Message de l’Ami reçu par Agnès Bos-Masseron

Il est la loi du libre arbitre et la joie d’accompagner chaque être au sein de ce libre arbitre.
Nous ne sommes pas les boulangers pétrissant la pâte pour faire le pain. Nous sommes peut-être les guides des boulangers qui pétrissent la pâte pour faire le pain de leur incarnation. Grande est la nuance entre ces deux points de vue, infiniment grande…
Il est vrai, ces êtres dont le regard serait enfermé dans la transmutation des mémoires, couche après couche, se décourageraient. Et ces êtres dont le regard resterait accroché à ce chemin sur la montagne qu’il convient de gravir pour qu’un jour peut-être nous soyons au sommet, ceux-là aussi ne peuvent que se décourager.
Tu vois, indépendamment de la libération des mémoires qui restent une part de l’accompagnement, il est la libération des concepts, ces concepts et croyances qui enferment.
Être enfermé dans la croyance du chercheur, sentir la gorge se nouer toujours plus car avec tant de sincérité et depuis tant d’années, on cherche et on gravit la montagne et rien ne semble se passer. Le chercheur restera toujours le chercheur.
Tu le sais, il est les voies parallèles, les lignes du temps même. Ces lignes du temps peuvent s’appliquer à des événements, à des circonstances de vie. Elles peuvent également s’appliquer à des systèmes de vision ou de croyance.
Il est une autre ligne qui accepte comme prérequis l’évidence que l’Être ne peut qu’être perfection. Dans cette ligne, tous les aspects de l’individualisation se réjouissent et offrent à cet Être de perfection la joie d’être. Et ces êtres qui sont êtres de sincérité accompagnent cette réjouissance d’une authenticité de s’aligner éternellement.
Peut-être peux-tu concevoir la libération d’un être qui, établi dans la dévotion offerte à la perfection – parce qu’après tout, l’incarnation n’est que l’actualisation de la perfection et ne nie jamais la perfection – cet être alors s’aligne éternellement pour que tous les aspects de l’individualisation soient l’offrande vivante. L’énergie est fluide et libre.
Dans une autre ligne de temps, le chercheur se lamente et, se lamentant, crispe l’énergie.
Alors c’est vrai, chaque être passe d’une ligne de temps à l’autre.
Et encore une fois nous le redisons, l’attention donne vie. Il ne s’agit pas de l’invitation à simuler, à égotiser ou à croire tout savoir. Non, nous la fraternité du Vivant, faisons le choix conscient de l’éternel autodépassement sans nier la perfection de l’Être. Exactement comme dans vos théâtres, les acteurs jouent leur rôle et mettent toute l’attention à bien le jouer, sans nier le fait que ce qu’ils jouent n’est qu’un rôle et que ce qu’ils sont est autre que leur rôle. L’attention de l’acteur pour ne pas se perdre dans son rôle est de s’appuyer sur sa nature propre. S’appuyer sur sa nature propre se doit d’être un inconditionnel. La nature propre est la splendeur.
L’attention, l’attitude et l’invitation sont d’honorer la splendeur sans avoir la croyance puérile que quelque acte ou positionnement puisse ôter quelque splendeur à la splendeur. Il est vrai, j’invite à l’authentique. J’invite à l’autodépassement et j’invite à la passion. L’authentique est la libération de la croyance que la splendeur du Divin, du Père-Mère-Tout, puisse être ombragée par quoi que ce soit.
Alors il est vrai, certains fonctionnements cérébraux peuvent mettre plus de poids sur des ressentis qui peuvent paraître lourds. Libérez les fonctionnements cérébraux, les nourrissant. Le cerveau peut être nourri. Libérez les fonctionnements de l’ego et de l’émotion qui s’accrochent à une histoire, surtout celle du drame spirituel.
Je l’ai dit et le redis, même lors du passage sur terre, ce que Je Suis n’a vécu aucun drame. La croix que j’invite à porter n’est pas celle du crucifix. Elle est la croix de la passion vivante, de cette flamme éternelle, de ce cœur qui est le centre, le point d’appui des deux barres, de la barre verticale sur laquelle repose la barre horizontale. Elle est le symbole, l’emblème de la vie libérée, l’emblème de la passion, de l’infini de la joie, parce qu’au centre est la rose et au cœur de la rose est la flamme. Elle est la passion offerte à ce Père-Mère-Tout et la passion de regarder la perfection parce que le regard donne vie, et de nourrir la ligne du temps du chercheur, du regard de la perfection, par dévotion simplement. Ainsi l’énergie se dénoue, se fluidifie et se libère…
Ainsi tu chantes le chant de l’incarnation et de l’implication dans la dévotion de ce regard offert à la perfection à travers son incarnation. Ainsi tu deviens le feu vivant, ce feu que tu es. Ne te soucie pas du jugement. Ne mesure pas le chemin parcouru par le chercheur. Authentifie le dévot qui offre inconditionnellement la totalité de son regard à cette perfection. L’offrande est dans l’actualisation, c’est cela que nous appelons l’autodépassement.
La fluidification de l’énergie permet de faire des bonds de géant. L’accroche au désespoir du chercheur n’amène que des pas de fourmi. A chacun le choix, le choix de se ressourcer éternellement à la source vivante qui est le cœur, la rose éternelle, le choix de faire à travers chaque pensée, parole, regard, don de l’attention à la perfection. Le don est total…

Publié par Satyam (Profil & Articles associés)