Veda : Cette article/interview est long mais je trouve intéressant.

La première partie et un peu la seconde font référence à des données spécifiques dont il est parfois difficile de comprendre le contexte si vous n’avez pas lu ses Chroniques mais néanmoins vous pouvez saisir les idées véhiculées. Cela reflète ses recherches et son point de vue.

Questions posées par ses lecteurs pour le site antonparks.com – Janvier 2011

Questions concernant le contenu des ouvrages :

Rise (via le forum) : Le sujet de la symbolique est très important dans les Chroniques. Que ce soient les animaux (le poisson, le loup, le renard, le faucon, etc.) ou autres (l’arbre, le feu, le sous-sol, les étoiles sombres…). Tous semblent être sacrés à un moment dans la saga. Mais, sont-ils de simples moyens de se comprendre, d’imager un concept ou ont-ils une portée, une substance très forte qui dépasse le simple cadre du symbole ? Le sujet du Niama, de la kundalini, l’humain y est t-il hermétique ? Est-ce censé permettre d’accéder à un état d’être supérieur ou est-ce juste un « outil », un pouvoir ?

Anton Parks : A la différence de notre civilisation moderne, les plus anciennes cultures ont toujours su garder un rapport étroit avec la nature. Le meilleur exemple qui peut illustrer ceci est celui des Amérindiens. Ces derniers, comme les Hopis, sont reliés à la Terre Mère et ses créatures, l’objectif étant de vivre en harmonie avec le bas (la nature) et le haut (l’univers). Pour les Amérindiens, comme pour les anciens Egyptiens, tout est habité par une forme de vie, du peuple animal, végétal, minéral, jusqu’aux symboles les plus insignifiants. Associer des symboles d’animaux au monde humain, c’est donner la possibilité à l’être humain d’acquérir magiquement les propriétés distinctives de l’animal totem.
Le cas qui nous occupe dans le T3, le Réveil du Phénix – celui des animaux associés aux veilleurs et leurs descendants – est très clair. Le loup et le faucon ont ce point en commun d’être de redoutables prédateurs ; le loup grâce à son odorat infaillible et le faucon grâce à sa vue exceptionnelle. Tous les deux sont de grands veilleurs du monde animal et tous deux renferment le symbole de la lumière. Il n’est donc pas étonnant de les retrouver comme totems attribués aux dieux ou demi-dieux veilleurs qui combattent l’obscurité.
Ce thème a été décliné pour de nombreux films. Je pense par exemple à la série Underworld où l’on voit des loups-garous (projection des suivants Nungal-Neferu) en conflit avec leurs frères vampires (Kingu), alors qu’ils ont une origine commune. Un autre exemple : la série Aliens vs Prédators, où la carrure et la force des Prédators ressemblent fort à celles des suivants d’Osiris et d’Horus (Nungal-Neferu). Ces derniers se battent contre les reptiles Aliens (les Anunna)… Là, nous sommes au cœur du monde des archétypes.

Concernant votre question à propos du Niama, voici ce que je comprends : il existerait deux formes de Niama, le Niama de pouvoir acquis par filiation génétique et le Niama obtenu par la sensibilité et l’ouverture. Dans le premier cas, on est coupé des autres et du monde (cf. les Usumgal), dans le deuxième cas, l’individu serait plutôt ouvert au monde (cf. les Amasutum, particulièrement l’ancienne souche). Ainsi, vous comprenez dans quelle situation délicate se trouvait Sa’am-Osiris.

Philomène (via le forum) : Des hiéroglyphes auraient été trouvés en Australie dans une zone en grés, l’écriture semble particulièrement ancienne et très peu de personnes sont capables de déchiffrer le texte. Apparemment, c’est le fils d’un roi égyptien qui est mort, mordu par un serpent. Dans votre dernier livre, j’ai cru comprendre que l’Australie avait été une région où des Gina’abul avaient vécu, qu’en est-il exactement ?

Anton Parks : L’Australie n’est véritablement évoquée qu’au début du T2, lors de l’arrivée du clan de Nammu et de ses deux jumeaux, après la grande bataille céleste. A cette époque très lointaine, le système hiéroglyphique n’existait pas encore chez les Gina’abul. Ces hiéroglyphes australiens doivent provenir d’occupants d’un bateau égyptien échoué en Australie il y a plusieurs milliers d’années.
De 1947 à 1977, le Dr Thor Heyerdahl a organisé plusieurs expéditions visant à démontrer que les océans pourraient avoir été traversés avec des embarcations les plus primitives que l’on connaisse. En 1970, il fit fabriquer un bateau (Râ II) en papyrus comme les réalisaient les anciens Egyptiens, et il traversa l’Atlantique en 57 jours, du Maroc jusqu’à l’île de la Barbade…

Apademak (via le forum) : Question relative à la généalogie des personnages. Il est dit dans les Chroniques que Ptah est une figure primitive d’Osiris. Dans ce cas, pourquoi les annales égyptiennes (Liste royale d’Abydos, Papyrus de Turin, Pierre de Palerme, textes de Manéthon) en font deux êtres distincts, ayant régné à des époques différentes ? Par exemple, selon Manéthon (plus précisément Eusèbe de Césarée citant le prêtre égyptien) il est dit : « Le premier homme (ou dieu) en Égypte est Héphaïstos (Ptah), qui est aussi connu des Égyptiens comme l’homme qui a découvert le feu. Son fils Hélios (Râ), auquel a succédé Sôsis (Shu). Puis vinrent à leur tour, Cronos (Geb), Osiris, Typhon (Seth), frère d’Osiris, et enfin Orus (Horus), fils d’Osiris et d’Isis » (Waddell: 1964 [1940] p. 3-5).

Anton Parks : Les différents protagonistes des Chroniques possèdent des vies très longues. La façon dont ils s’y prennent pour vivre quasi éternellement n’est traitée qu’à partir du T3. Comme cela est précisé, il s’agit d’un secret dont personne ne parle, mais qui se vit. Il aura fallu attendre le jeune Horus pour que ce sujet soit évoqué dans le cristal.
Donc, pour en venir à votre question, nous savons dès le T1 que les Gina’abul possédaient différents noms, différentes épithètes selon les régions, mais aussi selon les âges. Les listes royales rédigées par des mortels ne peuvent pas prendre en compte cet aspect dans sa totalité. Les humains qui se sont attachés à énumérer les années de règne des dieux ou de leur descendance semi-divine (de façon plus ou moins réelle), ne se sont pratiquement jamais risqués à suivre à la trace la vie d’un dieu parce que toutes les périodes de temps que cela représentait défiaient leur compréhension. Je m’explique cette chronologie très simplement :

Ptah = le Gina’abul Sa’am (les deux sont des façonneurs, des cloneurs)
Geb = le dieu sumérien Enki (les deux sont des seigneurs de la Terre)
Osiris = le dieu akkadien Ea (les deux figurent à la fois l’élément terrestre et l’eau). Le lien entre ces trois aspects du même personnage sont confirmés dans la littérature égyptienne étant donné que Ptah et Osiris sont étroitement associés dès l’Ancien Empire.

Concernant Râ, j’ai démontré qu’il s’agissait de Her-Râ (à Sumer et Akkad : Erra). En Egypte, on retrouve ce dieu sous deux formes : Râ et Horus l’ancien. J’ai noté dans le T2 que ce personnage avait été cloné avec des gènes de Sa’am (Ptah), que l’on peut donc regarder comme son géniteur. Il y a toujours du vrai dans les chronologies, mais elles ont souvent été déformées pour les raisons évoquées plus haut.

Apademak : De même, si Shu et Tefnut (les parents de Geb et Nut) sont une forme primordiale d’Osiris et d’Isis (cf. Testament de la Vierge) pourquoi sont-ils vus comme des personnages différents ayant régné à des époques différentes selon les annales ?

