Être dans l’état absolu, c’est ne pas donner d’importance à ce qui est, mais le consumer et le traverser avec amour, sans aucune attente, libre de toute identification.
Comment sortir de cet enfermement ?
On me demande comment sortir de cet enfermement pour ne pas être sous l’emprise d’une réalité, quelle que soit la dimension ou autre,
En fait, ce que nous pensons, croyons être la réalité, n’est qu’une expérience de ce qui est un rêve éphémère, et ce qui sert d’ancrage à ce monde, est le moyen d’expérimenter ce qui n’est qu’un rêve, celui de tous les possibles. Alors comment s’en sortir ? On peut essayer tous les moyens pour ne plus être dans ce qui n’est qu’un rêve, manifestant tous les possibles, mais tant que ce qui sert d’ancrage à ce monde, à cet univers, on est à la fois observateur tout en étant acteur de cette vie éphémère.
La clé pour sortir de cet enfermement ne se trouve pas dans ce rêve, ni dans aucune réalité, dimension ou autre, pour la simple raison que nous sommes cette clé. Et comme toute clé, c’est comment ne plus être victime, déstabilisé, par ce qui se manifeste sur le grand écran de l’éternel présent, qui est en fait notre propre création illusoire. Comprendre que c’est à travers cette forme humaine que nous sommes dans l’action, dans le faire, car cette forme humaine a plusieurs fonctions à remplir, penser, manger, dormir, marcher, en fait ce sont tous les sens qui sont en éveil. Nous pouvons comprendre que nous ne pouvons pas nous passer de manger, de boire, de dormir, de respirer et ainsi de suite. Tant que nous utilisons ce véhicule de matière, c’est dans le faire, dans l’action, pour l’activer il faut de l’énergie.
Nous sommes la clé, qui ouvre sur notre état absolu, où il ne peut y avoir aucune action, aucun début ni fin, une paix éternelle, ainsi qu’un amour absolu, aucun manque, aucune identification, aucune réalité, dimension ou autre, aucune vie éphémère, aucune conscience, seulement l’absolu. Alors comment être dans cet état absolu, c’est de libérer son esprit, son mental de toute identification éphémère, qui se manifeste dans le temps, dans cet espace où tout change constamment. Ce qui fait que ce véhicule, cette forme humaine se conforme au cycle du temps, on peut dire qu’hier fait partie du passé, le présent est maintenant et le futur est un présent non vécu. Donc quoi que l’on puisse penser du temps, il n’a jamais le même présent, donc ce qui se manifeste sur le grand écran de l’éternel présent change continuellement de réalité et lorsque nous sommes dans l’action, dans le faire, nous nous laissons prendre aux jeux du temps, de l’illusion de cet enfermement, de cet espace illusoire.
Alors que se passe-t-il quand on est victime du temps ? Lorsque nous nous laissons prendre par l’illusion du temps, c’est parce que nous restons identifiés à des souvenirs, des peurs, des malentendus, des prétentions, des croyances qui suivent le mental, la conscience. Ainsi ce que nous pensons, croyons et prétendons être la vérité, nous suit comme une conscience prête à réagir, à juger, à condamner ce qui se manifeste sur le grand écran de l’éternel présent. Tout est susceptible d’être jugé, identifié au passé et qui fait face à ce présent selon la conscience, qui pense, croit et prétend être. En fait, être identifié à la conscience, c’est vivre sans conscience, prisonnier des pensées, des croyances et des prétentions qui se manifestent sur le grand écran de l’éternel présent, face à ce présent, ce qui est éphémère, ce qui est illusoire. Tant que nous lui donnons de l’importance, nous sommes pris dans l’illusion de ce qui se manifeste sur le grand écran de l’éternel présent, de ce qui n’est qu’un rêve.
C’est ce qui se passe quand on se prend pour une conscience, jugeant, condamnant ce qui n’est pas acceptable, convenable, impardonnable, car ce qui se manifeste sur le grand écran est le rêve de tous les possibles, quelle que soit la manifestation de la vie, quelle que soit sa forme, son apparence, qu’elle soit humaine ou non. Le fait de croire être une conscience, on est conscient de … et on pense, on croit et on prétend que…. Alors que tout est l’interprétation de ce qui n’est qu’un rêve éphémère, en tant que conscience on croit être unique, séparé du reste, quelle que soit la réalité, la dimension ou autre, alors que tout est lié. Ce que nous jugeons et condamnons est notre propre création illusoire. Nous nous demandons pourquoi il n’y a pas d’amour dans ce monde, pourquoi ceci ou cela, sans réaliser que nous en sommes la cause, et ce qui se manifeste en est la conséquence.
Et être dans notre état absolu c’est accepter, accueillir, accompagner, respecter et aimer tout avec le même amour, cela se fait à travers ce qui sert de véhicule de matière, cette forme humaine qui sert à être dans l’action, dans le faire, non pas à juger, ni à condamner mais à manifester cet amour absolu, à traverser et à consumer le temps, l’illusion, le rêve de tous les possibles. Au lieu de penser, de croire, de revendiquer, de juger, de condamner, de critiquer ce qui est vécu par d’autres formes de vie, humaines ou non, l’important c’est de tout accueillir, accepter qu’il y ait des différences, des choix différents, qui sont à l’opposé de ce que nous croyons.
Être dans l’état absolu, c’est ne pas donner d’importance à ce qui est, mais le consumer et le traverser avec amour, sans aucune attente, libre de toute identification.
N’oublions pas que nous sommes les seuls responsables de notre état d’être, tant qu’il n’y a pas d’amour véritable, il y a des conséquences, la clé est de vivre notre état absolu dans ce qui n’est qu’un rêve éphémère, en le traversant et en le consumant. Ne cherchons personne, il n’y a que nous-mêmes, la source absolue et éternelle.
Par Régis Raphaël Violette
L’image représente bien, consumer par notre propre feu sacré, celui de l’amour absolu, notre vraie nature divine, consumant et traversant le temps, le rêve de tous les possibles.
Publié par Lumière qui aime tout d’un même amour (Profil & Articles associés)
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