Consumer, le rôle de notre véritable nature divine.

Ce que je retiens c’est le mot consumé, on peut prétendre être n’importe quoi, on peut dire qu’on croit en ceci ou cela, peu importe qui on est, peu importe les croyances, les concepts, tout ce à quoi on adhère, quelle que soit la vérité exprimée, c’est que la vérité est et ne changera jamais et cela au détriment de tout ce qui peut être manifesté, vécu. Tôt ou tard, la vérité absolue frappe, elle remet tout à zéro.

Qui que nous soyons ne peut en être exempté car tout retourne à son origine, là où il n’y a ni début ni fin, puisque c’est là que tout est dépouillé de tout, plus aucun voile, se retrouvant face à ce qui est de toute éternité, et qui ne connaît aucun changement de quoi que ce soit. L’immense majorité croit vivre, mais en fait ne réalise pas l’ampleur de ce qui se passe, se croyant être cette forme humaine, qui ne fait que suivre ce qui se manifeste en tant que réalité, s’adaptant au fil du temps, pour être, pour vivre cette vie, jusqu’à la fin de celle-ci.

Car la grande majorité des êtres humains ne se rendent pas compte qu’en fait, ils ne font que consumer cette vie, et tout ce qui la compose, jusqu’à être dépouillés de toute réalité et se laisser plonger dans une autre création illusoire de l’esprit créateur, de la pensée créatrice. Pourquoi la plupart des gens croient-ils à la vie, c’est parce qu’ils croient à la mort, en se référant uniquement à cette vie, ou à d’autres, pour se souvenir, pour se rappeler d’avoir été autre chose ?

Ce que l’on a été dans d’autres vies, dans d’autres dimensions, dans d’autres réalités, n’est que la manifestation du rêve éphémère, de l’illusion de la vie, de l’illusion de la mort, de l’illusion du temps, de toute réalité confondue. Alors que l’on est la lumière éternelle de l’éternel présent, qui consume tout, que ce soit par l’amour, que ce soit par l’identification à des croyances, à des concepts ou d’autres.

Tout n’est que projection, tout est la manifestation éphémère de ce que l’on croit et pense être. Pour ceux qui croient à la mort, à la vie, à un nouveau monde, ou à toute autre chose, tout n’est qu’un rêve éphémère, celui de tous les possibles. Quelle que soit la réalité que nous croyons vivre, elle n’est que le reflet de ce que nous consumons comme manifestation de la pensée, de la lumière que nous croyons et pensons être.

Il est amusant de voir comment l’humanité fait face à ce qui se présente en tant que réalité, se laissant guider par les peurs, se conformant pour suivre cette psychose humanitaire, se disant que c’est la meilleure chose à faire. Quel que soit le choix que l’on fait, rien ne peut empêcher la vérité absolue de tout consumer, quelle que soit la réalité, quelle que soit la manifestation sur le grand écran de l’éternel présent.

On vient en ce monde seul et on en repart de la même manière, c’est-à-dire qu’on consume tout avant même que cela ne se manifeste, en donnant l’impression que tout est réel, alors que tout ce qui est consommé n’est que l’illusion d’être. La vérité absolue est que l’on est la lumière éternelle, qui grâce à la pensée créatrice, crée le rêve de tous les possibles, on ne fait pas que créer, on fait en sorte d’y croire, en prenant forme, en donnant vie à ce qui est en tant que comme réalité éphémère.

Et on se prend au jeu, aux émotions, à s’identifier à la forme, au lieu de comprendre que tout est la projection de notre pensée créatrice. Nous croyons que le temps bouge, que le temps passe, que les jours se suivent et ne se ressemblent pas, alors que nous consumons en temps réel l’illusion de tout ce qui est.

Qu’est-ce que la mort et la vie ? La mort n’est que la fin d’une réalité illusoire et la vie est le début d’une autre réalité, alors que tout est illusion, projection de ce qui émerge de la pensée créatrice, dont nous sommes la lumière éternelle. L’éternel présent qui consume tout, pour la simple raison que quelle que soit la réalité, elle n’est qu’une projection de la pensée créatrice, qui n’est pas éternelle, mais éphémère.

L’homme reste identifié à son histoire, répétant à travers l’éphémérité de la vie son histoire, son rêve de tous les possibles, sans se rendre compte que tout n’est qu’une projection, qu’un rêve. Chacun est libre de croire en ce qu’il veut, en ce qu’il croit et pense être, peu importe nos croyances, nos sentiments, nos pensées, nos actions, tôt ou tard, le rêve prend fin, puisque nous l’avons consumé, peu importe comment nous avons vécu et traversé cette vie, que nous soyons conscient ou non, tout est illusion.

Et que la seule vérité, c’est qu’il n’y a que l’éternel présent, la lumière absolue, tout le reste est consumé par notre véritable nature divine, la lumière et quelle que soit la réalité, ce n’est que la manifestation illusoire de ce que nous croyons et pensons être. N’oublions pas quoi qu’il arrive, quoi que nous vivions, quoi que nous traversions, tout est consumé par notre véritable nature divine.

Cela devient un jeu d’enfant, quelles que soient les croyances, les concepts, ou toute autre façon de penser, lorsque nous accompagnons, accueillons, acceptons, respectons et aimons tout avec un amour absolu et inconditionnel. Quoi qu’il y ait à traverser, tout est déjà consumé et ce avant même de se manifester. Chacun est libre de traverser la vie éphémère selon ce qu’il croit et pense être, quoi que nous puissions croire, tout est consumé par notre véritable nature divine, en la lumière éternelle, cela a toujours été de toute éternité. Telle est la véritable justice divine.

Par Régis Raphaël Violette

Publié par Lumière qui aime tout d’un même amour (Profil & Articles associés)