Anton Parks : Toujours pour la même raison abordée à l’instant. Isis / Osiris-Horus partagent des qualités gémellaires identiques aux légendaires Tefnut et Shu, ancêtres légendaires du panthéon égyptien. Ces personnages ont été inventés par le clergé. Je vous renvoie vers le T3 (note 18, p. 56) : le clergé héliopolitain a associé l’air « Shu » et l’humidité « Tefnut » (images inversées d’Isis et Osiris) à Atum-Râ, afin qu’ils forment ensemble une nouvelle triade pour remplacer celle d’Osiris-Isis-Horus. Sous la IIe dynastie, les spéculations cléricales ont fait d’Atum-Râ (An) le dieu unique qui s’était engendré de lui-même, celui que l’on prie et adore (YAW en égyptien), autrement dit le YHW de la Bible. C’est à cette même époque que le dieu Râ (Horus l’aîné), garant de la stabilité du pays, fut totalement absorbé par Atum.

Rise (via le forum) : Après avoir déclenché une guerre pour reprendre le pouvoir sur les Amasutum et établir le patriarcat, An siège au conseil où sont également Osiris, Horus et Aset ! Pourquoi un tel conseil réunirait-il des ennemis ? Sont-ils toujours ennemis ? Car a priori le Mardukù est caduc… An est-il vraiment le maître de son camp ou a t-il perdu le pouvoir face à Enlil ? (Il est dit qu’il a un faible pour lui). An se complairait à être l’éminence grise derrière le bras armé (Seth) ? Mais, alors pourquoi garde-t-il un contact avec « la bande d’Osiris » ?

Anton Parks : Même s’il n’était pas toujours présent sur Terre, An devait pouvoir s’assurer de garder le contrôle absolu des Gina’abul rescapés de la guerre contre Tiamata. Il en était responsable depuis leur arrivée sur Terre. En politique, le fonctionnement est resté le même. Il y a le pouvoir en place avec son grand administrateur ou président (Enlil) et ses différents ministres (les Anunnaki) qui sont opposés aux autres partis (Enki-Osiris ; Ereskigal-Isis ; les Amasutum ; les Ama’argi ; les Nungal…). Au-dessus, se situent ceux qui détiennent le pouvoir et la technologie et qui donnent leurs directives, à savoir dans notre société : les banques, les industriels, les lobbies agroalimentaires et pharmaceutiques que l’on pourrait comparer dans l’histoire qui nous occupe à An, aux Usumgal et leurs Anunna de Mars. Au-dessus d’eux, se trouvent les Kingu… C’est de la pure stratégie politique.

Dificultnspa (via le forum) : Pour moi, la seule question est de savoir ce que pense Anton des cartes et des spéculations que j’ai mises sur ce post : viewtopic.php?f=16&t=1152

Anton Parks : Je viens de survoler vos messages en question. Je trouve votre approche très intéressante et je n’y vois, à première vue, rien à redire. Bravo.

Apademak : Qui sont les souverains mentionnés par la Liste royale sumérienne et qui possèdent des durées de règne extrêmement longues ? Sont-ils des Annuna(ki) ?

Anton Parks : Il n’existe pas une liste, mais différentes, comme les listes B, G, la chronique royale babylonienne, etc. Je connais bien ces différents documents pour les avoir lus comme vous. Comme ces renseignements ne se trouvaient pas clairement inscrits dans le Girkù, je n’ai pas pu les placer dans les Chroniques. J’ai juste placé un extrait de la liste G, comme citation, au début d’un chapitre du T2 où il est question de la royauté sur Terre. Je peux simplement vous donner un avis : j’imagine qu’il puise effectivement s’agir d’Anunnaki, voire aussi de descendants d’Anunnaki. C’est ce qui me paraît le plus probable.

Lembal (via le forum) : J’ai juste noté une importante incohérence dans le comportement d’Enlil décrit par Anton et par Nora. Pourquoi donc ? Dans le récit d’Anton, Enlil, sur le mont Taurus, est le grand Satam qui possède tous les droits et par-dessus tout, celui de traiter ses Adàm comme il le souhaite. Il ne se gène pas pour affirmer à Heru qu’il s’est mélangé avec toutes les femelles Gina’abul ET humaines en sa possession (sic!). Dans le récit de Nora (Aset séquestrée sur Mars), celle-ci décrit un Enlil qui a en horreur les Adàm Abar. A tel point qu’il refuse de les toucher et qu’il s’aide d’un instrument pour châtier jusqu’à la mort la meilleure amie Abar d’Aset ; celle-ci s’étant fait remarquer en ayant trop mis en avant sa finesse d’esprit lors d’une « joute marsienne ». Il est dit clairement qu’Enlil ne supporte pas l’odeur ni le CONTACT des Adàm. Nous avons donc deux Enlil, celui d’Anton qui aime posséder toutes ses femelles (Adam inclus) et celui de Nora qui ne supporte d’être à proximité des humains… Un petit éclairage sur la question ?

Anton Parks : C‘est une très bonne question. Une période de temps importante sépare les deux comportements d’Enlil qui sont effectivement à l’opposé l’un de l’autre. Nora et moi l’avions remarqué et nous en avions discuté longuement plusieurs fois alors que je rédigeais le Testament de la Vierge et le T3.
Il faut savoir qu’il y a la période avant la mort de Sé’et et la période d’après. Les femelles Gina’abul ont toujours énormément communiqué entre elles. Il est vraisemblable que, petit à petit, le meurtre de Sé’et par Enlil ait été connu de toutes les Amasutum. Donc, plus aucune d’entre elles n’aurait souhaité avoir de rapports avec lui ou devenir même sa compagne. Enlil a alors fréquenté des humaines, avec sans doute une préférence pour celles qui devaient posséder du sang noble (voir par exemple le sceau d’Ur U.14597 du T3 où l’on voit un Anunnaki s’accoupler avec une humaine). De toute façon, ses pulsions sexuelles étaient plus fortes que son appréhension concernant les humains avec laquelle il a manifestement conjugué.

Tony (via mail) : Anton Parks parle d’un métal capable de repousser l’énergie développée par le Girkù. Il est nommé « fer du ciel » dans le Réveil du Phénix (armes de Seth et de Râ). Quel est ce métal mystérieux ? A-t-il été (re)découvert par l’homme récemment ? Cela a-t-il un rapport avec l’orichalque mythique ?

Anton Parks : A notre époque, le mélange des métaux est une science qui en est à ses débuts, de nouveaux métaux ayant été découverts depuis peu. Il y a déjà eu une avancée considérable dans ce domaine et des nouveaux alliages très durs ont vu le jour ces dernières années. A travers ce que j’ai reçu, je ne connais pas la composition de ce métal, Heru n’étant pas intéressé par ce genre de questions. Cependant, comme il est dit que ce métal venait du ciel, il est possible qu’il ait lui-même fait l’objet d’un mélange et qu’il fut un alliage particulier capable de résister à de fortes chaleurs.

Jean (via mail) : Pourquoi les tableaux en couleurs des pages centrales sont légèrement différents d’un livre à un autre ?

Anton Parks : Les tableaux sont rédigés en fonction de l’évolution du récit. Ils sont complétés à chaque tome. Pour les premières versions du T2, il s’agissait d’une initiative de l’ingénieur Gerry Zeitlin. Pour le T3, et les dernières rééditions du T2, c’est Nora qui s’en est chargé sous ma demande et ensuite mon contrôle. Elle en a profité pour les compléter et rectifier quelques imprécisions. Nous placerons un dossier sur notre site sur le sujet des tableaux, avec explications et descriptions.

Ma Tudi (via le forum) : Comment se fait-il que les personnages du récit passent aussi facilement, sans danger, d’une dimension à l’autre ? Si je puis dire, comment osent-ils prendre ce risque à première vue inconsidéré ? On voit d’ailleurs que Sa’am, dans le premier tome, est conscient du risque mortel qu’il peut y avoir à se retrouver projeté dans une autre dimension à un endroit déjà occupé par un champ de matière dense animal, végétal ou minéral (problème des ossements sur la lune d’Esarra, puis hésitation dans le couloir souterrain de la Duat à Adhal). Mais très vite, dans le tome 2, avec par exemple la centaine d’Ama’argi partie éliminer les Musgir, le problème semble ne plus exister et tout le monde se transfère d’un plan à un autre sans se poser de questions et sans conséquences dommageables… (nous avons coupé la question trop longue, merci de vous reporter à l’original).

