Celui qui n’a ni début ni fin, est dans le SILENCE éternel, libre de toute attente.

N’attend rien de personne ni de rien, laisse ce qui doit être, ce qui est, puisque tout est approprié. Seul le personnage est dans l’attente, il en souffre pour la simple raison qu’il n’accepte pas ce qui doit être, il n’est pas dans cet accueil, ni dans l’accompagnement, ni dans le respect de ce qui est placé. Il n’est pas capable d’aimer ce qui est.

Alors que celui qui n’est plus dans aucune attente, n’attend rien, laisse ce qui doit être, ce qui est en place. Il aime tout d’un même amour, acceptant, accueillant, respectant et accompagnant ce qui doit être, ce qui est en place en tant que réalité, dimension ou autre. Il sait que tout est illusoire, un rêve éphémère, créant la matrice temporelle de tous les possibles.

Pas besoin de savoir ce qui se passe dans tout ce rêve éphémère, puisqu’il reçoit la lumière appropriée à ce qu’il est venu vivre comme expérience et apprentissage de tout consumer simplement avec cet amour absolu. Et c’est dans le SILENCE qu’il peut le faire, libérant l’esprit, le mental de toutes les pensées, les consumant avec amour, ne jugeant plus ce qui doit être sur le grand écran de l’éternel présent, mettant en scène la plus grande œuvre qui soit, le rêve de tous les possibles où tout est illusoire, un écran temporel de toute réalité, dimension et autre.

C’est dans le silence que nous terminons, en coupant le pouvoir de l’esprit, du mental, en mettant fin au personnage et à toute identification. Quoi qu’il arrive comme projection sur le grand écran de l’éternel présent, ce n’est pas plus vrai qu’hier, aujourd’hui ou demain, tout est un rêve. Car celui qui ne rêve plus est dans le SILENCE, dans la source éternelle de l’amour absolu, n’attendant plus rien ni personne, puisqu’il est de toute éternité, ce qui n’a ni début ni fin.

C’est en ne jugeant plus le personnage, que l’on est capable de tout accepter, d’accueillir, d’accompagner, de respecter et d’aimer d’un même amour ce qui doit être, ce qui est placé en tant que rêve éphémère. Que cela vienne du cœur ou du mental, ce qui doit être vécu, expérimenté, accompli reste l’œuvre de l’intelligence absolue de la source éternelle de l’éternel présent. Rien n’est réel, car la vraie réalité se vit dans le SILENCE.

Par Régis Raphaël Violette

Publié par Lumière qui aime tout d’un même amour (Profil & Articles associés)