C’est le travail seulement qui compte, et quand le disciple a trouvé le véritable travail, il ne s’arrête plus. Je me souviens que le Maître Peter Deunov avait l’habitude de répéter ces trois mots : « Rabota, rabota, rabota.

Vrémé, vrémé, vrémé. Véra, véra, véra… » C’est-à-dire : « Le travail, le travail, le travail.

Le temps, le temps, le temps. La foi, la foi, la foi… » Jamais il ne m’a expliqué pourquoi il répétait ces trois mots, mais là aussi cela m’a beaucoup préoccupé et j’ai compris qu’il avait condensé dans ces trois mots toute une philosophie.

Donc, voilà : le travail, mais aussi la foi qui est nécessaire pour l’entreprendre et le continuer, et surtout le temps. Il faut du temps.

Il ne suffit pas de désirer ardemment quelque chose pour le réaliser rapidement. Eh oui, maintenant, je connais ce que c’est « vrémé ».

Des années et des années sont passées et je vois que « vrémé » c’est quelque chose !

Omraam Mikhaël Aïvanhov