Le Baja Beach Club, discothèque barcelonaise de bord de mer joue les avant-gardistes.
17 personnes se sont prêtées à une expérience pour le moins singulière. Une puce sous-cutanée leur a été injectée. Cette puce radiofréquence (RFID), selon les souhaits des gérants de la boîte, permet d’identifier en toute certitude chaque client. Au moyen d’un scanning, on peut récupérer via l’écran d’un ordinateur, leurs nom et numéro d’identification personnel ainsi que le crédit dont il dispose dans l’établissement.
Carte d’identité et portefeuille : Exit ! Le prix de l’entrée et des consommations est directement débité sur votre compte.
Cette puce VeriChip n’a rien d’inédit. Elle attendait juste d’être sollicitée. « Pour l’instant, elle ne contient qu’un numéro d’identification. Mais on peut y stocker davantage d’informations« , précise Conrad Chase, co-patron de la discothèque, qui se targue d’être le premier commerçant au monde à proposer une puce greffée comme moyen de paiement.
De grands avantages…
Cette puce est déjà utilisée à des fins médicales ou sécuritaires assurent ses promoteurs : monitoring médical de patients à risque, surveillance, pistage et suivi de militaires, diplomates etc.
La Verichip est commercialisée par ADSX (Applied Digital Solutions) et fabriquée par Raytheon Microelectronics Espãna S.A, une filiale de Raytheon, un des plus importants trust d’armement à l’echelle mondiale.
« La VeriChip n’est pas un émetteur de données. Elle ne s’active que si elle est sollicitée par un scanner spécifique. Cela s’apparente davantage aux code-barres d’un produit de supermarché« , explique par téléphone Keith Bolton, directeur de VeriChip Corp.
Lors d’un interview à la radio américaine, le Dr. Keith Bolton, déclarait que le but de la compagnie était de lancer le VeriChip en tant que système global d’identification implantable.
– « Je veux étendre son utilisation à la vie quotidienne.[..]Je cherchais un moyen innovant de fidéliser ma clientèle. En lisant une revue d’informatique, je suis tombé sur un article sur la VeriChip.« , dit Conrad Chase.
– Raquel: « Mes parents étaient contre, mais peu m’importe. J’aime ce qui est nouveau. Avant, j’avais un piercing à la langue et aux lèvres, puis je m’en suis lassée…«
– Jaime, 50 ans, employé d’un labo pharmaceutique, s’est livré à l’expérience en compagnie de son fils: « Pendant l’injection, j’ai senti comme une forte pression dans le bras, un peu inquiétante, mais ça fait partie de l’aventure. ça me fait sentir plus jeune.«
« De quoi voulez-vous que j’aie peur? » demande Juan Luis. « Un ami physiothérapeute m’a tranquillisé. Et puis ça fait quinze ans que je traîne un bout de métal dans ma hanche droite, suite à une opération chirurgicale. Ce n’est pas une petite puce qui va m’effrayer!«
Une fois signé, le Baja Beach Club décline toute responsabilité médicale ou judiciaire à l’égard de cette puce qui, une fois implantée, devient propriété exclusive du porteur.
Un monde plus sûr…
Steve van Soest, un jeune Néerlandais attaché de relations publiques du Baja Beach Club annonce qu »en juillet, nous allons faire la même chose dans notre discothèque de Rotterdam, aux Pays-Bas. Les Néerlandais sont très ouverts aux nouvelles technologies, ça va marcher du tonnerre là-bas. Notre prochain objectif, ajoute-t-il, sera d’établir un partenariat avec des magasins et autres discothèques de Barcelone, de façon que cette puce puisse être utilisée dans différents endroits et pour divers usages.«
Conrad Chase est encore plus ambitieux : « A long terme, je suis convaincu que ce genre de puce permettra de nous passer de papiers d’identité et de cartes de crédit. C’est un moyen imparable de lutter contre la fraude. Vous avez là les prémices d’un monde plus sûr.«
Un monde où l’individu pourrait être suivi à la trace ? La perspective ne semble pas gêner les greffés.
« Cela ne me dérangerait pas que ma puce contienne toutes les informations me concernant, y compris mes comptes en banque, affirme Antoine Hazelaar, 34 ans, qui dirige un cyberguide sur le Barcelone by night. Je n’ai rien à cacher. Le seul danger serait qu’un autre puisse copier ma puce greffée.«
Pendant ce temps-là…
Une large couverture publicitaire l’a rendu accessible. Après le Mexique, l’Argentine, le Brésil, le Chili, le Paraguay, l’Uruguay et l’Espagne, l’Amérique du Nord où une importante campagne publicitaire a eu lieu, Verichip sera présent également en Suisse et en Russie. Un groupe de gestion du risque, le Metro Risk Management Group fournit le marché dans tous ces pays. Les autres pays ne sont pas en reste bien sûr.