Anton Parks : Très intéressant, mais vous semblez percevoir le passage d’une dimension à l’autre comme une dématérialisation et une re-matérialisation un peu comme dans les séries Star-Trek et Stargate, où dans ces deux cas, il ne s’agit pas de passages entre dimensions, mais de voyages d’une 3D à une autre.
Il me semble que l’effet qui s’opère dans les Chroniques soit plutôt un glissement d’un individu d’une dimension à une autre, je vous rappelle que toutes les dimensions se chevauchent en quelque sorte, en tout cas, elles sont reliées. Je ne l’ai pas vu, mais je suppose qu’il doit se créer un réseau énergétique autour du corps de la personne qui tient un Gurkur en main, un peu comme une bulle invisible. Sa’am manipule un Girkù (un cristal), alors que les Ama’argi disposent de sphères Gurkur, ces technologies sont différentes. Avec un Girkù, la manipulation que demande ce genre de voyage fréquentiel demande beaucoup de concentration, sans doute pour créer ce champ de force, alors qu’avec un Gurkur, le franchissement se fait sans aucun effort. Concrètement, pour ce genre de transfert dimensionnel, le cristal Girkù s’utilise uniquement avec le Niama, ce qui rend sans doute la manipulation délicate parce qu’il faut être très concentré et centré : ce qui explique aussi la longue initiation de Sa’am-Enki.

Ma Tudi (via le forum) : Dans le T2, il est sans cesse question des étapes et circonvolutions entourant la création de l’Humanité Moderne (post-Namlu’u), de ses diverses versions noires et blanches. Or, jamais il n’est question de la version « jaune », Extrême-Orientale. Pourtant, aussi loin que puissent remonter les historiens dans leurs calculs en histoire démographique, les Extrême-Orientaux (populations situées aujourd’hui principalement en Chine, Corée du Nord et du Sud, Japon et une partie de l’Asie du Sud-Est) ont toujours représenté plus d’1/3 de la population humaine mondiale. Et leurs caractéristiques morphologiques sont aussi clairement distinctes des autres que peuvent l’être respectivement les peuples blancs et les peuples noirs sur Terre. Que peut donc nous dire Anton sur leur origine ? Selon lui, est-ce Nammu, Sa’am/Heru, Ninmah, An, des Kingu ou d’autres êtres encore qui sont à l’origine de cette version de la création humaine ? Pourquoi cette version ? Et pourquoi n’apparaissent-ils jamais jusqu’à ce stade du récit des Chroniques ?

Anton Parks : La réponse à cette question se trouve dans le T3, à la fois lorsqu’il est question de l’origine des Amérindiens et sur le graphique jaune des races adamiques au milieu du livre, où vous verrez que les branches amérindiennes et asiatiques se divisent aux environs de 80.000 av. J.-C. Comme je l’ai rappelé dans l’introduction du T3, les notions de temps sont difficiles à évaluer dans les Chroniques. Donc, pour déterminer cette date, je me suis simplement basé sur celle annoncée par Ours Blanc (Cf. dossier : Atlantis contre Mu sur notre site).

Les Asiatiques et les Amérindiens possèdent une particularité génétique collective qui tendrait peut-être à prouver leur origine commune : la marque dite mongolique ou mongoloïde. Elle est généralement de coloration bleu-vert et parfois bleu-gris. Habituellement, elle disparaît totalement à l’âge de deux ou trois ans. Elle mesure entre 1 et 3 cm et elle est souvent située dans le bas du dos, dans la région du sacrum ou sur le coccyx. Elle est présente dès les premiers jours chez la totalité des bébés d’ascendance asiatique, inuit, amérindienne, mais aussi africaine. Concrètement des branches dont Nammu et son fils étaient directement responsables ! Etonnante constatation : n’importe quel romancier aurait sauté sur l’occasion et trouvé l’opportunité de faire évoluer son scénario autour de cette idée. Seulement, vous savez tous que je me limite à ce que j’ai vu et compris. Je n’ai malheureusement pas d’informations complémentaires sur ce point, c’est pourquoi je n’en parle pas dans les Chroniques.
Un de mes neveux est à moitié Amérindien, il a porté cette marque de naissance sur son coccyx jusqu’à l’âge de trois ans. Je l’ai vue et je peux vous dire qu’elle avait même une forme triangulaire. Quelques blancs la porte parfois (assez rarement), mais en raison d’un métissage éloigné.

Pour en revenir au contenu de ma série d’ouvrages, je dois vous rappeler que le déroulement des Chroniques suit la chronologie des événements dans le temps. Bien qu’il soit totalement évident que je n’ai reçu qu’une partie de toute cette très longue histoire, il semblerait que Sa’am n’ait jamais rapporté des informations au sujet des Asiatiques dans son cristal ; il s’y trouve juste une ou deux allusions. A l’époque de la scission de la branche originelle des Amérindiens et des Asiatiques (-80.000 ans), nous savons que Sa’am n’utilisait plus son cristal. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il n’ait jamais eu de contact avec eux, bien au contraire.

Ma Tudi (via le forum) : D’où viennent en fin de compte les Musgir qui apparaissent dans le premier tome sur la planète Dukù, et dont certains vont rejoindre la Terre après la guerre des Pléiades ? En effet, deux versions de leur origine apparaissent dans le Tome 1. Ils seraient tantôt une recréation faite par Anshar à partir des nombreux gènes prélevés par Ninmah pour An dans la bibliothèque du patrimoine génétique, tantôt, selon Sa’am, d’anciens Musgir rescapés de la Grande Guerre qui se seraient terrés dans les deux premières dimensions pour se soustraire aux Sukkal venus débarrasser les lieux de leur présence… Or, aucune des deux hypothèses ne paraît tenir la route :
– Premier cas, la recréation : il faut 14 Danna (28 heures terriennes) pour faire un Nungal. Il en faut donc sans doute à peu près autant à An en Mulmul pour faire un Anunna ou un Musgir. Notons qu’An dispose d’environ 1200 matrices artificielles. Or, selon les propres termes d’Anton dans une de ses interviews, l’ensemble du tome 1 court sur un total de 2 à 3 années. Prenons même 3 années pleines pour la « période création » en Mulmul (1095 jours environ, donc). Et même, réduisons la création des Annuna et Musgir à 12 Danna, avec un roulement permanent jour après jour, mois après mois… Au grand maximum, on peut produire 1.200.000 à 1.300.000 Anunna, et pas un seul Musgir ! (A noter qu’An a produit 1.500.000 Anunna en tout, même là le compte n’est pas bon…)
– Deuxième cas, la subsistance de Musgir rescapés de la Grande Guerre (hypothèse de Sa’am page 361, tome 1). Autant que je sache, les Musgir ne possèdent pas la vie biologique éternelle procurée par le renouvellement de la peau. Or, la Grande Guerre est antérieure à l’histoire rapportée dans les Chroniques de 64 millions d’années environ. Donc les Musgir éventuellement rescapés devraient être morts depuis longtemps. Pouvez-vous éclairer ce point sur l’origine des Musgir (et aussi sur le chiffre de 1,5 millions d’Anunna clonés, vu les problèmes de temps de fabrication évoqués plus haut ?)

Anton Parks : Ma Tudi, vous raisonnez encore une fois avec des notions spatio-temporelles terrestres. C’est un peu comme si vous m’annonciez que nos concepts spatio-temporels peuvent expliquer la courbure de l’espace-temps, sachant que le temps terrestre n’est pas une donnée absolue dans l’univers… D’un autre côté, je ne peux pas vous jeter la pierre alors que j’ai fait de même (peut-être maladroitement) en tentant de quantifier le temps écoulé du T1 avec nos notions spatio-temporelles terrestres.
Explications : Il a été prouvé scientifiquement que le temps passe plus vite en haut d’une montagne que plus bas, au niveau de la mer ; vous imaginez ce que cela donne dans l’espace à des années lumière de la Terre. Toutes ces choses qui pourraient être faites ailleurs, mais impossibles à réaliser dans la logique de notre espace-temps…
En relativité générale, la courbure de l’espace-temps ralentit le temps par rapport au temps mesuré hors champ de gravitation. Dans ce contexte, deux horloges identiques et synchronisées, l’une qui a voyagé dans l’espace et l’autre qui est restée sur Terre, n’ont plus la même heure ! Le même problème se retrouve avec les sondes Pioneer qui semblent ralentir à nos yeux au fil de leur éloignement dans les profondeurs de l’espace… Pour faire court, prenons l’exemple de deux jumeaux, un qui reste sur Terre et l’autre qui voyage dans l’espace, c’est celui qui aura voyagé dans l’espace qui aura le moins vieilli des deux. Même si cela peut paraître fou, illogique, paradoxale, c’est pourtant vrai.
Notre science actuelle regorge de paradoxes, d’univers parallèles et d’incohérences défiant les lois de la physique moderne ! D’autres facteurs peuvent entrer en compte comme par exemple celui de la relativité générale qui démontre que plus une planète est massive, plus l’écoulement du temps y est lent… Un bon exemple est ce merveilleux film de Robert Zemeckins (vraiment un de mes préférés) : CONTACT. Comme vous le voyez, nous ne résoudrons pas ce problème ici, mais nous avons tout de même avancé. Merci pour cette question.

