel que soit le rôle dans ce monde, tout est expérience, puisque nous en faisons tous l’apprentissage, non pas par l’identification, mais par l’essence même de ce que nous sommes de toute éternité.

Est-ce cela vivre la vie ? Se soucier de sa petite personne, au détriment des autres, juger ceci, juger cela, condamner ceci ou cela, comme si le hobby des êtres humains était de parler des autres, de se raconter des histoires, ne réalisant pas en agissant ainsi, qu’ils ne font qu’alimenter l’illusion de séparation et de dualité.

C’est à se demander, qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que l’homme vive dans le passé, oubliant ce qu’est la vie, et ainsi tout accompagner, tout accueillir, tout accepter et tout aimer d’un même amour, en se laissant piéger par son propre ego, qui ne reconnait pas que tout est lié, que cet univers de formes et de voiles, est expérimenté par notre essence, en la lumière éternelle, en l’éternel présent. La grande majorité a oublié de vivre, en restant accroché au passé, traînant son image, jusqu’à ce qu’il soit rattrapé par son passé, quittant ce monde avant même de le vivre.

Plusieurs se demandent ce que signifie vraiment vivre la vie, ne plus être dans le passé, vivre le moment présent, vivre l’éternel présent et comment y arriver ? En fait, l’homme ne se rend pas compte qu’il vit dans ses pensées, qu’il est à l’image de celles-ci, complètement dominé, aveuglé, subjugué par elles, ne réalisant pas qu’il vit dans le passé, étant dans des identifications, dominé par les histoires de ce monde, de cet univers, sans s’en rendre compte il en fait sa religion, croyant aux histoires, aux croyances, aux rêves, aux désirs, à tout ce qui l’empêche de vivre pour ainsi apprécier l’éternel présent, qu’il ne se rend pas compte qu’il est à l’image de ce qu’il croit et pense être.

Alors que vivre, c’est reconnaître que tout est la manifestation de la lumière éternelle, que tout en est l’expression, en est l’expérience et en est l’apprentissage. Est-ce que cela fait de nous des êtres humains ? En fait, nous ne sommes rien de ce monde, de cet univers de formes et de voiles, de temps, d’espace et des dimensions, ni conscience, ni âme et esprit, ce ne sont que des voiles, des formes, des identifications, puisque nous sommes la lumière éternelle, l’éternel présent.

Et quand il y a identification, il y a expérience, il y a apprentissage, il y a questionnement, il y a doute, pour la simple raison que l’on reste accroché à ce qui est instable, qui passe avec le temps. Quelle que soit l’identification, c’est vivre l’illusion, au détriment de la vérité, de celle qui est à l’origine de tout, de cette stabilité éternelle. Qu’est-ce qui est vraiment stable, qui traverse le temps, l’espace et les dimensions, qui n’est responsable de personne, qui n’a ni conscience, ni âme, ni esprit, ni corps ? Mais pourtant, cela accompagne tout, accueille tout, accepte tout et aime tout avec un amour absolu et d’une telle intelligence qu’elle pourvoit à tout, apportant la lumière appropriée à tout ce qui est. Mais avant de vivre cette révélation, la totalité des êtres humains vivent ce qu’ils ont besoin d’expérimenter, pour ainsi en tirer des enseignements, ils ne se préoccupent pas de ce qui accompagne, accueille, accepte et aime tout avec un tel amour absolu et une telle intelligence. Pour celui qui en connait la réponse, n’a que de l’amour pour tout ce qui est, il n’est plus dans aucune identification, sachant que tout est lumière, amour, paix, joie et silence.

Nous sommes tous la lumière éternelle qui accompagne, accueille, accepte et aime tout avec un amour absolu et une intelligence absolue. Lorsque nous réalisons que nous ne sommes rien de cet univers de formes et de voiles, il n’y a plus aucune identification au passé, il n’y a que l’éternel présent en accompagnant tout, en accueillant tout, en acceptant tout et en aimant tout dans l’amour absolu puisque le passé est illusion ainsi en est-il pour le futur, que la seule réalité n’a pas de formes, ni de voiles, que la lumière éternelle. Ce sont les identifications, qui donnent vie au temps, à l’espace et aux dimensions, pour la simple raison qu’en oubliant ce que nous sommes de toute éternité, nous faisons l’expérience de cette création illusoire, qui ne concerne que le passé. Pourquoi ? Parce que le temps, l’espace et les dimensions ne sont que des identifications, comme c’est le cas pour ce corps humain,pour la conscience, l’âme et l’esprit.

