Intéressant article de la Tribune publié ce… 25 juillet : – ) vu par notre lecteur Spartacus, et qu’on peut analyser autrement :

« Créé après la crise financière, le Fonds de Résolution Unique (FRU ou SRF en anglais), doit monter en puissance sur 8 ans pour atteindre au moins 1% des dépôts de la zone euro fin 2023. Les établissements de crédit des 19 pays de la zone euro doivent y contribuer en fonction de leur taille, de facteurs de risque, etc. Les banques de la zone euro, surtout les plus grosses, ont dû verser 7,5 milliards de plus depuis un an à ce dispositif de réserves en cas de faillite d’un établissement. Les Françaises râlent contre l’opacité des calculs et leur contribution trop lourde : plus de 30% du total …

il doit monter en puissance sur 8 ans jusqu’en 2023 pour atteindre un montant estimé à 55 milliards d’euros. Les établissements de crédit, et certaines entreprises d’investissements, des 19 pays de la zone euro sont tenus d’y contribuer.« 

A ce jour le fonds n’a que 25 milliards d’euros, disponibles pour être prêtés à une ou plusieurs banques en difficultés…

(c’est dingue)

Le souci est qu’elles sont TOUTES ou presque en difficultés aujourd’hui.

Cela vous donne une bonne idée de la mascarade mise en place par Bruxelles et Francfort. Et vous comprenez pourquoi les banques french râlent, elles doivent sortir 300 à 400 millions chaque année pour le mettre dans ce « pot commun »

Regardez cette ligne de la Tribune : « Le Crédit Agricole s’était d’ailleurs plaint en mai dernier de la forte augmentation de sa contribution au Fonds de résolution unique. Au premier trimestre, le groupe bancaire mutualiste a dû verser 359 millions d’euros au titre de sa contribution au FRU, en hausse de 29,5%. Le directeur général de Crédit Agricole S.A., l’entité cotée en Bourse, Philippe Brassac, avait alors dénoncé « une certaine opacité des factures par pays » dans la fixation des contributions versées ».

Bref les banques françaises sont obligées de raser les clients encore plus.

Techniquement, elles vont prendre 1% sur les comptes pour les mettre au pot commun. En effet, ne pensez pas qu’elles prennent cet argent sur leurs bénéfices… Lire ici La Tribune pour le croire.

Pierre Jovanovic