Si je ne suis pas l’ange que tu attends
la musique que l’on n’entend pas
ou si peu et pourtant si présente
et que je pleure en jouant
qui est si bizarre et ouverte

que les dieux
à genoux implorent ton aveu
tes larmes incroyables
comme si dans le cirque tu te représentais

comme si les volcans
ne t’entendaient pas
et que les larmes ne sont que
l’abandon à rien

et que tu serais habité
par un courant si ludique et si lumineux
que le sens de tes gestes
ne serait que l’absurdité de toute marée

comme cela
je t’enfanterai

et au-delà
tu seras enfin
la trace inouï
de ta trajectoire
et son parfum

Verbre