CHU-BRAZZAVILLE : LE PERSONNEL RÉCLAME UN AUDIT SUR LA DETTE SOCIALE
08/26/2016 – 17:00
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Les agents du Centre hospitalier et universitaire (CHU), réunis le 25 août à Brazzaville en assemblée générale, ont réclamé l’implication du procureur de la République dans la gestion des fonds et l’audite sur la dette sociale de cette structure sanitaire.

Les agents du CHUB ont interpellé le procureur de la République près le Tribunal de grande insatance afin qu’il ouvre une enquête sur la disparition des mandats de fin de carrière, des rappels différentiels et des capitaux de décès couvrant la période de 2014 à 2016. Ils demandent également l’apurement de la dette sociale, au plus tard le 30 octobre 2016.

« Nous demandons l’audit de la dette sociale afin d’établir les responsabilités des uns et des autres. Nous mettons en garde tous ceux qui de loin où de près ont contribué à l’alourdissement de la dette sociale », stipule le document final des travaux.

Très abusés et révoltés pour le retard dans le paiement de leur salaire, ils ont recommandé à leur direction générale de sortir de sa léthargie dans le suivi des dossiers relatifs aux salaires depuis la direction générale du budget jusqu’à la direction générale du Trésor public.

En effet, de 2004 à 2014, le mode de paiement des salaires mensuels des agents obéissait à l’article 31 de leur règlement intérieur qui stipule que : « les salaires des agents du CHUB sont payés au plus tard le 8 de chaque mois… ».

Malheureusement de 2014 à maintenant, les agents du CHUB sont payés une fois les deux mois. Ce retard de paiement de salaires occasionne d’énormes prélèvements sur les agents ayant contracté des crédits dans les banques locales. La prime d’allocations familiale n’est fixée qu’à 2000 francs CFA au lieu de 5000 francs CFA.

Outre le salaire, ces agents sont préoccupés par la dette sociale. Depuis l’an 2013, les fins de carrières, les rappels différentiels, les capitaux de décès ne sont plus payés normalement pour des raisons qui échappent aux syndicalistes.

Pour l’instant une commission avait été mise en place pour clarifier cette situation, malheureusement, celle-ci ne siège actuellement que sur instruction de la directrice générale du CHUB.

Les agents de cette structure sanitaire déplorent également le manque de réactifs ; la non réparation des appareils en panne au laboratoire ; le manque de médicaments, de kits pour la césarienne à la pharmacie de l’hôpital, de films à la radiologie ; et le mauvais état des ascenseurs.

Afin de réorganiser le fonctionnement de cette infrastructure, ils ont aussi demandé à la direction générale de mettre en place une commission chargée de réviser le règlement intérieur dont, selon eux, « la caducité n’est plus à démontrer ».

La réunion s’est tenue sous la supervision de Raphaël Ekama, secrétaire général de la Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (Fenasas).

