Il n’y a nulle part où s’élever, nulle part ou aller, rien à assimiler, à apprendre ou se souvenir. Et pourtant en observant ce que tu crois devenir à partir du silence intérieure d’où émerge toute pensées et créations ; En écoutant la douce voix qui peut passer quand les murs d’opinions et de jugements s’abaissent.

L’impression dominante sera de s’élever, d’aller de l’avant, d’assimiler quelque chose qui n’était pas là avant, d’apprendre un état d’être qui semblait non naturel, de se souvenir de son identité qui était incroyable il y a peu. Ces impressions qui peuvent venir, disparaître, s’étouffer elle même ou s’épanouir ne sont que transitoire dans un temps linéaire défini.

En vérité, tu es déjà ce que tu es. Pourquoi essayer d’être ce que tu es déjà ? Pourquoi penser à des méthodes ou des techniques qui te permettrons d’atteindre très loin là haut ou longtemps plus tard ce que tu es déjà ici et maintenant? Pourquoi établir et penser qu’il sera difficile ou facile d’être là dans ce moment pour être ce que tu es vraiment ?

En arrivant dans ce monde, enfant, ton besoin d’être aimé et accepté dans l’insécurité de la condition vulnérable de ton corps t’as donné cette opportunité d’apprendre les codes et les symboles utilisé dans le monde d’illusions des « grandes » personnes.

Les adultes ne sachant pas reconnaître une illusion créé par leur état de conscience, t’ont appris à considérer avec le plus grand sérieux ce monde et à t’identifier à ces symboles et ces codes.

Les signes, les mots t’ont donné ta première identité et les nombreuses définitions suivantes on petit à petit créer un programme, un conditionnement. « Pas assez ou assez bon à l’école », « mal coiffé ou bien habillé », « un petit démon ou correctement éduqué ».

Tout le programme a été installé par l’extérieure, et tu as accepté avec plus ou moins de résistance ce jeu qui allait te faire rentrer dans le monde des personnes respectables, avec leurs peurs et leurs souffrances.

Tu as compris rapidement la prudence et les risques face à une chute ou une brûlure et aussi avec bien des difficultés compris qu’elle conditions il fallait atteindre pour être reconnu et accepté pour être aimé. Avec l’idée qu’il est possible que tu sois rejeté, séparé des autres et renié de toute identité. Ta quête de sécurité et d’amour commença à te faire tourner en rond sur toi même, dans la même danse ou la norme est de tourner sur soi et de marcher sur la tête.

Toutes les peurs accumulées et mélangées dans les signes et les codes du monde des adultes, que nombreux on intitulé avec grand hochement de tête et applaudissement « survie du plus fort et du plus adapté » parfois même caché derrière des mots tel qu’ amour et dieu on créé en toi une peur morbide et une vulnérabilité qu’il te fallait protéger par tout les moyens, en fait le seul que tu connaissait : jouer le jeu.

Une identité à été créé et constitué sur cette base, une personnalité, une coloration unique qui se construisit par l’accumulation de pensées, de formes et de concepts. Une histoire s’est mentalement écrite et, plus longue et mécaniquement répété fut elle, plus tu commenças à croire qu’il s’agissait véritablement de toi, et y être fortement attaché.

Tu as donc réagis dans toute les directions pour défendre cette histoire, car sans elle tu était sûr qu’il n’y aurait que néant et mort.
Les objets, les situations et les autres personnes que tu vois et avec lesquelles tu interagis te servent pour ajouter à ton histoire, attirant à toi ce que tu as signifié « utile » et rejetant ce que tu as signifié « inutile ». Le deuxième étant malheureusement difficile de se débarrasser car réapparaissant trop souvent selon tes goûts.

Tu arrives maintenant, mon frère, à un moment dans l’expérience de ce monde ou dans un silence, tu as eu une pensée terrifiante : « Je ne suis plus un enfant qui subit un programme extérieure, je suis l’un de ces adultes qui programme les autres et moi même en participant à cette vaste blague. »

Et tu réagis, tu te révolte, tu cherches une voie différente. « Il doit y avoir autre chose que tout ça, une alternative ?! »

Ton identité solidement construite et tes pensées répétitives commencent à altérer ta santé, aussi bien physique que mentale et les diverses solutions pour fuir cet état on de moins en moins d’effet.

Tu sens un gouffre inévitable s’enfoncer sous tes pieds, et ta première peur « de ne pouvoir être autre chose que cette identité sous peine d’être rejeté et de mourir » émerge plus intensément.

L’utilisation de drogues et d’évasions dans diverses gratifications dans les formes, que ce soit intellectuelles ou matérielles, tout ce que tu penses et expérimentes avec tes sens physiques n’ont plus aucun autre effet que d’amener plus tôt ou plus tard une émotion sourde et dense de frustration.

