(P 130, image extraite du livre*)
Introduction :
Dans les cérémonies d’initiation il y a, semble-t-il des constantes, et celles-ci semblent inhérentes à la nature même de l’homme, et non pas de l’époque à laquelle elle se passe. Par exemple celle d’une princesse égyptienne dans « Initiation » d’Elisabeth Haich ressemblera étrangement à celle offerte par Mama Tchïa dans « *le voyage sacré du guerrier pacifique » pour Dan Millman : chaque chakra demandera à être ouvert et contrôlé, et pour cela l’être humain passera par une épreuve onirique (astrale) réelle et puissante qui ensuite permettra d’accéder au niveau suivant, du bas vers le haut jusqu’à la réalisation de la surconscience de l’individualité ou Soi.
De la même façon, il semble qu’il y ait en nous trois moi, trois consciences « énergies » distinctes de nous-même. Leurs connaissances et conscientisation permet de comprendre beaucoup mieux ce que nous sommes, et ils ont aussi l’avantage de rendre plus logiques nos aventures humaines.
Nous les présentons ici comme réels, il s’agit de :
L’enfant intérieur, le conscient (ou mental) et le moi supérieur.
En correspondance ils sont : l’instinctif (subconscient ou inconscient), la pensée analytique et l’intuitif (ou surconscient).
Le mot surconscient est proposé ici car évite l’amalgame de « l’inconscient » qui ne précise pas précisément si les informations proviennent du moi du haut, ou du bas.
Ils pourraient être rapprochés du ça, moi et surmoi de la psychanalyse, bien qu’une analyse particulière devrait être réalisée pour les accorder parfaitement, ce qui n’est pas fait ici.
L’enfant intérieur, le bas du corps
Le premier moi est présenté comme l’enfant intérieur, appelé aussi moi basique, enfantin ou vital. C’est celui de l’instinct dans toute sa spontanéité comme pour les petits oiseaux par exemple. Il est comparable au subconscient en psychologie. Il n’apparaît pas directement à la conscience, mais peut être contacté assez facilement par des personnes médiums, ou soi-même si on le souhaite…
L’enfant intérieur cherche à être protéger, aimer, il veut être heureux, reconnu et en paix. Il cherche aussi à s’amuser. Il n’a pas vraiment de logique et est essentiellement émotionnel. Une personne trop axé sur son enfant intérieure deviendra soumise à ses émotions qui prendront alors une trop grande importance par rapport à sa vie.
Aussi ses tendances à la jouissance pourront l’amener à égarer l’être dans des chemins dangereux qui devront être payés ensuite (plaisirs de vice, de la destruction…). Il a besoin d’être aimé, mais aussi d’être discipliner, éduquer, entouré, épaulé et rassuré…
Etre à l’écoute de ses souffrances passées, et lui expliquer pourquoi les choses se sont passées comme cela aide beaucoup, il comprendra bien les problématiques. Et de ma propre expérience, il pourrait même vous écouter les yeux ronds et acceptera les choses assez facilement à condition de bien les lui présenter. C’est vraiment comme un enfant, il en a toutes les caractéristiques.
Il est donc relié aux trois premiers chakras : l’instinctif et pulsionnel de vie, le sexuel et créateur, le solaire et joyeux.
Notre enfant intérieur semble aussi fusionner en quelque sorte avec les autres enfants intérieurs qui sont à notre proximité, faisant ainsi une sorte de super enfant intérieur, chacun influençant les autres. En soignant son enfant intérieur, l’on soigne donc celui des autres en même temps.
Se connecter à l’enfant intérieur
Détendez-vous dans la position qui vous sera la plus favorable, essayez d’élever votre conscience et de lâcher votre mental. Une fois cela fait au moins un peu (ou beaucoup), essayez de contacter le bas de votre corps sans vouloir lui faire prendre une forme spéciale.
Il est possible que l’enfant intérieur apparaisse alors sous une forme très différente d’un enfant, si c’est le cas, ce n’est pas un problème, et demander lui de vous offrir un message… Avec le temps, ou tout de suite, un dialogue peut être installé qui pourra être utile dans de nombreuses circonstances de la vie.