200 médecins stagiaires en grève au CHU de Brazzaville

Brazzaville- Congo (PANA) — Quelques deux cent jeunes médecins stagiaires du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville observent depuis lundi une grève illimitée pour réclamer leur intégration dans la fonction publique congolaise, a-t-on constaté sur place.
Dans un communiqué remis ce mardi à la presse, ces jeunes médecins du plus grand hôpital du Congo, n’entendent reprendre le service qu’après une réponse du gouvernement à leur revendication.
Réagissant le même jour à la radio officielle, le directeur général de la santé du Congo, Damase Bonzongo a déclaré que cette grève ne touche que 36 médecins contractuels et non 200 comme indiqué par le communiqué des grévistes.
« Ce sont 36 médecins qui ont librement signé un contrat avec le CHU qui observent un mouvement de grève.
Le reste ne peut être en grève parce que constitué uniquement d’internes de 5ème année en médecine qui n’ont pas suivi l’appel à la grève », a dit M.
Bonzongo.
Au CHU, la direction s’est organisée pour combler le vide laissé par ces 36 médecins contractuels en grève.
« Nous nous sommes organisés en conséquence pour éviter aux patients les désagréments de l’absence de médecins contractuels dans les différents services.
Tout se passe bien et les malades n’ont même pas observé de flottements », a affirmé le surveillant général du CHU, Marcel Mbeté qui reconnaît toutefois que l’absence des grévistes « va quand même peser sur le travail ».
Le mouvement de ces médecins contractuels, qui sont des généralistes, des chirurgiens, des dentistes et des gynécologues n’est pas suivi par les internes encore étudiants en médecine, indique-t-on.
« En réalité, nous ne sommes pas concernés par cette grève.
Nous sommes ici en formation pratique et nous ne pouvons réclamer une intégration alors que nous n’avons même pas terminé nos études », déclare Saturnin Mbassi, interne au CHU.
Le CHU de Brazzaville, qui a été créé en 1986, compte plus de 900 lits et emploie 1.
500 agents.
A l’instar de toutes les structures étatiques, il fait face à de nombreuses difficultés liées à la mauvaise gestion des recettes financières.
(Congo) Nouvelles du CHU de Brazzaville : Est-il mort ?
13 JUIL. 2016 PAR JECMAUS BLOG : CONGONEWS-BRAZZAVILLE
Il s’agit du Directeur de l’économie et des finances du CHU de Brazzaville. Il semblerait qu’il soit bien mort. Ou, s’il a fait semblant de mourir, alors les siens ont aussi fait semblant de l’enterrer… Au Congo-Brazzaville, dans les années 1980, on disait : « LE PARTI DIRIGE L’ETAT ». Aujourd’hui, depuis l’année 2000, on dit : « L’ETHNIE-TRIBU-CLAN DIRIGE L’ETAT ».
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voiture-accidentee-dg-chu-2016-07-13
Il semblerait qu’il soit bien mort. Ou, s’il a fait semblant de mourir, alors les siens ont aussi fait semblant de l’enterrer… Sa chronique nécrologique :

Je suis de l’ethnie,

J’ai été nommé(e) par l’ethnie,

Moi aussi, je nomme des ressortissants de l’ethnie.

Nous sommes de l’ethnie de M.SASSOU-NGUESSO…

Il y a 6 mois, à Brazzaville, Mme Ambiero Alliandzi a été faite Directrice générale du CHU. Le moins plus petit hôpital du pays [pas plus de 300 lits pour 2 millions d’habitants], le pire mouroir d’Afrique. Pas sûr que même le Niger ou la Centrafrique, les deux pays les plus appauvris du continent puissent envier ce CHU.

Madame la DG donc ! Nous pouvons lui trouver des qualités, mais nous nous mentirions de ne pas relever qu’elle doit ce poste à l’ethnie.

Notons cependant qu’elle a eu le courage d’annoncer son intention de mettre hors d’état de nuire à la collectivité ceux qu’elle a désignés par  »opérateurs économiques véreux ». Des personnes qui, souvent – par petits arrangements entre véreux -, obtiennent des marchés de l’hôpital. Et qui ne les accomplissent pas du tout, ou que partiellement, ou avec d’infinies malfaçons, laissant l’hôpital à l’état de champ de ruines permanentes.

Mise au travail, elle n’a pas tardé à débusquer le maestro ; cet homme-orchestre qui est derrière ce que tout(e) Congolais(e) a toujours perçu comme une entreprise gigantesque de détournement de fonds publics. Des crédits normalement destinés aux soins et bien-être des malades, à la rémunération des personnels hospitaliers, etc.
Le nom du coupable : M. OBENDZA, Directeur de l’économie et des finances du CHU.
Débarqué illico, cet homme aurait trouvé la mort, suite à un accident de la circulation. Mort dans les heures, dans les jours immédiats qui ont suivi sa mise à l’écart et, surtout, après le début de l’examen [on ne parle pas d’audit] des comptes qu’il était censé tenir avec professionnalisme.
Ce cadre, spécialiste  »de haut vol », expert en marchés truqués était aussi de l’ethnie.
Et notre nouvelle patronne du CHU de le remplacer. Quoi de plus normal. Mais parmi les 4 à 5 millions de Congolais(es), entre les 70 à 90 tribus-ethnies qui composent le peuple congolais, Madame la Directrice du CHU n’a trouvé de digne cadre que dans l’ethnie.
Le directeur de l’économie et des finances du CHU de Brazzaville, issu de l’ethnie, a été remplacé par M. EKANDZA, un autre membre de la même ethnie. Tous de l’ethnie de Madame la Directrice générale, elle-même ayant succédé à deux autres DG, MM.NGAKALA et OVOULAKA, toujours de la même tribu-ethnie ou aire géographique.
Ainsi, depuis bientôt 20 ans, les principaux postes du CHU de Brazzaville sont tenus – tel un animal pris dans le filet d’un chasseur – par des membres de l’ethnie de M.SASSOU-NGUESSO.
Peut-on établir une relation de cause à effet, entre la tribu-ethnie et l’état lamentable, la réalité mouroir du CHU de Brazzaville ?