DeathRamps (via le forum) : Page 37 du T2 (Adam Genisis) : On apprend que Sa’am découvre l’existence d’Itud (La lune) via Sé’et, et que ce serait un « Astre Artificiel » qui servait de base aux Kingu (Imdugud). Ma question est donc : Comment cet Astre artificiel fut-t-il créé, par qui et à quelle époque? (Même si ça doit probablement être les Kingu). Pensez-vous que des bases humaines s’y trouvent de nos jours ? Si oui, quel serait leur rôle ?

Anton Parks : Oui, il doit s’agir d’une très ancienne création Kingu. Je n’ai aucune idée concernant la création d’Itud, Sa’am n’étant pas présent à cette époque et cette information ne paraissant pas inscrite dans ses annales.
Je ne sais pas non plus si des bases humaines s’y trouvent, mais je trouve étonnant que l’homme n’y ait jamais remis les pieds depuis les années 1970, alors qu’il était prévu qu’il y bâtisse des bases officielles. L’arrêt subit des missions Apollo n’est pas clair. La Nasa nous fait croire qu’elle travaille sur la conquête spatiale alors qu’elle ne serait pas capable d’établir une base sur la Lune ? C’est un non-sens. Avant de se lancer dans une compétition, il faut passer du temps à s’entraîner… Tout le projet NASA ressemble à un énorme canular. Ce n’est qu’un avais personnel, mais je suis convaincu que la NASA travaille sur d’autres projets secrets, leur programme officiel n’étant qu’un arbre qui cache la forêt. Ou bien encore, la Nasa ne serait qu’un paravent offert en pâture à notre attention, alors que l’espace serait pendant ce temps militarisé…

Prométhéen (via le forum) : A propos d’Osiris-Enki, sa mort n’était-elle pas inévitable ? Une fois qu’il avait assuré l’implantation de la colonie Anunna sur Terre, il ne leur était plus utile… Il devenait même dangereux pour eux en travaillant contre leurs intérêts (armement de l’Humanité…). N’est-ce pas exceptionnel dans un sens qu’il ait survécu aussi longtemps ?

Anton Parks : Oui, vous avez raison, d’une certaine manière on peu le dire comme cela. Cependant, malgré les apparences, An-Atum affectionnait son fils Enki-Osiris. Je pense que c’est d’ailleurs pour cette raison que Enki-Osiris a pu survivre aussi longtemps. An devait tout à son fils. Ce dernier incarnait l’équilibre dont l’humanité avait besoin pour survivre tout en restant sous le contrôle des Anunnaki.
L’assassinat d’Enki-Osiris relève plutôt de la seule décision d’Enlil-Seth. Particulièrement en raison du refus d’Enki-Osiris quant à la question du commerce entre l’ancienne Sumer des Anunnaki et l’Egypte. Enlil-Seth était extrêmement jaloux d’Enki-Osiris, il a fini par trouver sa guerre et son excuse pour passer à l’acte. De son côté, An-Atum a profité de la mort de son fils et de l’instabilité du clan d’Isis pour se hisser à la tête de l’assemblée égyptienne que l’on retrouve dans l’arbre des Sephiroth de la Kabbale juive.

David (via mail) : Dans votre dernier livre le Réveil du Phénix, vous nous proposez un arbre des Sephiroth égyptien. Il y a un problème, l’arbre des Sephiroth de la Kabbale juive date du Moyen Age !

Anton Parks : Un magazine m’a posé la même question il y a quelques semaines, je vous restitue ma réponse : Oui, il est exact que cet arbre est apparu au Moyen Age alors que la Bible juive la plus complète date, elle aussi, du Moyen Age (codex de Leningrad conservé dans la bibliothèque de Saint-Pétersbourg), précisément de 1008 de notre ère, alors que ses racines sont généralement considérées comme ayant été élaborées vers le 8ème siècle av. J.-C., pendant que les royaumes d’Israël et de Juda étaient en pleine occupation assyrienne ! Il n’y a donc aucun problème à voir des concepts puiser leurs racines loin dans le temps pour finalement se synthétiser et se matérialiser bien plus tard. La Bible est un bon exemple. Les anciens Hébreux prétendent avoir été aussi dominés par les Egyptiens, il n’est pas étonnant de voir des concepts égyptiens et mésopotamiens dans leurs écrits.
Ce que je démontre formellement et simplement dans cet arbre égyptien des Sephiroth, c’est que tous les termes sont égyptiens et qu’ils ont sans doute été déclinés en hébreu par la suite. Il s’agit d’une action magique où les symboles et les chiffres sont mis à contribution. L’arbre égyptien des Sephiroth représente assurément l’assemblée primitive des dieux égyptiens. En plus des noms originellement égyptiens, on retrouve dans chacune des Sephiroth les attributs de chaque divinité de l’Egypte ancienne. De surcroît, chacune d’entre elles est à sa place dans la hiérarchie des dieux… C’est fondamental et doublement ennuyeux pour l’identité profonde de cet arbre.

Peter (via le forum) : Je voudrais bien savoir comment un être créé génétiquement peut-il avoir la possibilité de déjà parler, raisonner, réfléchir et de posséder une connaissance scientifique avancée une fois sorti d’une matrice ? En effet lorsque An crée Sa’am, il le crée dans un but génétique pour créer les Anunna. De manière innée, Sa’am connaît les étapes de création d’un alagni (clone). Comme An s’y prend-il pour permettre ce prodige ? Est-ce une connaissance transmise par le biais du code génétique (si oui c’est difficilement compréhensible) ou au sein du cerveau, autre hypothèse une connexion intime (permis par la génétique) à un savoir d’informations ?

Anton Parks : Franchement, je ne sais pas trop. J’imagine que cela doit pouvoir s’expliquer de façon scientifique, mais je ne suis pas un homme de science et je ne sais même pas si les avancements de la science actuelle peuvent expliquer ce phénomène aujourd’hui. La science sait que cloner un animal au stade adulte serait réalisable, encore faudrait-il posséder des matrices artificielles, ce que nous ne possédons pas officiellement en tout cas.
En ce qui concerne la transmission de connaissances dans le cas des Gina’abul, cela semblait se jouer lors de la manipulation des gènes. Une programmation pouvait s’effectuer avec la possibilité de connecter ou déconnecter certaines données appartenant au(x) donneur(s). Quelques Gina’abul comme An avaient la possibilité d’organiser le processus dès ce stade, c’est pourquoi certains d’entre eux pouvaient aussi cloner des sang-mêlé. Je ne préfère pas m’avancer plus sur ce sujet que je ne maîtrise pas.
Je ne m’en étonne pas non plus. Tout ce qui touche à une forme de manipulation génétique non conventionnée par la sphère planificatrice de cet univers me semble interdite ici-bas. D’ailleurs les Hopis de l’Arizona qui détiennent des informations en ce domaine, le savent très bien. Le genre humain ne devrait pas avoir accès à ce genre de connaissance, car il ne fait pas encore partie des planificateurs. C’est un peu comme si nous donnions de la dynamite à des enfants.

Apademak : Dans le récit des Chroniques, les relations sexuelles entre Gina’abul et humains donnent une descendance. Ainsi, au cours du récit, il est complètement fait abstraction du mécanisme d’isolement reproductif, loi biologique qui empêche l’hybridation de deux espèces, même lorsqu’elles sont très proches et étroitement apparentées. Des créations génétiques dans des matrices artificielles je veux bien mais pour qu’il y ait reproduction sexuelle naturelle, il faut absolument que les 2 géniteurs appartiennent à la même espèce, sinon ça ne fonctionne pas.

