Dire oui à être le mystère

Beau était le partage de la passion de l’autodépassement éternel. Nous aimons vous accompagner. Au-delà de ce que vous entendez, nous aimons vous accompagner pour vous rappeler simplement le sens réel d’être humain, le sens réel de vivre incarné dans ce monde qui semble tridimensionnel jusqu’à ce que l’on change son propre regard et que l’on perçoive au sein de la tridimensionnalité d’autres horizons, d’autres points de vue, d’autres dimensions.

Ces points de vue s’autodépassent éternellement. Nul n’est jamais arrivé et nul n’arrivera jamais à encapsuler la grandeur divine à travers un ressenti ou un mode de vie. La grandeur divine, la splendeur de l’Être, reste cet éternel au-delà. La passion de l’incarnation est qu’à travers l’incarnation, cet éternel au-delà, éternellement, se découvre encore et toujours avec des milliers de facettes, de visages, d’angles, de points de vue, pour réaliser encore et toujours éternellement un niveau toujours plus intense de perfection.

La perfection n’est pas figée. On n’arrive jamais à la perfection, on est la perfection et la perfection par nature est infinie, ouverte. Déposer le mental comme on dépose les chaussures au pied d’un temple ou au bord de la mer de sable. Marcher dans le sable, s’émerveillant de la beauté de chaque grain, aller vers l’océan et s’émerveiller de la beauté des vagues, la pureté de la beauté. Déposer le mental comme on dépose les chaussures au pied d’un temple pour accepter cette invitation éternelle de terre inconnue qui se découvre elle-même, s’ouvrant sur un autre inconnu, plus de beauté, plus de perfection vers l’infini.

Cette simple passion de la découverte, cette passion d’apprendre, d’écouter, cette émulation, ouvrent à cette autre façon de vivre où le critère n’est plus le figé du connu, le critère est l’invitation de l’inconnu. La passion est d’embrasser l’inconnu comme on se jette dans les vagues, sachant que la vague toujours nous ramène au bord du rivage et s’ouvre à une autre vague. La passion d’apprendre, d’écouter, la passion de la découverte. Non une personne qui, à partir de critères connus, voudrait bâtir un château de connu.

La personne s’offre à l’Être pour se découvrir dans sa beauté, dans sa pureté, dans son mystère. Déposer le mental comme on entre dans un temple pour écouter le mystère. L’on ne connaît pas le mystère, l’on ne peut que l’incarner et on réalise que Je Suis le mystère qui s’autodécouvre. Et la connaissance s’ouvre vers d’autres infinis. L’on ne perce jamais le mystère, on est le mystère. Le mystère s’ouvre éternellement vers d’autres infinis, d’autres niveaux de connaissance, amour, silence. C’est cela vivre, n’est-ce pas ?

L’humanité a cru contrôler le connu pour conquérir l’inconnu, mais l’inconnu ne se conquiert pas, il se vénère. On vénère l’inconnu avec infiniment de respect et de dévotion, parce qu’à vénérer l’inconnu, on s’ouvre à être le mystère du feu vivant. On ne conquiert pas l’inconnu, on le sert à travers l’incarnation. A le servir, il se révèle, gardant sa nature d’au-delà du connu. Il se révèle et l’on se fond dans le mystère du vivant, le mystère de la vie qui est le tout et le silence, et le mystère de l’amour qui est le feu vivant, la passion incarnée.

Qui pourrait prétendre connaître l’amour ? L’amour ne prétend pas connaître l’amour. L’amour sert l’amour en l’incarnant. L’incarnation, pourrait-on dire, est adoration. Nous le disons souvent, n’est-ce pas ? Que signifient ces mots ? Adorer n’est pas aimer comme on aimerait une poupée, la mettant dans une boîte, adorer est vénérer la nature d’inconnu, l’infini, l’éternel. L’adorateur et l’adoré se fondent, et Je Suis le mystère du vivant qui s’autodécouvre, gardant son visage d’infini, s’autodécouvre éternellement, d’autres infinis, d’autres horizons, éternellement.

Ce qui fait que celle qui sert de porte-parole perçoit et entend, c’est sa passion pour le mystère. A tout offrir au mystère sans vouloir le maîtriser ou le contrôler mais le servir, on le sert. Servir ouvre, et l’ouverture est au sein de l’union. Déposer le mental, déposer le savoir comme on dépose les chaussures au pied d’un temple et entrer seul. Le feu de l’amour, la passion de découvrir, car la passion de découvrir est inhérente à la nature de l’Être. La passion de découvrir est le diapason juste pour que fonde la rigidité de la matière et que s’ouvre la fluidité de la danse de l’éternel inconnu qui découvre ses mille visages et s’émerveille, et se reconnaît, reconnaissant toujours sa nature d’inconnu.

Être le feu vivant, être le feu d’amour, le feu d’amour de cet inconnu qui s’autodécouvre avec passion et vénération, sans vouloir conquérir ou encapsuler, comme des papillons devant lesquels on s’émerveille puisqu’ils volent libres dans le vent de l’amour.

Nous aimons vous accompagner avec tendresse et joie infinie. Nous aimons vous accompagner pour vous rappeler le sens d’être humain. L’être humain, merveilleusement seul de cette solitude qui se sait le tout, qui s’autodécouvre et se reconnaît, sachant que la connaissance est infinie, que la découverte est infinie. On ne conquiert pas l’infini, on ne peut que le servir, s’incliner, se fondre, être l’infini qui entre en relation avec lui-même à travers cette connaissance qui s’appelle l’amour, car l’amour et la connaissance sont un.

