Message de Sanat Kumara reçu par Agnès Bos-Masseron le 10-6-16

« Je T’aime, merci »*. Faire de sa vie l’expression pure de ce don d’amour. Faire de sa vie l’expression pure de gratitude.
Alors que l’humanité s’est enfermée dans la croyance que le merci est un échange pour quelque chose de reçu, comme un marché peut-être, rentrer dans l’évidence que la gratitude est la nature même de la vie.
L’on ne remercie pas parce que l’on reçoit, on incarne la gratitude, et en sous-produit on reçoit. L’on retrouve l’attitude juste, et en sous-produit, la vie s’aligne à l’expression de cette attitude « Je T’aime, merci ».
L’incarnation n’est que cela. Beaucoup croient devoir accomplir. Et il est vrai que l’accomplissement est inhérent à la nature de l’incarnation. L’accomplissement se doit d’être basé sur cette expression gratuite de gratitude, sur cette expression gratuite d’amour.
Retrouver cette condition de la physiologie, le corps est corps de joie. Le corps n’est pas corps de chair, le corps est corps de joie.
L’on pourrait dire que ce chant est une des expressions les plus fondamentales des cellules. On pourrait dire que la nature des cellules est cette expression pure « Je T’aime, merci ». On pourrait dire que la création se déploie pour exprimer ce terme « Je T’aime, merci ». On pourrait dire que le silence jaillit en création pour manifester, pour que soient incarnés cette expression, ce sentiment le plus noble, pur jaillissement du silence, la première expression.
Expression d’infini est ce chant d’amour et de gratitude.
Faire de cela le centre de sa vie. Faire de cela le pilier, et animer cela dans la structure de son corps. Imprimer cela dans tous les organes jusqu’à ce que les organes révèlent que cette expression est leur nature.
…Il est un niveau de vie cosmique où seule est cette symphonie de l’amour. L’on écoute et l’on apprend à se taire, et l’on fond dans cette évidence que seul est ce chant de l’amour. Ainsi l’on découvre une autre intensité d’unité avec la structure physique des étoiles, la structure physique de la matière, de la création, du cosmos. Ainsi l’on retrouve une autre intensité d’union avec la nature de tous les êtres.
Dans cette symphonie, chaque être chante ce chant d’amour avec une note unique. Retrouver cette unicité et l’honorer, l’un des plus beaux services que l’on puisse rendre à la vie. Dire oui pleinement à son unicité, la reconnaître, l’exprimer, le plus beau service de l’incarnation.
A exprimer l’unicité de sa note dans la symphonie cosmique, on s’ouvre à la beauté de toutes les notes. On entend alors le chant des planètes, le chant de ceux que beaucoup nomment dieux, le chant des confréries de lumière, la symphonie des anges. L’on pourrait dire que les anges ne sont que la précipitation de ce chant d’amour et de gratitude, avant même l’incarnation.
Garder son attention encore et toujours sur intensifier l’attention. Garder son attention encore et toujours sur simplifier, sur le souffle qui aide à retrouver la pleine conscience de « Je Suis », la pleine conscience du corps. Et le corps est lumière. Intensifier l’attention encore et toujours.
« Je T’aime, merci ».
La fraternité s’incline et murmure à l’infini à chaque être « Je T’aime, merci ». A travers ce murmure, la fraternité exprime le chant naturel et spontané qu’est la vie, la nature de l’Être. Il n’est que cela. Au-delà des histoires, il n’est que cela. A la source des histoires, il n’est que cela, « Je T’aime, merci ».

* »Je T’aime, merci » est le titre d’un chant que vous pouvez écouter sur anandamath.org, page Musiques à écouter.

Agnès Bos-masseron