Anton Parks : Si ce point vous interpelle autant, je me permets de vous dire que votre question me fait le même effet. C’est comme si vous veniez me déclarer qu’un caniche et un pitbull ne pouvaient pas se reproduire ensemble, ce qui n’est pas exact comme tout le monde le sait. Certes, un caniche et un pitbull sont très différents physiquement, mais ils ont ce point commun qui leur permettra toujours de se reproduire : ce sont des canidés ! Pour les Gina’abul et les humains, la question est du même ordre, ils appartiennent à une même espèce : celle des humanoïdes. J’oserai même ajouter que de mon point de vue personnel, un caniche et un pitbull possèdent bien plus de différences physiques qu’un humain et un Gina’abul ! Beaucoup trop de lecteurs ne comprennent pas ce point essentiel, ce qui est fort regrettable. Gina’abul et humains appartiennent à une même famille, d’autant que nous possédons des gènes Gina’abul, comme l’a d’ailleurs rappelé James Rooms dans sa préface du T3. De plus, vous avez le sceau en provenance d’Ur que j’ai placé et analysé pour vous dans le dossier sur les Gina’abul à la fin du T3 : il démontre bien que cela a existé. Vu la physionomie du reptilien gravé sur ce sceau, je pense qu’il s’agit d’un Anunnaki et non d’un Nungal qui possède un aspect plus « humain ».

Apademak (via le forum) : Pourquoi les protagonistes des Chroniques que nous voyons dans les illustrations (Nepthys, Isis, Horus) s’amusent à porter des gènes récessifs (peau blanche, yeux clairs, traits fins, cheveux lisses…) alors que ce sont des experts en génétique ? Et donc accessoirement pourquoi avoir placé ces mêmes gènes chez les Lubarra ? Personnellement je percevais cette « européanisation » des personnages comme sociologique, afin que les lecteurs puissent mieux s’identifier aux personnages, mais il en est peut-être tout autrement donc je me permettais de poser la question.

Anton Parks : Cette question a déjà été traitée sur notre forum et j’y avais répondu exceptionnellement. Je vais donc me répéter : Nephtys, Horus et l’ensemble des Nungal (Djehuti et Enlil-Seth compris) possèdent des gènes Kingu ! Je ne vois pas où se trouve le problème. Cette question rejoint un peu la précédente. Je pense que certains lecteurs ne comprennent pas – ou ne souhaitent pas comprendre – que les Gina’abul sont des humanoïdes et que ceux qui détiennent les gènes royaux Kingu ressemblent énormément aux humains à la peau blanche. Je vous rappelle qu’ils portent généralement des cheveux. On le voit par exemple lorsque Isis devient à son tour Kingu, non par magie, mais grâce à la fusion qu’elle effectue avec son fils. La seule différence notable pour les Kingu, Nungal, Immdugud, etc. étant les petites écailles et bien souvent le crâne allongé.
Les autres Gina’abul, comme les Anunna, les Usumgal, Sa’am-Enki, Nammu, Dim’mege, les Abgal, les Miminu, etc. sont effectivement d’aspect plus reptilien avec une peau verte, souvent des yeux rougeâtres, sans cheveux (ou bien des perruques), avec des écailles plus prononcées.

Appademak (via le forum) : Où a eu lieu précisément la création des premiers homo-sapiens (Sag’giga, hommes noirs) ? Dans Adam Genisis (page 245) cela semble être l’Eden (Turquie actuelle) pour être ensuite déplacé en Edin (actuel Iraq) afin de cultiver le sol. Pourtant, l’archéologie nous montre que les plus anciens hommes modernes ne proviennent pas de ces régions mais plutôt de la région des Grands lacs en Afrique (Omo I et Omo II, -195.000 BP ou l’homo sapiens idaltu, -154.000 BP en Éthiopie). En outre, l’étude de l’ADN Mitochondrial nous apprend que les peuples les plus anciens sur Terre sont ceux des San d’Afrique Australe et des Sandawe de Tanzanie (qui disposent de l’haplogroupe L0). Les Pygmées Binga ne venant qu’en troisième position (haplogroupe L1). Ainsi, l’apparition la plus ancienne des hommes modernes au Moyen-Orient sont les ossements de Qafzeh et Skhul en Israël/Palestine, datés respectivement de –97.000 et –80.000 BP), ce qui laisse tout de même presque 100.000 ans durant lesquels les sapiens ne sont pas sortis d’Afrique (ceci est confirmé par la paléontologie et la génétique). Est-ce que cette longue période peut être située dans les Chroniques ? Comme il est dit dans l’introduction du Secret des Étoiles Sombres que les Sumériens viennent d’Afrique, je voulais avoir plus de précisions à ce sujet.

Anton Parks : Beaucoup de points relatifs à toutes ces questions se trouvent déjà dans le récit d’Adam Genisis, mais aussi dans son tableau (lignées adamiques), réédité dans le T3 où des précisions ont été apportées.
Les travailleurs que vous évoquez au début de votre question (Kharsag / Eden) ne concernent que quelques centaines d’individus. La zone de Kharsag que je pointe depuis le T2 devrait faire l’objet de fouilles sérieuses. Il serait quasi impossible de ne rien y trouver, aussi bien en ossements, qu’en blé ancien et en vestige d’habitation, quoique pour ce dernier cas, cela soit moins évident puisque les habitations de Kharsag étaient essentiellement en bois.

Vous évoquez des dates entre -97.000 et -80.000 BP au Moyen-Orient (Israël / Palestine) en indiquant qu’il s’agirait des plus anciennes traces de l’Homo Sapiens retrouvées à ce jour dans cette région. Oui, mais la science (qui n’est d’ailleurs jamais figée), et particulièrement les magazines dits « scientifiques » destinés au grand public, ne mentionnent jamais qu’en Edin (la plaine mésopotamienne), où tous les regards sont fixés pour y déterrer nos origines « bibliques », il est quasiment impossible de trouver quoi que ce soit entre le Tigre et l’Euphrate au-delà de 6.000 ans av. J.-C. !! Particulièrement entre la moyenne et la basse Mésopotamie. Il y a une raison scientifique très simple à ce phénomène qui n’est rapportée que dans des ouvrages spécialisés. J’en parle avec précision dans le livre que je prépare et qui devrait sortir en 2011. Donc, je ne vous en dirais pas plus pour l’instant, mais ce phénomène découle d’une raison simple validée par de nombreux spécialistes en la matière.
Dans votre question, vous évoquez aussi près de 100.000 ans durant lesquels les Sapiens auraient séjourné en Afrique, mais je vous rappelle que dans le T2, il est indiqué que Sa’am exploitait les mines de l’Afrique pour le compte des Anunnaki et qu’il y avait introduit une importante main d’œuvre pour s’en charger. Par la suite, ils a rendu la liberté à bon nombre d’entre eux qui ont séjourné sur le sol africain…

Apademak (via le forum) : Parallèlement, où est-ce que la première création des homo-sapiens « leucodermes » (blancs) a-t-elle eu lieu (quelle zone géographique) ? Pourquoi ces derniers ont-ils été créés (au cours des Chroniques il est simplement dit que ce fut pour « dérouter les dirigeants de Kharsag ») ? Les Lubarra disposent-ils de différences psychiques avec les Sag’giga ? Pourquoi est-ce que la plupart des allèles des gènes des Lubarra sont-ils récessifs face aux allèles des gènes des Sag’giga ? Est-ce aussi en rapport avec la science des Gina’abul ?