L’Ami(e),
Il y a ce ministre qui passe son temps à entretenir le sentiment tribalo-régionalisme, dans l’esprit des ressortissants de son village. Même pas 6 mois au poste, et il en est déjà à sa 3è réunion tribale, voire plus. Nous en discutions hier, à peine.

Aujourd’hui, nous découvrons le cas de cette dame, nommée, presque en même temps que le premier. Toujours de la même ethnie.
Que c’est à vomir ce tribalo-régionalisme!
On finit par se demander s’il peut sortir de l’ethnie de M.SASSOU-NGUESSO des Congolais(es) qui rejetteraient la tare du repli ethnique. Or il en existe. Il doit en exister, forcément ! Il est impossible que la Nature ait fait de toute une ethnie d’irréductibles tribalistes !.
Non, il y a bel et bien parmi l’ethnie de M.SASSOU-NGUESSO, des compatriotes normaux. Et ils doivent même être la majorité. Mais, à l’occasion, ils gardent le silence. Ou qu’ils sont gênés, ou complices, ou coupables par transitivité, par recel. Ils se taisent trop sur cette maladie endémique, partout observée dans le pays, dans le Civil, comme dans les Forces armées :

– Discrimination ethnique dans l’accès aux plus hautes responsabilités ;
– Discrimination ethnique dans l’embauche, promotions & privilèges ;
– Discrimination ethnique dans l’attribution de bourses d’études, stages et formations ;
– Discrimination ethnique dans l’aménagement du territoire national, et dans l’accès aux maigres logements publics.
Ce mal, ethnique, est si profond et systématique que, en dehors de l’ethnie de M.SASSOU-NGESSO, partout dans le pays, nos parents, nos enfants ont le sentiment profond d’endurer un apartheid, de vivre dans une société coupée en deux. Entre, au-dessus,  »la tribu des lions » [c’est le surnom que se sont donnés des petits-fils de M.SASSOU], des membres de l’ethnie et quelques privilégiés. Et en bas, les autres Congolais(es). Une masse de Congolais délaissés, écrasés de plus par tous les Étrangers du pays.
Or, le Congo appartient -à stricte égalité- à toutes les filles et fils du pays, disparus, vivants et à naître ; de toute ethnie, de toute tribu et de toute famille qui composent sa population, par le sang, par la naissance ou par acquisition de droit.
Nous devons donc agir dans le sens du rétablissement de cette égalité. Le Congo doit revenir à tous ses enfants, sans exclusive.
Ce qui revient à dire que, contrairement à la liberté de faire du tribalisme, et donc de détruire le sentiment national dont ceux [pas tous évidemment] de M.SASSOU ont joui durant les bientôt 20 dernières années, nous ne devons plus laisser aux tribalo-régionalistes cette liberté de s’approprier tout le pays, de monopoliser l’État et ses dépendances, d’exclure le reste du peuple congolais.
Et donc, nous savons qu’il est ouvert le livre-journal du peuple : nous y notons tous les actes de Décision publique, comme ces tribalo-régionalismes ; nous consignons les auteurs nominatifs, avec dates, les interpellations que nous leur adressons, les réponses éventuelles des Responsables concernés, etc.
Mon Ami(e),
Au jour du peuple, ce livre-ci, également, sera ouvert…
Il y a des personnes qui ne mériteront plus de compter parmi le peuple congolais. Il faudra, sans s’attendrir, les chasser de la communauté nationale, leur retirer la citoyenneté congolaise, à eux comme à leurs enfants, sans droit de revenir même dans leurs villages. Ils n’iront qu’à s’acheter quelque île sur des mers lointaines, et y vivre entre eux.
Cela, sans préjudice de telle ou telle autre sanction, condamnations, etc.
Et nous savons ! Malgré le silence évoqué supra, les tribalo-régionalistes ne sont pas toute l’ethnie, qu’il existe de ceux-ci dans d’autres ethnies du peuple. Tous, sans faiblesse ni pardon, subiront le même sort.
Merci !
Le Papou, L’Iconoclaste.

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