בס״ד

Beaucoup de gens qui se prétendent « antisionistes » sont incapables de vous dire « Qu’est-ce que le sionisme ? D’où vient cette philosophie ? », et à cause de cela naissent des amalgames malheureux qui ne servent personne, si ce n’est les sionistes eux-mêmes, car les sionistes peuvent jouer sur ces amalgames afin de nourrir une haine inutile et éviter de se faire démasquer. Comment peut-on se prétendre « antisioniste » sans même savoir contre quoi on s’oppose ? Comment peut-on se prétendre « antisioniste » sans même connaître l’histoire du mouvement contre lequel on dit s’opposer ?

La Torah nous enseigne que D.ieu donna la Terre Sainte au peuple juif à la condition que ceux-ci obéissent, respectent et mettent en pratique les lois et commandements contenus dans la Torah, car sinon, la Terre Sainte leur serait enlevée et ils seraient envoyés en exil. Malheureusement, le peuple juif n’a pas obéit aux commandements de la Torah et multiplia péchés sur péchés. À cause de cela, comme D.ieu nous l’avait averti, les juifs furent chassés de la Terre Sainte par décret Divin (après la Révolte Judéenne de l’an 135 de l’E.C.) et envoyés en exil, condamnés à vivre dans toutes les nations du monde sous domination des non-juifs jusqu’à la venue du Messie. Le peuple juif accepta pendant des siècles ce décret de l’exil, jusqu’au 19ème siècle.

Le sionisme est un mouvement fondé par un hérétique mécréant appelé Théodore Herzl יש״ו, en 1896, dont le but est de promouvoir le retour des juifs vers la Terre Sainte, ou « Sion », un nom employé dans la Bible pour désigner la ville de Jérusalem en particulier, et la Terre Sainte en général.

Le nom de « Sionisme » vient de la colline de Sion, la colline sur laquelle était située le Temple de Jérusalem.

Ceux qui soutiennent cette idéologie de retour des juifs vers la Terre Sainte en dépit du décret de l’exil sont appelés « sionistes. »

Aujourd’hui, il y a beaucoup de confusion concernant la signification du terme « sionisme. » ce mot signifie à présent différentes choses en fonction des personnes interrogées.

La raison à cette confusion est qu’historiquement parlant, le sionisme fut un mouvement créé et dominé par des « juifs » sécularistes et athées. Herzl יש״ו et l’écrasante majorité de ses associés étaient des « juifs » assimilés, qui ne croyaient ni en D.ieu ni en la pratique de la Torah. Certains sionistes étaient de virulents opposants de la religion et considéraient la Torah comme quelque chose de dépassé et de superstitieux qui n’avait plus sa place dans leur monde moderne, ni dans l’État Sioniste qu’ils souhaitaient créer. Cette idéologie n’avait donc RIEN A VOIR avec la religion juive, bien au contraire, le sionisme était une philosophie anti-religieuse.

Mais l’essence du sionisme n’était pas entièrement laïque et séculière. Certaines personnes religieuses commencèrent à se dire que le retour des juifs vers la Terre Sainte était l’accomplissement de prophétie et une étape qui initierait la Rédemption et rapprocherait la venue du Messie. Des juifs religieux commencèrent alors à soutenir le mouvement sioniste, tout en s’opposant à son aspect irréligieux ! C’est cela qui a donné au sionisme une nouvelle définition et fait croire aux gens que « sionisme » et « judaïsme » sont liés.

Certains juifs emploient aujourd’hui le mot « sionisme » comme synonyme du sécularisme Israélien, et supportent donc l’État Sioniste tout en prétendant être antisionistes. La seule chose contre laquelle ces gens s’opposent, c’est le fait que l’État Sioniste ne soit pas assez religieux à leur goût. Ces gens espèrent qu’un jour l’État Sioniste sera dominé par les partis religieux et que seule la loi de la Torah (telle que eux l’interprètent) sera la seule loi valable dans le pays. Ces gens sont ceux qu’on appelle « sionistes religieux », et entrent dans cette appellation des gens tels que les colons de Cisjordanie, les Kahanistes, les Loubavitch ou encore l’Agoudah. Ils croient que le seul problème avec l’existence de l’État Sioniste soit qu’il ne soit pas assez religieux, et que le rendre religieux le rendra « Casher. »

Mais que le sionisme soit laïc, séculier ou religieux, le sionisme est une idéologie à laquelle s’oppose la Torah. Les juifs, selon la Torah, n’ont pas le droit de se rebeller contre les nations, de s’émanciper de l’exil par leurs propres moyens, d’immigrer en masse vers la Terre Sainte (Palestine) et fonder un État Juif en Terre Sainte. En utilisant des textes de la Tradition Juive (Torah, Talmud, Midrash, les Meforshim, etc.), nous démontrons ici, sur ce blog, que l’idéologie sioniste va à l’encontre des enseignements de la Torah, et que c’est une idéologie à laquelle se sont opposés les Rabbins de toutes les générations.

Il y a eu des centaines et des centaines de Rabbins qui, durant le siècle dernier, se sont levés et ont dénoncé le sionisme et le mouvement sioniste. Mais à cause de l’ambigüité du terme « sionisme » et des nombreux préjugés qui se sont profondément développés et encrés dans les esprits des gens (comme par exemple « Tout juif est forcément un sioniste »), ces messages des rabbins et du Judaïsme authentiques ont du mal à être entendus par le grand public. Et les sionistes profitent de cette confusion et de ces préjugés pour servir leur cause.

Vous pouvez également lire les deux articles suivants pour en savoir davantage :

Différences entre Judaïsme et Sionisme

Différences entre Judaïsme et Sionisme (Deuxième Partie)

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