Anton Parks : Les zones géographiques ne sont pas mentionnées tout le temps dans le récit, difficile d’avoir une telle précision sinon cela deviendrait vraiment du roman. Par contre, la majorité d’entre elles est visible dans le tableau jaune des lignées adamiques en pages centrales du T2 et T3.
D’après les Chroniques, la race blanche a été originellement créée sur Mars par Ninmah. Elle avait pour objectif de manifester la suprématie du clan d’An sur leurs ennemis Kingu. Ensuite, il ne faut pas oublier qu’une grande partie des Gina’abul issus de la guerre des Pléiades étaient des blancs (Nungal, Enlil, Djehuti, par la suite Inanna…). De ce fait, l’homme blanc a été introduit dans le paysage terrestre pour les mêmes raisons. Ce n’est qu’après que le clan d’Enki-Osiris l’a ensuite modifié pour des mobiles clairement expliqués dans le T3, lors d’une discussion entre Horus, le roi des Neferu et sa fille Altin.

Pad (via le forum) : Est-ce que parmi les informations que vous avez reçues, vous avez pu à un moment donné rencontrer dans l’univers des Gina’abul quelque chose qui pourrait se comparer à un tarot ou un oracle ou un quelconque jeu divinatoire ?

Anton Parks : Non, je n’ai rien vu de tel, mais cela ne veut pas dire que cela n’a pas existé. La divination et les prophéties sont des sciences que possèdent les Abgal et ils ne communiquent pas sur ces sujets. Nous avons vu que les prophéties tiennent une place importante chez les Amasutum. Quant à leur approche, je ne pense pas que nous puissions appréhender et comprendre ces divinations à travers l’intellect seul, puisque certaines d’entre elles se font à travers des situations très simples et anecdotiques, en apparence.

Pad (via le forum) : Si oui, est-ce que cela avait un lien avec Djehuti ? Sinon, est-ce que vous savez quel rôle Djehuti a pu jouer sur l’évolution de l’humanité ?

Anton Parks : Djehuti était à la fois un sage mystagogue et un très grand scientifique. Selon la pensée égyptienne, il est celui qui connaît tous les secrets. Il fait partie de l’arbre de vie ; il est également un idéal. Djehuti a passé son temps à régler des problèmes en tout genre, aussi bien politiques que scientifiques. Il était en quelque sorte le garde des sceaux des Gina’abul et le plus sage des veilleurs Nungal. Sans lui et son soutien, et particulièrement après la mort d’Enki-Osiris, l’équilibre entre l’ombre et la lumière aurait été brisé et le clan Gina’abul proche de la Source, aurait été absorbé par An, Enlil et leurs Anunna. Son rôle a été déterminant.

Pabio (via le forum) : Question à Anton et Nora sur les abeilles d’Enki. Djehuti, fidèle compagnon d’Enki, nous apprend dans le tome 3, le Réveil du Phénix, que des milliers d’abeilles auraient accompagné l’âme Osiris dans l’au-delà et résideraient depuis dans une dimension parallèle. Ces mêmes abeilles protégeant Horus lors de séances de voyage astral. Sur notre Terre, les abeilles sont les messagères du printemps, les entremetteuses de la vie végétale. Elles participent activement à notre écosystème et sont quasi indispensables à la chaîne alimentaire de par la pollinisation des fleurs. Comme tout a chacun, vous êtes au fait que ces abeilles deviennent une espèce menacée d’extinction. Les apiculteurs disent que les ruches sont désertées, parfois en une seule journée. Ainsi le soir venu, les butineuses d’un même groupe décident de ne pas réintégrer la ruche royale et abandonnent leur reine mère à une mort certaine. Par ailleurs, on ne retrouve ni cadavre, ni déplacement ou migration de ces millions d’abeilles. Donc, vous aurez compris ma question sous-jacente… Pensez-vous que nos amies les abeilles aient soudainement pris la fuite dans une autre dimension ? Si tel était le cas, auriez vous un début de réponse à ce comportement aussi peu solidaire à notre sort ?

Anton Parks : Non, ne soyez pas prêt à croire ce genre de choses qui sont diffusées ici et là. Je ne pense pas que les abeilles disparaissent dans une autre dimension. Le cas d’Osiris et de ses abeilles n’a aucun rapport. Les abeilles d’Osiris ont suivi leur maître dans l’au-delà, ce qui a aidé d’une certaine manière à sa résurrection. Il s’agit d’un cas à part.
Si vous observez bien la nature, les insectes morts ne restent pas longtemps sur le sol. Ils sont éliminés en quelques heures par d’autres insectes ou animaux. Il y a plusieurs causes à la disparition des abeilles. Les scientifiques ont longtemps pensé qu’il s’agissait de l’addition de plusieurs facteurs comme :
– Les antennes relais et les ondes magnétiques générées par les machines, les technologies et l’industrie. Dans ce cas, les abeilles peuvent ne retrouver leur ruche le soir, elles sont désorientées et s’éparpillent. Cela peut sembler difficile pour nous de le comprendre parce que l’humain ne semble pas affecté par ce genre de problème, en tout cas à court terme, bien qu’à mon avis cela soit caché par les industriels. Les effets néfastes sur la santé sont plus lents chez l’humain.
En fait, les pesticides, les polluants et les OGM semblent être la cause définitive du problème.

Nora Parks : Nous pouvons aussi ajouter :
– L’appauvrissement des différentes races d’abeilles élevées. La race d’abeille noire a été presque abandonnée en Europe, car elle était plus agressive. Mais elle était surtout plus résistante…
– De nombreux apiculteurs donnent à manger du sucre industriel (pauvre en minéraux) aux abeilles au lieu de leur laisser une partie de leur miel, riche en substances nutritives autres que le glucose dont est justement composé le sucre industriel. De ce fait, leur système immunitaire baisse, elles sont alors peu résistantes aux maladies.
– Depuis quelques années, une race de frelon venue d’Asie est un terrible prédateur pour elles. Ce frelon sévit surtout dans le sud-ouest de la France. Il n’est pas le seul prédateur des abeilles.
– Etrangement, de nouveaux parasites inédits s’abattent sur elles, comme les larves de Meloe franciscanus, nouveau type de parasite découvert en 2000.

Mais, la réponse définitive semble se trouver dans un documentaire de Mark Daniels que Arte a édité en DVD, intitulé le Mystère de la disparition des Abeilles (Arte éditions, 2010). La réponse scientifique à la question de la disparition des abeilles est annoncée à l’issu de ce reportage passionnant et fort bien documenté : les pesticides ! Toutes les démonstrations s’y trouvent. Il arrive aux abeilles ce qu’il nous arrivera bientôt si nous ne nous réveillons pas ; elles sont bien les messagères de la vie

Padawan_Tiresias (via le forum) : Pour ma part, ma curiosité se tourne plutôt vers le personnage de Sabu (Anubis) ; sera-t-il de nouveau évoqué, voire présenté de manière plus détaillée dans les tomes suivants ? – Au sujet de son origine, il est dit qu’il est fils de Meri Aset, mais est-ce un Kirišti né des flancs de la reine de Kemet ou bien est-il un alagni sorti d’une matrice artificielle ?

Anton Parks : Oui, Sabu se trouvera dans la suite du récit. Sabu est un sang-mêlé. Pour le reste de votre question, vous trouverez la réponse en bas de la page 77 du T3.

Padawan_Tiresias (via le forum) : Et donc dérivant de la question précédente, qu’en est-il de son aspect physique ? Possède-t-il des gênes et une physionomie Albinos/Nungal comme son frère Heru, ou bien a-t-il les mains palmées des Abgal ou encore a-t-il un faciès allongé façon Gina’abul plus traditionnel ? Enfin, pour finir, que peut-on savoir sur lui et son rôle auprès de l’humanité et de la famille d’Aset ?

Anton Parks : Pour la couleur de sa peau et ses yeux, voir encore page 77. Oui, Sabu avait bien les mains légèrement palmées et un faciès un peu allongé, mais pas autant qu’Osiris.
Sabu est un personnage important de cette partie de l’histoire. Il possédait la sagesse de ses deux parents, mais aussi celle de Thot qui a été son maître pendant longtemps. Il était aussi un redoutable guerrier. Son union avec Altin, la fille du roi des Neferu (Nephilim), aura apporté à son frère Horus les cartes nécessaires pour contrecarrer les plans d’An et de tenter de déjouer son jeu. Je ne peux pas en dire plus sur ce personnage pour l’instant.

Je pense que vous comprendrez que si je vous révélais des aspects non traités, je prendrai le risque de les voir utilisés et appropriés par d’autres sur le Net ou dans des ouvrages, perdant ainsi toute la primeur et surtout le sens profond de ce qui doit être transmis. D’après ce que l’on m’a rapporté, c’est devenu un sport pour certains de reprendre et de s’approprier mes propos, voire de les modifier selon des objectifs personnels.

