Message de Sanat Kumara reçu par Agnès Bos-Masseron
Nous vous l’avons dit, nous ramenons la voie sacrée.
Au sein de l’humanité, bien des courants d’inspiration, bien des voies se font écho de la voie éternelle. Heureux ceux et celles qui suivent la voie sacrée. Au-delà de la dualité, au-delà des croyances, même des croyances dans des dimensions, dans des plans, même des croyances à des histoires au sujet de cette grande transition, la simplicité des dévots qui se font écoute et à qui nous redonnons la voix sacrée. Et à travers ceux et celles à qui nous la redonnons, c’est dans l’aura de la terre et de l’humanité que nous l’imprégnons…
… Certains fouillent la terre ou mêmes les planètes pour trouver des lieux géographiques où résideraient les maîtres. La voie sacrée révèle que les maîtres résident partout, sur la terre, dans les planètes, au cœur des océans, au cœur de l’éther. Leur résidence est une fréquence d’adoration, une intensité, peut-être la notion la plus subtile de localisation, mais non en termes tridimensionnels, non en termes d’un lieu. Ici, maintenant, tout est là. Il suffit de changer de regard et de changer d’hygiène.
Retrouver cette hygiène qui est l’harmonie. Nous entendons par hygiène, le code de vie du quotidien. Cultiver l’harmonie dans la relation avec vos corps. Faites de vos corps, les corps d’un dieu, d’une déesse. Faites de vos corps des corps d’immortalité, des corps qui touchent l’infini, qui resplendissent de pureté et dont la vibration est l’amour pur.
Cela implique une relation d’impeccabilité au niveau de l’hygiène. Offrir des aliments consacrés et vivants, offrir de l’eau pure et surtout offrir aux aliments que vous ingérez une maîtrise totale de l’énergie que vous cultivez pendant que vous les ingérez, une maîtrise au niveau de la pensée et de la parole.
Retrouver l’art du verbe, cultiver cette parole qui n’anime que le sentiment le plus fin chez celui ou celle qui le parle et celui ou celle qui l’écoute. Peu importent les trivialités pour lesquelles l’humanité s’emporte ou exprime des paroles sur des tons qui ne sont pas le reflet de leur intention d’harmonie. Cultiver la douceur et la noblesse dans chaque mot.
Cultiver l’art du respect. Cultiver l’art de l’expression, car tout peut être exprimé et l’être est être d’expression. La maîtrise du verbe implique l’expression depuis le niveau du sentiment le plus fin. A écouter cette expression, les anges sont nourris. A écouter l’expression de paroles qui peuvent, pour quelque plan, être justifiées mais dont l’énergie est rude, les anges s’écartent.
Et vous le savez, inhérents au corps physique sont des nuées d’anges qui transmettent, nourrissent, inspirent et servent l’innommable et la flamme éternelle à travers cette transmission qui crée des liens. Encore faut-il établir pour les anges la demeure qui est la leur. La demeure des anges, les demeures célestes sont les demeures des sentiments les plus fins. Comprenez-vous ?
Les demeures, quelles qu’elles soient, ne sont que vibrations ou fréquences. Les fréquences rudes raidissent les formes et créent des carapaces. Les fréquences célestes, les fréquences d’adoration, les fréquences de maîtrise, sont ouvertes à l’infini. Tout est uni. Ces demeures nourrissent les corps, quelles que soient les phases d’expression de ces corps.
La voie sacrée donc, implique l’audace de dépasser ces attachements à ces modes d’expression ou de pensées rudes ou indolents, pour cultiver l’expression noble du verbe, celui qui nourrit le sentiment le plus fin et qui donc nourrit les demeures célestes.
Voyez comme tout est lié. Trop souvent, certains qui se disent enseignants recréent une réalité qu’ils disent lumineuse à l’image de la réalité tridimensionnelle juste un peu embellie, projetant des concepts qu’ils n’ont pas eu l’audace d’offrir, projetant des enfermements qu’ils n’ont pas eu l’audace de percevoir.
La voie sacrée est la voie de la transparence, celle de cette réalité où seule est la lumière, celle de cette société qui n’est que fraternité.
Vous le savez, l’amour et la tendresse offerts à ceux que l’on nomme Maîtres est d’accepter d’être frères et sœurs dans l’audace de marcher dans leurs pas, d’écouter, de se taire et d’intégrer. D’écouter, de se taire et d’intégrer. Il est vrai, il faut peut-être écouter mille fois avant d’entendre, et peu importe, nous aimons répéter, nous aimons inspirer. Quoi de plus précieux que de nourrir et d’inspirer cette fraternité humaine, notre fraternité; car la fraternité humaine est lumière.
Chaque être est dieu-déesse et l’au-delà du dieu et de la déesse. Chaque être est le vénérable. Chaque être, nous vénérons. Et c’est dans cette vénération que nous répétons et répétons et répétons. Et la part de ceux et celles qui suivent la voie sacrée est d’écouter, de se taire et d’intégrer. Ne pas croire savoir car les savoirs sont sur la base des croyances, et les croyances sur la base des enfermements. Les enfermements projettent des illusions, des circonstances, et sur la base des circonstances on se forge d’autres savoirs qui ne sont que les miroirs de croyances qui ne sont que les miroirs d’enfermements.
Il est vrai, ce cercle n’est qu’illusion, l’être reste l’immuable et le parfait. Pourtant visualisons, ensemble visualisons cette société fraternité. Chacun a déposé les savoirs, les croyances, pour être écoute dans l’innocence et la transparence. Ainsi on entre dans la voie sacrée. Il est vrai, la voie est sans voie, pourtant il est un cheminement qui est l’autodépassement éternel et l’ouverture éternelle.
Publié par Satyam (Profil & Articles associés)
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