Message de Sanat Kumara reçu par Agnès Bos-Masseron

S’offrir éternellement. Que signifie cela ? S’offrir, c’est s’emplir. S’emplir de la pure beauté. L’on ne peut plus dire Ma beauté ou Sa beauté, l’on ne peut que dire la pure beauté.
Alors que beaucoup croient que s’emplir est opposé à s’offrir, qui comprendra ? S’offrir c’est s’emplir. S’emplir de cet amour infini qui est le tout, qui est la vie, qui est la relation. Et l’offrande infinie est la plénitude infinie.
Être l’incarnation d’ananda. Et ananda, vous le savez, la source et la destination de tout, et ce qui est l’immuable sans source ni destination. Ananda s’offre éternellement, tel un torrent. Et cette offrande c’est l’incarnation.
S’offrir n’est pas s’effacer, c’est se fondre. Se fondre et se retrouver dans ce jaillissement du Un, du non-duel. Sa nature est adoration. La nature de l’incarnation est adoration. Inscrire cela concrètement dans les cellules du corps. Nous n’amenons pas un concept, nous amenons la réalité de la structure corporelle.
Voyez, inhérente à la structure corporelle est cette réalité d’ananda, et superposé à cette réalité d’ananda est le jaillissement de la joie de l’offrande. S’offrir c’est s’emplir.
L’humanité a mal compris et a cru que s’offrir était s’épuiser ou se vider. Non, s’offrir c’est s’emplir. S’emplir de cette vitalité, de cette dévotion, de cette simplicité qui, de par son intensité, assure la santé absolue, l’immunité totale et le rayonnement, tel un soleil éclatant. Les éclats du soleil sont le jaillissement de la joie pure.
C’est cela la vie, par dévotion et c’est tout, rendre au Vénérable sa nature à travers son incarnation. S’offrir, c’est s’emplir et exulter. Exulter car la vie n’est qu’un chant de louanges, une symphonie. Chaque être a son registre et son instrument. L’instrument, c’est l’incarnation. Et chaque être joue dans la symphonie de louange.
Que personne ne s’inquiète, l’être est multidimensionnel. Chaque être joue déjà la perfection de son registre pendant que il ou elle amène tous les aspects de cette multidimensionnalité à couler en harmonie avec le registre de perfection déjà réalisé. Comprenez-vous cela ? Non une petite personne qui tend vers le divin mais le divin qui est le tout. Et l’individualisation s’offre. S’offrir c’est s’emplir.
Et l’on ne peut priver le Divin de sa perfection. Chaque être joue la perfection de son propre registre, tout en amenant tous les autres aspects de la multidimensionnalité à se fondre, uni à la perfection d’être l’offrande de la joie pure à l’infini de la joie.
Simple est la vie. Il faudrait que les événements ramènent l’évidence de ce simple pour que l’humanité lâche prise. Lâcher prise même de cette apparente lutte du devenir, pour trouver l’évidence de la dévotion. L’on ne peut priver le Divin de sa propre perfection. Et il est tout, n’est-ce pas ? Il est un plan de vie où chaque être joue le registre de la perfection… Et ce regard qui ramène tous les aspects de l’individualisation pour se fondre dans cette perfection, ce regard est amour, compassion et non-jugement.
S’offrir c’est s’emplir, s’emplir de la grâce d’être l’étincelle qui est le tout du feu et qui danse la danse de louange.
Nous vous ramenons la connaissance et la clef pour éveiller le corps physique à une vitalité, à une puissance, à une immunité jamais appréhendées par la compréhension humaine. Considérez le corps comme jaillissement de lumière éternelle, cette lumière qui est l’amour. Considérez le corps. La coque physique en est une partie, une infime partie. Le corps, énergie-lumière-dévotion, s’élance. Si l’on voulait parler selon vos instruments de mesure, l’on pourrait parler de kilomètres pour la taille du corps, bien que les instruments de mesure font piètre figure à côté de ce corps qui est l’expression de l’immesurable.
Ressentez la coque physique et le corps énergétique en dessous, au-dessus, immense. Et cette simple attention au corps énergétique nourrit la coque physique qui se retrouve reliée, nourrie.
Qui pourrait douter de la totale immunité du corps qui est temple ?…
L’on pourrait dire que le corps est l’instrument de louange. Appliquez cette infusion du corps énergétique dans la coque physique. Visualisons le corps dans ce flot touchant l’infini, flot du feu blanc, et de ce feu partent tous les rayons. Et ce feu et les rayons traversent la structure physique comme une danse infiniment vitale, la danse du bonheur d’être dévotion, la danse unifiée, cette danse qui ne connaît pas la séparation.
Honorez le corps. Honorez le corps, non seulement les organes mais leurs correspondances énergétiques, non seulement les fluides mais le nectar qui est le mouvement et la danse dans la structure énergétique du corps. Il suffit d’avoir l’intention, les pieds bien ancrés sur la Terre, empli de cette présence qui est danse, la danse et le dense. Avoir l’attention sur ce corps qui emplit et traverse la coque physique, qui en est la pulsation et qui s’élance en dessous et en dessus, danse vivante. Ainsi vous nourrissez le corps physique bien mieux qu’avec les aliments.
S’offrir c’est s’emplir. Le plus beau don que l’on puisse faire à l’humanité est de garder cette vision de ce qu’est réellement l’humanité et d’incarner cette vision. L’être humain est cosmique.
Les écritures l’ont dit « Ô fils d’immortalité ». Car les Fils sont les miroirs de la beauté du Père et s’offrent éternellement pour qu’éternellement soit magnifiée cette beauté.
Cette sœur de lumière l’a dit « sortir des modes de petitesse ». Ils ne sont régis que par des croyances. Sournoise la ronde des croyances et des apparences. Les apparences justifient les croyances et les croyances créent les apparences. Sortir du piège en portant la vision de l’humanité noble offerte. S’offrir c’est s’emplir.

Publié par Satyam (Profil & Articles associés)