Lembal (via le forum) : Qui a construit les pyramides et les sites mégalithiques d’Amérique centrale et du Sud ? d’Europe de l’Est ? De Chine ? Quelles méthodes ont-été utilisées pour assembler ces divers monuments : bras humains ou lévitation ?

Anton Parks : Que d’impatience, étant donné qu’il s’agit de la suite des Chroniques. Cependant, pas pour la Chine, comme évoqué plus haut dans la réponse donnée à Ma Tudi à propos de l’humanité jaune.

Lembal (via le forum) : Les Anunna font-ils des NDE ? Ont-ils un paradis des Anunna ? Le partagent-ils avec toutes les autres entités de l’univers y compris les êtres humains ? Les Miminu (les gris) ? Les Abgal ? Tiens d’ailleurs lorsque qu’une entité éthérée meurt – si c’est possible – où va son âme ? Les Namlu’ù peuvent-ils également mourir ? Où sont-ils actuellement ?

Anton Parks : Comme je le dis souvent, il n’y a pas d’âme reptilienne ! Il y a l’âme tout court, et les formes d’incarnations sont variées en fonction de ce que l’entité souhaite apprendre et expérimenter. L’aspect individuel est parfois secondaire, car dans certains cas comme celui de l’histoire que je retrace, l’objectif concerne un plan complet, une famille qui travaille collectivement pour restaurer un équilibre, mais aussi un domaine céleste, à savoir celui de Sirius C.
Il n’y a aucune raison pour qu’un reptilien, même de type Anunna, ne puisse pas faire de NDE.
Je ne pense pas que le concept de paradis fasse partie de celui des Anunna. Les Anunna, comme beaucoup d’humains, se croient au-dessus de tout, au sommet de l’évolution. Les Anunna sont déconnectés de la Source, ils se sont séparés du concept universel des familles d’âmes, d’où leur arrogance. Je les vois mal partager leur philosophie avec les Miminu qui sont à leur service.
Lorsqu’une entité éthérée meurt (même de type planificatrice), j’imagine qu’elle retrouve les siens, sa famille d’âme.
Les Namlu’ù se sont retranchés dans une dimension supérieure, sans doute ne pouvaient-ils survivre dans notre dimension en raison de leur réceptivité et au regard des nouvelles circonstances politiques de la Terre. Ils n’ont pas été programmés pour combatte, leur départ était la solution la plus adaptée pour leur survie. Eux, ont eu le choix.

Ps : Pourriez-vous décrypter « Lembal » en akkado-sumérien ? A l’origine c’est un terme Maya signifiant « lumière », « cristal » et « connaissance »

Anton Parks : Bien entendu, c’est très simple, ces deux particules font partie du sumérien, donc inutile de se rabattre sur l’akkadien.

Lam :
verbe : « croître », « pousser »
nom : « luxuriance », « abondance », « l’autre monde », « amandier »
Bal :
verbe : « transférer », « franchir », « traverser », « extraire ».
nom : « hostilité », « ennemies »

Généralement, la forme verbale se place à la fin. Eh bien Lembal, êtes-vous une personne qui « franchit d’autre(s) monde(s) » ou bien qui aurait un rapport avec l’immortalité ?… Dans de nombreuses cultures, l’amandier figure l’immortalité. C’est un beau pseudo.

Apademak, Goupil et Sreum (via le forum) : Comment la Grande Pyramide et le Sphinx ont-ils été construits exactement ? Ces monstres architecturaux ont dû nécessiter des moyens colossaux et une technologie énorme pour être bâtis. Comment Isis s’y est-elle prise pour construire la Grande Pyramide ? Avec l’aide de combien d’ouvriers, traités sous quelle condition et avec quels matériaux ? Et surtout quelle a été la technique d’assemblage si précise de ces immenses blocs de pierre pesant plusieurs tonnes chacun ? Dans l’éventualité ou M. Parks ne se souviendrai pas bien de la méthode de construction des pyramides, je me permets de proposer une question plus simple « Les pierres de calcaires qui ont été utilisées pour la construction de la Grande Pyramide (et d’éventuels autres pyramides) ont-elles été taillées ou ont-elles été reconstituées (par moulage) ».

Anton Parks : Je vous rappelle qu’Enki-Osiris était mort et que Horus n’était pas né lorsque Isis a fait construire la Grande Pyramide et le Sphinx. Par contre, je vous renvoie au début du T3 où Osiris explique l’édification de son temple aquatique qui se nomme Osireion aujourd’hui. Il dit que les blocs de granite furent coulés. Il s’agit donc de coulage. Je doute que ce genre de travaux ait nécessité beaucoup d’hommes pour la Grande Pyramide, quelques centaines, à peine, mais surtout pas des milliers, encore moins des esclaves, que cela soit à l’époque des « dieux », comme à l’époque des pharaons.

Goupil (via le forum) : Cette question est à mon avis très importante puisque la Théorie sur la construction des pyramides égyptiennes à base de pierres moulées par Joseph Davidovits provoque beaucoup de débat dans la communauté scientifiques d’autant qu’elle apporte des preuves d’une part et qu’elle peut être réalisée avec des moyens techniques plus primitifs d’autre part. Pour faire court : Pierres des Pyramides = Pierres de Tailles ou Pierres reconstituées ?

Anton Parks : Vous avez décidé de me faire réouvrir mes ouvrages ! En page 310 du Testament de la Vierge, je ne contredis pas la thèse de Davidovits, bien au contraire. Idem en page 29 (légende de l’image 6) de l’édition Nouvelle Terre du T1 où je montre une photographie que j’ai prise d’un morceau de la chaussée qui entoure la Grande Pyramide. Il s’agit bien de pierres reconstituées et moulées.

Geronimo (via le forum) : Bonjour a tous. Nouveau sur ce site et aussi passionné que vous par les ouvrages de A. Parks et tous les thèmes qui tournent autour, mon premier message sera pour Nora qui m’a gentiment dédicacé le dernier livre de son mari, en me rappelant que l’Amour est plus fort que la mort. Aussi, j’aimerais qu’elle me parle d’Isis avec son Cœur… De même, en tant que bon judéo-chrétien, je n’ai jamais pensé que le créateur, quel que soit son nom, nous ait abandonnés ou soit mort, même s’il brille par son absence ! Que pensez-vous donc de ces « dieux » qui sont les mêmes, quel que soit le Panthéon auquel ils appartiennent, sont-ils partis ou sont-ils dans une autre dimension ? Je vois le drame de l’humanité dans le meurtre d’Osiris, mais un immense espoir dans sa résurrection et dans l’Amour qui unit ce couple, Amour plus fort que la mort ! Suis-je un doux rêveur ? Trop romantique ? Si oui, ça vaut la peine d’être vécu quand même ! Merci Nora, toutes mes amitiés à vous deux.

Nora Parks : Que dire sur Isis ? J’en ai une appréciation complètement différente par rapport à la majorité des personnes qui s’y intéressent. Isis avait beaucoup de qualités, mais elle savait que c’était en grande partie en raison de ses gènes Abgal, et que la possibilité de s’incarner avec de tels gènes est une grande chance. Elle n’a jamais été très heureuse, ses idéaux étaient trop élevés. Elle aspirait à un monde sans guerre, où chacun pourrait naître égal et libre. Elle était souvent morne, voire déprimée par moments, mais elle a toujours essayé de ne jamais perdre espoir, et a sans cesse œuvré et travaillé pour changer les dogmes imposés par An-Atum, car c’était le seul moyen pour elle de rendre sa vie supportable, tant elle était consciente des trames et des jeux de pouvoirs qui, petit à petit, entraînaient complications, liberté bafouée, puis souffrances.

