Le disciple doit avoir pour idéal de se rapprocher de plus en plus du Verbe de Dieu.

La première règle pour y parvenir, c’est de décider de ne plus médire, de ne plus calomnier, mais de maîtriser sa langue en se disant : « Si je me laisse aller, je ne posséderai jamais la véritable puissance du Verbe.

Alors, il faut que je fasse attention. » Pendant une journée, qu’est-ce qu’on ne dit pas ! On lance des paroles, comme ça, à la légère, en pensant que si on s’est trompé ou si on est allé trop loin, il suffira de quelques mots pour réparer. Non, on ne connaît pas l’itinéraire d’une parole, les régions qu’elle traverse, les dégâts qu’elle y fait.

Et même si on essaie de réparer ces dégâts, c’est très difficile, car entre-temps, d’autres couches se sont déposées, et il est difficile de les traverser pour toucher l’endroit où le mal a été fait. Qu’on ne s’imagine pas qu’il suffit de réparer le tort causé par des paroles en s’excusant ou en payant des « dommages et intérêts ».

Devant les humains, peut-être, c’est réparé ; mais devant les lois astrales, devant les lois cosmiques, ce n’est pas réparé.

Omraam Mikhaël Aïvanhov