Le moi conscient, personnalité et conscience
Le deuxième moi est le conscient, appelé aussi mental. Il peut être considéré comme un robot qui analyse et étudie le monde, et est l’outil qui permet de le comprendre, de le simplifier et de le classer pour l’ordonner. C’est la part réflexive de nous-même. Une personne qui sera trop axée sur le mental ne fera confiance qu’à sa logique, à ses réflexions et sa base réflexive, et ignorera les informations subconscientes et surconscientes.
Le moi est-il l’égo ?
Oui et non. Oui dans le sens ou un mental négatif sera considéré comme l’égo. Tandis que ce même mental purifié et bénéfique sera tout simplement la personnalité consciente. Sans le moi, une personne ne pourrait s’exprimer et resterait dans des flux non-exprimables.
Un saint ou un bouddha utilise le moi conscient, tout en étant dans le Soi à son origine.
Le moi est-il un faux ami ?
Oui quand celui-ci empêche de progresser et de voir au-delà :
Par exemple une personne peut être dans une situation appelée « le déni », son mental poussé par une attitude et des égrégores particuliers lui disant : tout va bien, « je » vais très bien ; alors que tout son corps, son enfant intérieur et son âme sont aux abois.
D’autre disent : j’ai tout ce que je veux, et pourtant je ne suis pas heureux(se). Ceci peut être soigné par la prise en compte des activités et besoins supérieures de l’âme, qui ouvriront les horizons du quotidien vers de nouvelles lumières et puissances.
Voici donc toute la subtilité, ce qui nous permet de grandir et de comprendre tellement des choses, c’est cet outil précieux d’analyse donc, mais il peut aussi être à l’origine de blocages si l’on ne prend pas de distance par rapport à celui-ci.
Bien qu’essentiel dans le processus de compréhension du monde, la quête de la connaissance et du bonheur est d’arriver à le dépasser par un processus d’éveil, pour révéler l’entièreté de ce que nous sommes.
Chose très importante : plus le moi sera de type égotique (égoïste), plus il s’opposera à son démasquage en tant que simple outil de l’être. C’est pourquoi la recherche de l’humilité est primordiale pour son dépassement, et permet d’évoluer vers des égrégores plus élevés, et facilite la progression spirituelle.
Le moi n’est pas relié à un chakra particulier, il est l’âme sans être l’Âme (le Soi) et semble se trouver plus présent au niveau du cerveau (de la tête) compte tenu de la puissance des chakras supérieurs (hypothèse à vérifier).
Le yoga de Mama Tchïa précise aussi un grand saut au niveau au-dessus du troisième chakra (voir schéma), celui qui permet d’atteindre le niveau du cœur.
Le quatrième chakra, celui de l’amour, est le centre de gravité de l’être subtil et permet d’unifier tout l’être vers la providence et le bonheur.
C’est vraiment le chakra des réalisations des désirs. Pour en savoir plus, voir les articles :
choix-realite.org
choix-realite.org
L’ouverture du chakra du cœur est un grand pas vers la liberté du soi, et ultimement mène à la réalisation.
Le moi supérieur : les chakras du haut du corps
Le troisième moi est le moi supérieur qui se révèle comme surconscient ou intuitif. Il se trouve au-delà du temps et de l’espace, et est en connexion avec tout l’univers et toutes les âmes.
C’est la partie supérieure ou Âme qui évolue avec l’âme dans son sens large, bien que son essence soit invariable.
Elle est l’expression de notre partie la plus élevée dans un contexte particulier, celui où nous sommes : elle est au-delà, et de l’au-delà.
Pour augmenter sa connexion au moi supérieur, il faut donc favoriser l’ouverture des chakras supérieurs tous en purifiant ses corps subtils. Il s’agit d’un travail global de perfectionnement et d’amélioration de soi pour atteindre le Soi.
Tout le jeu du yoga ou de toutes voies spirituelles et de faire fusionner les trois moi, sachant que le moi supérieur prend alors le contrôle total de l’être dans sa totalité, et l’être devient bouddha ou un saint. Nous ne faisons alors plus qu’Un avec le monde et l’univers, mais tout en restant une individualité particulière avec la joie de vivre de l’enfant, avec un cœur ouvert et une conscience omnisciente.
Aussi une personne réalisée n’est plus soumis au monde de la matière, et elle n’est plus obligée de s’y réincarner. Il ou elle pourra cependant encore le faire pour aider d’autres âmes à progresser.