Perdu et frustré tu essayes par intuition la voie de la non forme, de l’invisible, de l’espoir, de la recherche de vérité pour répondre à toutes les questions que le programme conditionné dans lequel tu navigues les yeux fermés font émerger de la frustration de ton existence et de ta vie.

Tu choisis d’ouvrir tes yeux sur le « monde spirituel », et dans ce chemin où tu amènes avec toi le programme et le conditionnement initial, deviens un nouveau terrain de jeu pour chercher ton identité dans les formes organisées. La super marché géant des illusions te donnant tout ce dont tu as besoin pour changer le papier peint de ta propre prison.

Tu es courageux, c’est un chemin difficile d’entrer dans le mystère et l’invisible avec les formes conditionnées de ton monde. C’est une source de grande création d’illusions et d’expériences plus vive et intense que tu ne pourrais le vivre dans les formes et les cadres fermés validé comme raisonnable par ce monde.

C’est un chemin difficile car tu amènes avec toi te frustrations, tes jugements et tes culpabilités et celles ci sont si dense et renouvelées à chacune des découvertes de ces frustrations et jugements.

C’est un chemin difficile car tu vas devoir faire face à tout ce que tu as cru être et le remettre en question, observer la peur en toi et la guérir.

Tu as créés un monde de séparation et de destruction, tu n’arrives plus à accuser qui que ce soit à l’extérieure de toi et les culpabilités sont parfois si lourde et rappelé par la répétition des croyances que tu te trouve souvent dans un état de panique.

Cette panique te fera prendre tout les masques de l’humanité, une recherche incessante de sécurité psychologique en usant de toutes les subtilités et variations de la pensée pour étouffer cette panique. Passant du charme et de la bienveillance à l’agressivité et le mensonge.

Tu ajoutes à ta culpabilité, la comparaison de toi même, ton incapacité à vivre cet idéal d’amour et de pardon et tu te caches à toi même derrière ton utilisation fréquente de tout ces mots pour ne pas découvrir la vérité derrière eux et rester endormi dans le confort temporaire de tes propres rêves.

Bien sûr, te voilà déjà dans le « monde spirituelle » que tu n’a jamais quitté et pourtant une frustration grandi alors que tu constate avec grande difficultés et souffrances que tout ce que tu fais, c’est de continuer à jouer avec le monde des formes, des satisfactions et des craintes.

Cherchant à fuir les formes pour un idéal de vie sans forme, la dépression et la mort te semble être le bout du tunnel.

Alors que je suis là, comme je l’ai toujours été à tes côtés. Ne veux tu pas arrêter un instant et t’asseoir pour respirer.

Tu veux pleurer et tu te retiens par peur d’être jugé et rejeté.

Je pleures avec toi.

Maintenant prends ma main un court instant car je veux te dire quelque chose.

Je suis venu pour ce petit mot.

La vérité.

Tu as joué avec ce mot de bien des façons et des milliers d’années ont passées dans ton monde, beaucoup de larmes ont coulés pour ce mot.

La vérité c’est toi.

Je suis toi, tu m’as créé pour que je sois avec toi et pour que je te guide vers la vérité. Mais il n’y a nulle part ou te guider ailleurs que vers toi même. Je pointe mon doigt sur ton cœur car tu es tout ce qui est.

Tu n’arrives pas à lâcher ma main et que tu me demandes de l’aide. La coloration de ton identité individuelle est terrifié par la vérité et s’accroche à l’idée qu’il est impossible à la fois d’être une seule couleur et toutes les couleurs.

Quand tu me rejettes, tu rejettes simplement les autres couleurs qui font parti de toi, quand tu m’agrippe et ne me lâche pas, tu vois toutes les couleurs mais tu ne vois pas qu’elles sont en toi. Dans les deux cas, tu as peur que la vérité ne soit pas la vérité. Et en fin de compte tu as simplement peur de ne pouvoir être toi.
Tout cela est impossible.

Alors prends ma main un peu plus longtemps si tu le souhaites, ne t’accroche pas trop car nous grimpons la montagne tout les deux et très bientôt tu lâchera tout ce à quoi tu croyais avoir besoin pour prendre ton envol, déployer tes ailes et cette simple vérité.

Que tu es seul et que tu ne l’as jamais été.

Que tu es tout ce qui est et que tu es un.

Que tu es amour et croyance en son absence.

Que tu es un ange qui danse dans sa propre lumière.

Que tu es la vérité, ici et maintenant, éternellement.

N’ai pas peur,
Je suis là,
Je t’aime.
Touche ma main et envole-toi, ange.

Michaël