Cela ne fait que nourrir l’illusion, le rêve, celui de croire que quelque chose doit être réalisé, de faire sa place au soleil, peu importe ce en quoi nous croyons, cela devient une religion, qui n’est pas réelle, parce que rien dans l’éternel présent n’est réel, tout change, tout bouge, tout se renouvelle, pour la simple raison que vous ne vivez pas l’éternel présent, vous vivez selon vos identifications, prisonnier de votre création illusoire, de cet univers de formes et de voiles.

Je vous le dis, rien n’existe sauf ce que nous sommes de toute éternité, qui est antérieur à tout, qui ne connaît ni début ni fin, qui est à tout moment la lumière éternelle en cet éternel présent pour tout accompagner, pour tout accueillir, pour tout accepter et pour tout aimer du même amour absolu, la plus grande intelligence qui soit. La grande majorité des êtres de ce monde ou d’ailleurs ne se rendent pas compte que tout est lié, font l’expérience de l’oubli, jusqu’à ce qu’il vivent le dépouillement total de toute identification. Il n’y a que la lumière éternelle dans tout ce qui est, apportant la lumière appropriée à chaque expérience, à chaque apprentissage.

En fait, il n’y a rien à juger, rien à condamner, rien à vouloir, rien à réaliser, car tout est la lumière éternelle, tout est accompli, mais nous expérimentons ce que nous n’avons pas accompagné, accueilli, accepté et aimé, pour la simple raison que nous croyons être dissociés. séparés. Croyant être uniquement une forme humaine, nous expérimentons cette vie, sans réaliser que tout ce qui se passe dans cet univers de formes et de voiles, de temps, d’espace et de dimensions, cela fait partie de notre expérience et apprentissage.

Il n’y a que la lumière éternelle, l’éternel présent, ne cherchons pas à être autre chose, tant que nous restons identifié à ce que nous croyons être, nous le vivons, traînant ces identifications, nous empêchons de vivre l’éternel présent, agir ainsi c’est vivre dans le passé, vivre l’instabilité, le changement perpétuel, croyant en cette création illusoire, croyant en ceci, voulant ceci ou cela, étant perpétuellement dans les attentes, n’étant jamais sûr de nos choix.

Vivre le présent éternel, c’est vivre la vie dans toute sa perfection, c’est voir à l’œuvre l’intelligence de la lumière, qui accompagne, accueille, accepte et aime du plus grand amour, ceci à travers l’univers des voiles et des formes, du temps, de l’espace et des dimensions, apportant la lumière appropriée à tout ce qui est. En se rendant compte que tout cela est qu’illusion, que nous sommes tous accomplis en la lumière éternelle. Ce que nous sommes ne vit plus dans le passé, ne s’identifie pas à une forme quelconque, à un voile quelconque, ni au temps, à l’espace et aux dimensions, ni à ce qui sert de véhicule de lumière, ni à la conscience, ni à l’âme, ni à l’esprit. C’est d’être la lumière éternelle, qui ne se demande pas le comment et le pourquoi, c’est vivre l’accompagnement, l’acceptation, l’accueil et l’amour en toutes choses, ne plus se préoccuper de rien, puisque la lumière éternelle a une réponse à tout dans cet univers de formes et de voiles, qu’Il n’y a que la lumière éternelle, que l’éternel présent.

Que cela soit compris ou pas, cela ne fait aucune différence, car ce que nous croyons être réel n’est que l’expérience d’une création illusoire, nous en sommes le créateur et tout ce qui constitue cet univers de formes et de voiles. Alors que celui qui s’est libéré de toute identification, n’est plus dans une forme et un voile quelconques, mais dans la lumière éternelle, dans l’éternel présent, aimant tout dans l’amour absolu. Il n’y a rien d’autre à chercher puisque nous sommes tout et rien en même temps, aimant tout avec le même amour.

N’oublions pas que chacun est la perfection de ce qu’il vit, de ce qu’il apprend et de ce qu’il expérimente pour la simple raison qu’il en est le créateur, et c’est à travers cette perfection illusoire que la vérité se révèle à celui qui décide de tout accompagner, de tout accueillir, de tout accepter et de tout aimer d’un amour absolu, lorsqu’il se rend compte qu’il n’est pas juste ce corps qu’il est le tout personnifié et qu’il vit la conséquence de toute expérience, de tout apprentissage de cet univers de formes et de voiles, qui se manifeste sur le grand écran de la vie. Tout ce qui n’a pas été accompagné, accueilli, accepté, aimé et reconnu dans l’amour absolu fait partie de la réalité illusoire dans laquelle chacun a à consumer par le feu sacré de l’amour pour être libéré de toute identification.

Par Régis Raphaël Violette

Publié par Lumière qui aime tout d’un même amour (Profil & Articles associés)