Les êtres humains aspirent naturellement au bonheur. La majorité tente d’y accéder en ajoutant toutes sortes de choses : des connaissances, des idées, des expériences, etc. La sérénité et la joie profonde se trouvent à la Source de notre Être. Ceux qui y ont accédé disent que le chemin qui y mène est un chemin de renoncement et de bonheur. Quand toutes les couches apportées par les bruits du monde ont été enlevées, nous découvrons la radieuse beauté de l’Être.
La société, nous dit Sarkozy, nous invite constamment à «faire» davantage pour «avoir» plus. Et nous n’obtenons qu’un esclavage amélioré, nous n’obtenons que des chaînes plus lourdes à porter et plus difficiles à briser encore. Tant de gens se retrouvent dans une course effrénée contre la montre. Le but de cette course absurde ? Faire des milliers de choses qui vont leur permettre d’avoir des émotions, de la considération, des idées bien arrêtées sur une multitude de sujets, de l’amour, de la politique, des relations, de l’argent, du sexe, du plaisir, etc.
Au fil du temps, les gens accumulent des biens, mais aussi des souvenirs remplis d’émotions. Leur passé devient de plus en plus consistant, lourd. Pour échapper à la partie souffrante de leur passé, ils se projettent dans le futur, là où tous les rêves sont permis. Le futur devient un refuge pour les gens malheureux. Une espérance chimérique qui s’enfuit à jamais comme un horizon inatteignable.
Pouvez-vous décider ici et maintenant d’accueillir ce qui est ?
Une démarche philosophique et spirituelle est un processus de libération de nos croyances, de nos émotions, de nos identités, de tout le contenu de notre conscience. Et au bout du chemin nous nous reconstruisons. Car L’aboutissement est la réalisation qu’au cœur de toute chose, il y a le vide.
Les Bambara d’Afrique de l’ouest ont conçu l’un des mythes les plus complexes: Le vide primordial, Fu, a donné naissance au savoir, Gla gla zo. Savoir et vide constituent la force créatrice de l’univers à partir duquel commence un processus mystique d’énergie libérée et rétractée. Ce processus aboutit à la formation de la conscience humaine, principe de l’univers.
On retrouve le même enseignement de sagesse chez les bouddhistes, les grecs anciens, les celtes, les peuples chamaniques. Tous les sages et tous les enfants de la terre parlent la même langue primordiale.
Ce n’est que lorsque l’esprit se vide que l’on peut admirer son immensité intérieure et ce qu’il recèle comme merveilles, se libérer pour mieux voir. Inconsciemment et inévitablement, nous sommes aspirés par le vide. Il ne s’agit pas d’un vide dangereux, mais d’un vide plein de vie et de promesses.
C’est parce qu’au départ il y a le vide que nous pouvons créer. Il faut une pièce vide pour mettre les meubles qui me plaisent et dont j’aurai besoin. Si la pièce est déjà remplie, c’est impossible d’y ajouter quoique ce soit et d’y vivre.
Regardez votre cœur, il n’y a rien dedans. Et pourtant réside en lui un potentiel immense, une formidable puissance de vivre et de vaincre. C’est pour cela qu’il peut aimer. Votre cœur est un espace vide et aimant qui peut accueillir toutes choses. Si votre cœur est rempli de tristesse ou d’enthousiasme, comment pourra-t-il accueillir la beauté d’un coucher de soleil ou le sourire d’un enfant. Pour accueillir, il faut un espace vierge, le plus vierge possible.
Les trois caractéristiques de l’être sont : la vacuité (le vide), le silence et l’immobilité.
Voulez-vous vivre dans la plénitude du moment présent ?
Si oui, vous devrez cesser d’accumuler des connaissances et commencer à voir en direct ce qui est. Je parle de voir sans préjugés et sans croyances. De voir sans juger, ni condamner, sans aimer ni détester. Simplement accueillir ce qui est, tel que ça se présente. C’est cela le véritable amour, accueillir sans volonté que ça disparaisse ou se transforme. Être avec quelque chose et rester avec, tout simplement. À partir de l’être, vous pouvez accueillir inconditionnellement. À partir de l’ego, ce n’est pas possible, car l’ego juge continuellement. L’ego veut tout contrôler. L’ego est un fasciste. L’ego, nous dit le Bouddha, n’est pas la personnalité.
Vous doutez de pouvoir accueillir inconditionnellement ?
Rappelez-vous que fondamentalement vous êtes un être. Votre véritable nature est donc vacuité, silence et immobilité. Vous n’avez rien à faire pour cela, c’est déjà là. C’est là depuis toujours. En vous et à jamais. Il est possible que vous croyiez le contraire. Rappelez-vous que vous pouvez changer une croyance, mais pas votre nature véritable.
En se libérant de nos vieilles peaux comme un serpent, nous arrivons à vivre de plus en plus dans la nudité de l’être. Vivre dans la nudité de l’être c’est vivre sans filet, sans aucune protection. C’est là que nous sommes nous-mêmes et vrai. L’âme n’a pas besoin d’habits mais d’amour et de sagesse. C’est dans la nudité de l’être que se trouve la plénitude du moment présent, le secret des secrets, le savoir des savoirs, le bonheur éternel.
Magnifique vraiment !
Gratitude.
Je trouve cela magnifique,à partir de ce que j’ai lu tout est évident,je pense que tout le monde devrait connaitre cette vérité,merci et surtout continuer.
Merci
Je ne suis pas d’accord sur tout commme se trouver mieux lorsque l’on a pas d’enthousiasme c’est une si belle qualité lorsque l’on l’a. et le sourire d’un enfant c’est joli certe mais la joie profonde je ne la ressents pas peut etre que quand c’est son enfant cela a plus d’impacte.
Oui merci pour ce bel article
Oui aussi, c’est vrai que le détachement gagne a etre croisé au bonheur en méditation, c’est plus efficace et plus doux. Amour amour…
De sainte maresville, il n’y a guere d’autres solutions pour trouver ce que tu cherches que la méditation. Et tout spécialement des méditations qui générent de l’amour et de la paix… de la joie.
C’est long, mais les choses changent peu a peu ^_^ en nous
Merci