Dans notre vie quotidienne il est très difficile de faire le partage entre le bien et le mal, de savoir où commence l’un et où finit l’autre, car ils sont inextricablement mêlés. C’est pourquoi il est dit dans la Table d’Émeraude : « Tu sépareras le subtil (le bien) de l’épais (le mal), avec une grande industrie. » Le mal s’agrippe au bien pour y puiser des forces.

Et le bien également s’accroche au mal pour se nourrir de lui, et cela lui est permis : la plante a le droit de puiser des éléments de la terre sur laquelle elle pousse, elle se conforme en cela aux lois de la création et de la vie.

Mais le sol n’a pas le droit de puiser les forces de la plante.

Omraam Mikhaël Aïvanhov