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Le FBI aura un nouveau directeur : le républicain James Comey, 52 ans. Les sénateurs ont approuvé presque à l’unanimité sa candidature. Selon les experts, il doit sa nomination à ce poste à sa renommée d’adversaire de la surveillance des citoyens américains.

Il convient de noter que le républicain Comey finançait les campagnes électorales des concurrents d’Obama. Or, cela ne rend pas, semble-t-il, le président perplexe. Un commentaire du vice-président du Centre de communications stratégiques Dmitri Abzalov :

« C’est un compromis. Rappelons qu’Obama désigne souvent les républicains, notamment aux postes dans les structures fortes, par exemple au ministère de la défense. Ou bien les joueurs qui ne sont pas liés aux républicains mais les arrangent dans telle out elle mesure. Cela est fait pour éviter le disconfort. Dans le même temps, Obama a désigné ses compagnons d’idée aux postes socio-économiques ».

Le scandale provoqué par Edward Snowden a contribué, entre autres, à la nomination de Comey. L’ex-agent de la CIA a raconté comment le département de renseignement épiait les Américains, leur correspondance électronique et leurs entretiens téléphoniques. Comey a depuis longtemps la réputation d’adversaire résolu de telles méthodes. A la lumière des récents événements Obama a besoin d’une telle personnalité au poste de directeur du FBI, estime l’expert du Fonds de développement de la société civile Maxim Minaev :

« Il est clair que cette nomination est un élément principal du « blanchiment » des services spéciaux ayant une réputation négative après toute une série de scandales. Cela confirme que le gouvernement d’Obama et le président sont intéressés aux méthodes plus transparentes, y compris à la surveillance des citoyens sur le territoire des États-Unis et d’autres pays ».

James Comey a remplacé au poste de directeur du FBI Robert Müller. Le président des États-Unis a qualifié Müller de « l’un des meilleurs directeurs dans l’histoire du FBI ».

Source : french.ruvr.ru

Artem Kobzev