L’entreprise en question a été fondée en 1998 par des personnes de sécurité de la CIA et du FBI et s’est spécialisée dans l’anti-terrorisme, la libération d’otages et dans des questions de surveillance.
En Australie, toutes les banques et leur personnel ont accepté la microchip, qui leur est implantée d’office. Tous les militaires la reçoivent systématiquement. La Nouvelle-Zélande a aussi adopté la microchip.
En France…
Entre temps en France, soucieux de se montrer à l’écoute des personnes âgées après les 15 000 décès pendant la canicule de l’été dernier, le gouvernement Raffarin avait annoncé des mesures pour la santé du 3ème âge. Le gouvernement Raffarin va proposer aux personnes âgées un système payant d’alerte médicale, grâce à un bracelet électronique que les sujets devront porter en permanence.
Le bracelet pourra être remplacé par une puce électronique de la taille d’un grain de riz et qui sera implantée sous la peau. Il s’agit de la fameuse puce américaine baptisée Digital Angel et fabriquée toujours par ADSX.
On peut toujours rappeler qu’on peut taguer nos enfants afin de se prémunir contre les enlèvements, etc.
Pour nos SDFs…
En avril dernier, le département de la santé des États-Unis a annoncé qu’il était sur le point de tester une nouvelle technologie conçue pour aider à surveiller et à aider plus étroitement la population des sans-foyers.
Avec ce programme pilote, les SDF des villes participantes seront implantées avec les étiquettes RFID afin que les policiers et les travailleurs sociaux puissent suivre leurs déplacements, faits et gestes.
La technologie RFID a été développée par les « ressources de la santé » de l’HHS et de l’administration (HRSA) en association avec cinq États, y compris la Californie et New York : « c’est une occasion rare d’employer la technologie de pointe pour répondre à deux objectifs de la société : mieux aider notre population délaissée tout en rendant nos villes plus sûres«
Les supporters de la RFID subdermale disent que la technologie découragera les hommes et les femmes sans foyer implantés de commettre des crimes, tout en la facilitant aux travailleurs du gouvernement la fourniture des services sociaux tels que la distribution de nourriture et de médicaments.
« Une manière de pointe et d’intrusion minimale pour aider le gouvernement à conduire nos citoyens loin des périls jumeaux de la pauvreté et du crime.«
Un parcours sans faute…
La microchip semble donc faire son grand bonhomme de chemin sur la planète et semble partie pour acquérir une force de conviction qui la rendra incontournable, un peu à l’instar du vaccin aujourd’hui qui était pourtant si décrié à l’époque.
De toute façon, chacun est libre sur ce point de vue. Comme le vaccin ? Ah non zut.
À moins qu’un nouveau 11 Septembre ne permette de l’imposer, au nom de la sacro-sainte sécurité. Mais ça, c’est une autre histoire…
Date: 13/07/2004
Article suivant: RFID: réseau de surveillance citoyen
Source – youtube.com
Il n’y a plus qu’à souhaiter une disparition de masse de tous ces fous mafieux diaboliques qui nous gouvernent.
Nous ne connaissons pas la finalité la destination de ce qui est révélé en commentaire 1.
Ce pourraient être des RFID destinées à des animaux comme c’est déjà le cas depuis une bonne dizaine d’année.
Par contre, ce qui est inquiétant est que cette entreprise est située proche d’un aéroport, aéroport pour acheminer les RFID où ? …
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Vu ce matin sur la chaîne de télévision France 2 afin de préparer conditionner hypnotiser le public c’est Biowatch.
Aurais pu le mettre en vidéo mais trop chronophage, alors voici une vidéo déjà existante, moins palpitante mais ayant le mérite de présenter la technologie actuellement développée par des suisses au sein de l’entreprise Biowatch, « watch » étant le mot anglais pour « la montre au poignet ».
Tous est rentré dedans et lorsque le porteur perd sa montre toutes les données sont désactivées car système fonctionnant avec les veines et le pouls du porteur.
Comme avec les vaccins, nous savons ce que nous avons vécu jusqu’à présent, mais nous savons aussi ce comment vivrons ceux naissant aujourd’hui ! …
videos.lesechos.fr
(Il y a une pub de quelques dizaines de secondes au démarrage)
Durée 2’31 »