Sommes nous libre ou bien soumis à notre destinée ? :
(L’on est lié quand l’instinct procède de la soumission, du « laisser faire », aux envies de l’enfant intérieur.)
Une personne ayant tous ses chakras ouverts et équilibrés sera une merveille de la nature, elle sera en parfaite adéquation avec le monde et l’univers et en profitera d’une manière indescriptible. C’est ce que nous pouvons tous faire, il suffit pour cela de le vouloir et de maintenir ce cap (parfois pendant plusieurs vies). C’est alors la descente de la divinité sur la terre, et l’être humain rayonne alors de bonté, d’amour et de paix ; c’est un maître, un initié. Et si tous les hommes étaient comme cela, ils reprendraient tous les pouvoirs de création qu’ils ont abandonnés en passant par les stades de vies dits inférieurs, et ce serait alors un nouveau paradis sur terre.
Impossible ? Bisounourserie ? Mettez à l’épreuve les enseignements initiatiques et spirituels, et vous verrez…
Que Dieu vous bénisse…
Donc nous avons la possibilité de faire se fusionner en nous les deux grands forces de l’univers…
Selon les termes indiens, la (ou le?) Shiva, l’inconnaissable dont tout est issu qui descend du ciel, et la Shakti, l’énergie de vie qui remonte par le bas et qui toutes deux peuvent s’assemblent dans le coeur, par et dans l’amour.
Mais quels efforts pour y arriver (en fonction du karma), que de tribulations et de travail…
Ainsi nous avons tous cette double origine divine séparée à la naissance dans l’illusion de la maya, et comme elles sont toutes deux une partie de notre individualité et conscientes, elles nous transmettent leurs messages que l’on peut écouter ou non : le surconscient (Shiva), et le subconscient (Shakti).
Tout devient alors logique et les deux pôles de notre individualités, modulables en leurs expressions, n’attendent qu’une chose : s’assembler, fusionner.
Onzième figure alchimique
[…]
Il possède un Fils unique
Qu’il aime de tout son coeur
Avec douleur, il le confie à son Guide
Qui doit conduire le Fils
En quelque lieu qu’il désire et veuille.
Le guide adresse au Fils ces paroles :
« Viens je vais te mener là-bas,
Tout en haut du sommet d’une montagne
Afin que tu aprennes à connaitre le monde entier
Et que tu puisses contempler l’univers et la mer immense
Car tu prendras plaisir à ce vaste spectacle.
Aussi te conduirai-je vers les cimes
Jusqu’à ce que nous arrivions aux portes du Ciel. »
[…]
[u]Père, Fils et Guide se tiennent par les mains
Ici l’on comprendra l’Esprit, le Corps, et l’âme.[/u]
C’est à dire le moi supérieur, l’enfant intérieur et le conscient.
[…]
Et comme il avait vu ces merveilles,
Alors le souvenir de la douleur de son Père lui revint
Il prit en pitié sa grande détresse
Et il désira descendre de nouveau dans son sein.
Merci tomtom
Et certains disent que les mathématiques ne servent à rien…
youtube.com
(cadeau)
Bien sur que si tomtom….
Huitième figure alchimique
On trouvera une Forêt dans les Indes
Où sont liés ensemble deux Oiseaux.
L’un est Blanc, l’autre Rouge.
Ils se mordent tous deux à mort,
L’un dévore entièrement l’autre.
Ils seront changés en une blanche Colombe
Et de la Colombe naîtra un Phénix
Qui aura perdu sa forte noirceur et sa nature périssable
Et pris ainsi une vie nouvelle.
Dieu lui a donné une force et une puissance telles
Qu’il vit désormais délivré de la mort
Et nous apporte la richesse et la santé
Afin qu’avec lui nous fassions paraître de grandes merveilles
Que nous décrivent profondément les Sages.
–
[i][b]Les deux Oiseaux, Corps et Esprit,
[ c’est à dire le ça et le surmoi ]
S’entre-dévorent, il le faut.[/b][/i]
[…]
Le corps est rendu blanc par le travail ; l’Esprit est vraiment fait rouge par l’art. L’oeuvre tend à la perfection de leur nature et c’est ainsi qu’est préparée la Pierre des Philosophes.
