Message de l’Être reçu par Agnès Bos-Masseron

Avoir l’audace de couper les liens qui relient aux habitudes périmées. Beaucoup savent et pourtant restent dans les rails des habitudes. Savoir ne mène à rien. C’est l’amour uni à la clarté qui permet de connaître, car connaître est fait du cœur et donc d’incarner. Encore faut-il avoir l’audace de sortir des rails des habitudes.
L’attention reste rivée sur le jaillissement d’autres modes de fonctionnement qui ouvrent à d’autres canaux de circulation de l’énergie cérébrale, de l’énergie du corps, de l’énergie physique permettant d’incarner la nouvelle humanité. L’attention reste sur le jaillissement.
Il suffit d’avoir la clarté déterminée d’amener en conscience les rails des habitudes pour sortir les pieds des rails et vivre autrement. L’habitude qui crée le plus d’esclavage est celle du jugement. Le jaillissement de la société nouvelle est déterminé par ce fait de poser en conscience les habitudes du jugement, des faux savoirs. S’ouvrir à cette énergie éternellement nouvelle. On ne peut décrire la société nouvelle. On ne peut dire d’elle qu’elle est régie uniquement par le cœur. On ne peut que dire d’elle qu’elle est régie par l’infini respect et l’innocence du regard qui est sorti des rails des habitudes des jugements pour regarder, accueillir, écouter, entendre, l’éternellement neuf.
Pour l’émergence de la société nouvelle, il n’est besoin d’aucun concept, simplement de ce choix clair et conscient de quitter les rails des habitudes qui font que les êtres humains tournent en rond dans des cages autocréées.
Ils peuvent dire que d’autres ont fermé la porte de la cage. Ce n’est qu’un leurre. Chacun tisse ou détisse sa cage selon son choix. Pas besoin d’attendre, pas besoin de considérer même l’effondrement car l’énergie est tout offerte à la création de cette société nouvelle. Chacun la crée pleinement. Il est vrai, son chant est le chant de l’union, de l’harmonie, le partage de fraternité et pourtant simultanément, chacun la crée pleinement, indépendamment, puisque chaque être crée sa création pleinement.
La clef permettant d’ouvrir la porte de la cage est d’accepter de déposer les comportements addictifs, les addictions aux habitudes. La plus grande addiction est l’addiction aux jugements. Croire savoir mieux que l’autre, ou croire poser un véto rigide ou une image fixe. Pourtant l’autre n’est que la vibration de ce qu’on émet soi-même.
Créer la société nouvelle sans aucun autre fondement que ce choix conscient de mettre ses pas dans l’éternel nouveau, hors des rails des habitudes, des addictions ou des compulsions. Ainsi chaque être s’expose pleinement, révélant son élan créatif, révélant sa tendresse, innovant. C’est cette attitude qui initie les plus belles rencontres d’énergie, les plus belles collaborations.
Ainsi, dans ce moment qui est charnière entre une année qui semble se terminer et une autre qui semble s’ouvrir, déposer l’addiction au jugement. La déposer au nom de l’humanité et poser le regard neuf, le regard d’émerveillement, depuis l’écoute de la vibration la plus fine. Le nom est la vibration la plus fine.
Il ne faudrait pas confondre une société améliorée avec la société nouvelle. Améliorer ne serait que rester dans les rails des habitudes périmées.
Tout offert au jaillissement, sans donner d’attention à l’effondrement, tout occupé à créer depuis d’autres paradigmes, une autre intensité de simplicité. Beaucoup pourraient croire être perdus sans les références anciennes, les repères préétablis. C’est justement lorsqu’on est perdu que l’on se trouve. Il faut bien oser s’élancer dans l’éternellement neuf pour que soit quittée l’illusion de l’ancien.
Il ne s’agit pas d’un monde amélioré mais d’une société nouvelle, éternellement ancienne et pourtant nouvelle. Il est des rois ou des sages qui ont, dans l’histoire de l’humanité, posé le sceau de telles sociétés. Il est des fraternités dans d’autres planètes, d’autres espaces, qui impriment dans l’aura de la Terre le modèle de ces sociétés. Pour que l’humanité puisse accueillir cela, il convient de sortir des rails des habitudes périmées, simplement en choisissant à chaque moment le choix conscient. Non un choix dans l’abstrait suivi d’actes régis par les habitudes ou des compulsions. Le choix de trancher, de parler, de penser, d’agir, de ressentir, dans la plus grande simplicité, avec pour seul critère être pleinement authentique à soi. A soi, non aux carcans ou aux pantins de ce que l’on a cru être soi, mais soi, ce jaillissement d’unicité, ce nom, cette vibration. De ce jaillissement, s’effectue la rencontre car le jaillissement invite au jaillissement.
C’est ainsi que sont faites les architectures des temples de lumière. Chaque être est un pilier. De par le jaillissement de chaque être, les autres font jaillir leur propre énergie. Les énergies se rencontrent et créent une structure. Ainsi sont érigés les temples et les lieux de rencontre. Vous le savez, hormis dans la troisième dimension, la création est simultanée à l’intention, manifestation, précipitation.
S’il est une clef à offrir à l’humanité dans ce qui semble être cette transition, c’est celle de l’authenticité. Ne s’arrêter nulle part, si ce n’est au jaillissement infini de soi. Laisser les critères des modes périmés. Le plus périmé et peut-être le plus compulsif est le jugement.
Ne pas attendre, incarner. La transition ne se place pas dans la linéarité du temps. Elle est le tremplin pour sortir de la linéarité et s’établir dans la simultanéité. Elle est le tremplin de la création.
La création a sa source dans l’intensité d’attention offerte à une intention, depuis la plénitude de l’amour. S’il en est qui souhaitent que l’année qui s’ouvre voit s’instaurer la société nouvelle, puissent-ils se souvenir que la création est le don de l’intensité d’attention offerte à une intention, depuis la plénitude de l’amour. Cela en soi suffit pour que jaillisse la création.
Il est vrai, la fraternité lumineuse est prête à faire bien des dons permettant de restaurer, de régénérer. Le plus beau des dons est ce rappel que chaque être est créateur de sa création et que la création jaillit de l’intensité d’attention offerte à une intention, depuis la plénitude de l’amour. Non l’amour sentiment. L’amour structure, nature, cet amour qui est la source de l’émergence et l’aboutissement de chaque souffle, de chaque parcelle de fini.
Ne considérez pas les mondes du duel. Ne vous sentez pas concernés par le lumineux ou le sombre. Il n’est ni lumineux ni sombre pour celui ou celle qui est établi dans la pure lumière. Les jeux du duel appartiennent à ceux qui aiment les jouer. Il est un jeu bien plus simple, bien plus puissant, bien plus réel, la source de tous les jeux « Je Suis l’éternelle lumière, restaure la perfection que Je Suis, rétablis l’harmonie que Je Suis ». Non que je désire être, que Je Suis. C’est cela l’authenticité.
A travers ce qui semble être une transition, une année qui semble se terminer, une autre qui s’ouvre, célébrer l’éternel.

Auteur : Agnès Bos-Masseron
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Publié par Satyam (Profil & Articles associés)