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Je vous invite à prendre connaissance d’un article paru dans « Le Monde », qui nous informe d’une mesure que je trouve extrêmement grave. Les diabétiques soupçonnés de ne pas suivre leur régime (c’est-à-dire ceux dont le taux de glucose augmente au-delà de la « norme » prévue par la loi hongroise – on se demande comment on peut définir une telle « norme », d’ailleurs) se verront, je cite « refuser l’accès aux médicaments les plus efficaces (insuline analogue) et devront se contenter des traitements à base d’insuline humaine, moins performants et provoquant davantage d’effets secondaires ».
Vive la dictature de la technocratie et de l’argent, et mort au « bas peuple » !! Voilà le fond du message.
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L’important c’est de le faire savoir.
Journal Le Monde
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Je ne suis pas complètement contre cette idée.
Il faut que les gens se prennent en main et fasse leur part de gestes pour recouvrer la santé. Et je m’explique. Je ne parle pas ici des maladies pour lesquelles le malade ne peut rien faire sinon réclamer des soins médicaux.
Jwe parle des gens qui ne font rien pour s’aider à guérir.
Les gens doivent se responsabiliser. Et je parle également de ceux qui font de l’embonpoint qui refusent de faire de l’exercise refusent de soigner leur alimentation et quand les maladies sortent ils courent chez le médecin pour avoir la pilule miracle qui va les faire maigrir.
Je parle de ceux qui ont un cancer du poupon ou ont un des cas de cancer du poumon dans leur famille et continuent de fumer et ces mêmes personnes lorsqu’elles tombent malades demandent des soins gratuits pendant des années pour soigner et guérir leurs maux.(Ici au Québec).
Je suis contre toute dictature mais il faut quand même que chacun se responsabilise face à ses besoins et s’aide de son mieux avant de réclamer des soins gratuits ou alors que ces gens se fassent soigner au privé et qu’ils payent pour leur manque de volonté à d’abord s’assumer.
Si chaque individu avait une conscience morale il y aurait moins de lois pour nous obliger à d’abord se responsabiliser avant de crier au secours…
Ton point de vue est très juste, et je le partage en partie (
). Simplement, je me méfie des dérives que cela peut engendrer, dérives dont les auteurs pourraient même reprendre ces arguments pour les justifier, en obligeant les gens à se responsabiliser. Tu me diras, tant mieux ou tant pis s’il faut en arriver là, du moment que la conscience des gens évolue.
Seulement, je ne suis pas persuadé que cela la fasse évoluer. Cela donnera à ceux qui « se laissent aller » des arguments de victimes supplémentaires. L’élévation du niveau de conscience passe à mon sens par d’autres chemins que les dirigeants n’ont nullement envie de déblayer.
Et au final, même si ton raisonnement se tient en théorie, il n’est pas applicable. Augmenter le prix des cigarettes pour faire baisser la tabagie en est un exemple. Hypocrisie technocratique. Car n’est-ce pas encore une fois qu’une question de fric ?