Il est vrai, il semble que nous vous amenions en terre inconnue, d’autres modes de fonctionnement, d’autres lois, d’autres paradigmes. Vous vous rappelez l’art de vivre, simplement.

Nous aimons que celle qui sert de porte-parole ne mette aucun écrin, ne rattache à aucun connu, transmette simplement avec innocence, le souffle de l’inconnu qui la traverse. A s’exposer ainsi encore et toujours au souffle de l’inconnu, on apprend à le regarder et à le reconnaître sans l’enfermer dans aucune croyance figée, sans le conquérir. On apprend à le reconnaître et à se fondre dans cet infini qui se reconnaît lui-même. La reconnaissance n’est pas mentale, la reconnaissance a lieu au temple du silence. Et exulte la joie, et exulte le cœur de cette reconnaissance qui ouvre vers d’autres inconnus, d’autres infinis. Nul n’arrive jamais nulle part.

Nous aimons vous accompagner avec joie et tendresse pour vous mener sur cette rive de l’infini et vous apprendre à diriger la barque de l’incarnation dans l’eau de l’infini. Une autre façon de ramer peut-être, un autre mode de fonctionnement. Ne pas se cramponner à de vieux paradigmes qui s’effondrent. Oser dire oui à être éternellement neuf, émerveillé, le feu de l’amour et se reconnaître dans d’autres infinis qui ouvrent vers d’autres infinis, et regarder tout ce qui semble un sommet d’infini pour s’ouvrir vers un autre infini. L’ouverture est éternelle.

L’on ne conquiert pas l’infini, on ne peut que le servir, le vénérer et l’incarner, et s’émerveiller reconnaissant tout ce que l’on croyait être les perles de la vie, la perle liberté, la perle de l’amour, la perle de connaissance, les reconnaître dans leur nature d’infini.

Nous aimons vous accompagner avec joie et tendresse dans ce qui semble être le grand virage où l’humanité quitte le contrôle du faux savoir ou du faux connu pour embrasser avec passion la découverte de sa propre nature, la vie.

Déposer les faux savoirs, les énergies crispées, les croyances pour être éternellement ouvert avec innocence et se fondre, à travers cette connaissance qui est l’amour, se fondre pour être l’infini et se découvrir en s’autodépassant éternellement. Cela semble abstrait peut-être, pourtant c’est cela le concret de la vie.

N’oubliez pas la puissance et la beauté de l’attention. L’attention donne vie. Offrir la puissance de l’attention à ce qui est l’intention première de l’incarnation, être l’infinie puissance de l’amour. Cela est concret, n’est-ce pas ?

Et aujourd’hui (jour de la fête des mères) dans le cœur des mères est la célébration de cette infinie puissance de l’amour. Lorsque le bébé naît, la mère sait, n’est-ce pas, l’infinie puissance de l’amour qui dépasse le connu. On regarde le corps du bébé et l’on entend son âme. L’infini exulte à travers l’âme, et l’on se reconnaît. Là on entre dans le mystère, et l’on dit oui à être le mystère. Comment peut-on oublier ?

Nous aimons rappeler à l’humanité, le feu de l’amour est l’éternel mystère qui s’autoconnaît et s’autodépasse éternellement, à travers le concret de l’incarnation. Car concrète est notre invitation. L’infini, comprenez-le, n’est pas éthéré, l’infini est concret, l’infini est la vie. Le feu de l’amour est concret, plus concret que vos matières. L’attention donne vie. L’attention donne vie pour qu’éclose l’intention première à travers l’incarnation.

Nous l’avons dit souvent, l’heure est proche où nous marcherons concrètement main dans la main, vous et nous. Nous nous regarderons avec l’œil intérieur et nous reconnaîtrons. Souvenez-vous, regarder avec l’œil intérieur est garder l’attention offerte au feu de l’amour, car nous offrons tout éternellement au feu de l’amour. Nous ne regardons que cela. A travers toutes les formes ou le sans forme, nous n’honorons que cela.

Comprenez-le, l’une des clefs maîtresses pour ouvrir la porte de ce monde qui semble inaccessible alors qu’il est omniprésent, est de diriger son attention sur la fréquence ou l’énergie correspondant à ce monde. Vous savez, comme vos radios, vous réglez la fréquence.

Nous aimons vous accompagner pour vous rappeler comment régler la fréquence. La première étape est d’être présence. Être présence est être infiniment ouvert, infiniment ouvert à ce feu d’amour qu’est la présence, ici, maintenant, à travers la structure du corps, l’attention tout offerte à être le feu de l’amour. Cela implique lâcher prise de bien des faux savoirs, de bien des contrôles. Oser se dresser, pure présence, sans attente, dans l’éternel service de celui ou celle qui se sait l’amour et qui aime éternellement, gratuitement, infiniment, la simple joie de servir l’infini en l’incarnant. Vous avez là la juste fréquence.

De cette juste fréquence, vient tout un art de vivre son quotidien autrement depuis la fluidité d’être le feu de l’amour, et la fluidité fait résonner la fluidité. Ne croyez pas que vous guidant vers l’infini, nous vous guidons vers l’abstraction. Nous aimons vous ramener à l’art de l’incarnation. Pour retrouver l’art de l’incarnation, il convient de lâcher prise. Lâcher prise des faux savoirs, des rigidités, du contrôle, être dans chaque moment d’éternité éternellement neuf, ouvert, être service, être amour qui se reconnaît. Être service n’est pas être servitude, être service est être ouverture, être le un, être la plénitude qui se reconnaît, exulter de la joie d’être le vivant qui s’autodépasse éternellement. Être service n’est pas être servitude. Être service est être liberté.

Pour la beauté de votre partage, nous vous remercions. Nous vous saluons.

Agnès Bos-masseron