Isis était d’une très grande simplicité, très solitaire, sauvage même. Nous avons bien vu dans le récit qu’elle a choisi de passer la plus grande partie de son temps en forêt lors de l’arrivée sur Terre des rescapés de la guerre des Pléiades. Dans le T3, elle choisit d’élever Horus pendant plusieurs années dans le delta du Nil, pour que son fils apprenne à se débrouiller dans un contexte vierge et parfois hostile et qu’il soit en lien avec la Nature. Elle n’a jamais été énervée ni colérique pendant ces années de vie sauvage. Par la suite, ses colères découlent de la vie qu’elle a choisie et des désagréments politiques qu’elle devait régler. Elle a accepté de jouer ce rôle parce que la situation l’exigeait, mais elle aspirait à une vie toute simple. Nous avons aussi vu dans le T2 qu’elle aimait visiter les jardins et voir l’avancement de l’apprentissage des cultures humaines. Cultiver la Terre et en vivre représentait pour elle l’émancipation et la liberté des humains, sans parler du fait que cela leur permettait de ne plus manger d’animaux ou d’en manger moins.

Isis ne s’est jamais placée sur un piédestal et se considérait d’égal à égal avec les êtres humains. Elle était assez incomprise en général. Il y a une scène par exemple dans le Réveil où elle parle à travers Horus pour repousser l’humaine qui essaye de l’attirer dans son lit. Cette réaction a été interprétée par certains par une volonté de pouvoir et de condescendance d’une déesse aux gènes reptiliens envers une humaine ; je pense qu’il n’en est rien. Aset-Isis voulait simplement que son double inversé ne se mélange pas avec la première venue issue de l’Ekur d’Enlil-Seth, elle a alors choisi les mots qu’elle a prononcés dans ce but, mais sans adhérer à ce qu’elle disait (supériorité des Gina’abul sur les humains). C’était une réaction impulsive.
Isis était néanmoins consciente du prestige de ses gènes, ce qui lui conférait un grand sens de la responsabilité, mais aussi une vision terrifiante sur les humains et les animaux. Je m’explique : les races Gina’abul sont plus « évoluées », d’une certaine manière, que les humains et les animaux. Les Abgal le sont encore plus. Les planificateurs créent la vie et considèrent les animaux et les humains comme leurs enfants, sans aucune différence d’affection et d’amour entre eux. C’est terriblement difficile d’observer les Gina’abul exploiter et massacrer les humains et ensuite les humains exploiter et massacrer les animaux. Ces sentiments la différenciaient du reste de sa race, et c’était ce qui lui apportait le plus de souffrances. D’où le soulagement et l’euphorie qu’elle ressentait à travers l’évolution agricole, l’autonomie et l’émancipation qu’apporterait cette indépendance.
Pour ma part, je ne souhaite pas que les « dieux » Gina’abul partent, s’ils sont encore présents ici-bas ou dans une autre dimension. Cette solution me semble impossible du point de vue karmique, car ils sont les co-créateurs du genre humain. Je peux me tromper aussi. J’espère juste que l’humanité développe suffisamment de sagesse et d’intelligence pour que les Gina’abul ne puissent plus les manipuler et les exploiter. Les Gina’abul liés karmiquement à la Terre pourront alors enfin évoluer. Dans tous les cas, j’espère que les politiciens (certains au sang royal reptilien ?) et leurs lobbies arrêteront de polluer la planète, sinon plus personne n’aura de « maison ».
On ne peut pas être trop romantique. Le lien qui unit les deux personnages principaux des Chroniques est effectivement indéfectible, quoi qu’il arrive, ils se retrouvent et se reconnaissent toujours. C’est une belle histoire et j’ajouterai, non sans humour, que j’ai bon espoir que la saga des Chroniques devienne un jour un « best seller intergalactique », le jour où la planète pourra de nouveau communiquer physiquement avec d’autres mondes.
Pour la mémoire d’Isis, merci beaucoup pour votre question, car elle n’a jamais été beaucoup écoutée. Je pense que c’est normal aussi. Chacun doit trouver les réponses par lui-même. Comprendre certaines choses intellectuellement ne veut pas dire les intégrer forcément. Intégrer, c’est comprendre en profondeur, dans toute sa dimension, mais cela demande un cheminement personnel. Il est impossible de d’apporter cette compréhension profonde uniquement via l’intellect et les mots, malheureusement.

Ma tudi sur forum : En 500 ans, depuis la Renaissance en gros, la pensée et les outils humains se sont développés de façon exponentielle, surtout à partir du XIXe siècle, et nous avons des satellites, des armes chimiques, bactériologiques, des lasers, des bombes nucléaires, des canons électromagnétiques qui tuent à distance, sans parler des banals fusils mitrailleurs, roquettes, missiles sol-air, sol-sol etc. Alors, on pourrait donner disons 10.000 ans aux Gina’abul (c’est très généreux déjà, vu leurs capacités mentales supérieures), et ils ne peuvent pas faire au moins aussi bien ? Le pire, c’est que An sur Mars, autant que je sache, a développé de telles installations et structures industrielles que les Miminu ont pu reconstruire pour lui un vaisseau-mère, et qu’ils fabriquent des drones super-sophistiqués (les Dubù du T2), etc. Tout le monde voit bien, j’espère, le niveau de développement technologique que cela suppose…! Alors, je comprends mal cette question de combats au glaive dans le T3, et pourquoi pas au couteau de poche… Il y a du paradoxe ou alors c’est moi qui perds la tête…

Anton Parks : Vous ne perdez pas la tête, vous anticipez sur un sujet en développement. Il n’y a aucun paradoxe, ce point a été amorcé dans le T3 et sera développé dans la suite. Donc, vous m’obligez à évoquer des questions en cours de développement.
Tout d’abord, je ne suis pas certain que les armes Anunnaki ne fonctionnaient plus depuis des milliers et des milliers d’années. Ce n’est pas indiqué comme cela dans le T3. Je pense que cela a dû s’effectuer un peu avant la mort d’Enki-Osiris.

Venons en au fait : comme vous le savez, les Dubù du T2 provenaient de Mars. Un début de réponse se trouve déjà ici. Toute la technologie Anunnaki provient de cet endroit où An s’est installé et où il usinait du matériel en tout genre pour le compte de ses Anunna et des Anunna terrestres, les Anunnaki. Les rares matériaux « terrestres » que les Anunnaki ont eu en mains provenaient de Dim’mege et de l’Abzu, mais cette ère de distribution date uniquement du début de l’arrivée des Anunnaki. Ensuite, c’est devenu compliqué, voir à ce propos le sermon de Dim’mege dans l’Assemblée, au début du T3. Cela traduit en gros que les Anunnaki terrestres ont peu fabriqué de leurs mains, vous vous rappelez peut-être que j’ai plusieurs fois indiqué qu’ils étaient des sacrés paresseux… On leur doit tout de même les réseaux souterrains de Turquie (cf. T3).

Cela veut dire que sans An et Mars, les Anunnaki terrestres ne sont rien, de surcroît, plus encore depuis la disparition d’Enki-Osiris. A partir du meurtre de ce dernier, An soutient de moins en moins Enlil et ses Anunnaki. Cela est déjà visible dans le T3, on s’en rendra compte plus encore dans la suite. Lorsque An a tenté de placer Enlil-Seth sur un siège plus avantageux dans l’assemblée égyptienne, il l’a fait plutôt pour asseoir ses propres intérêts, car Enlil pouvait encore lui servir. An a toujours fonctionné de cette façon. Cela veut dire que dès le début du T3, on se rend compte que les Anunnaki sont livrés à eux-mêmes, mais je peux vous préciser qu’ils gardaient toujours l’espoir d’être soutenus par leur maître suprême An.
Quant aux Nungal-Shemsu du clan d’Osiris et Isis, ils étaient beaucoup plus proches de la nature et du genre humain. Ils se sont toujours adaptés face à n’importe quelle situation. Passer autant de temps, comme ils l’ont fait, à creuser les fleuves bibliques pour le compte des Anunnaki, et ensuite s’être fragmentés géographiquement comme ils l’ont fait, leur a appris à s’adapter à n’importe quelle situation. Ils n’avaient besoin de personne pour subvenir à leur existence et s’il leur fallait des armes, ils les fabriquaient fièrement eux-mêmes.

Mangimaru (via le forum) : De nombreux auteurs font également référence à des conflits nucléaires sur Terre et dans l’espace entre différentes factions, décrits entre autre dans le Mahabharata, ainsi que la découverte de squelettes irradiés, sol vitrifié sur de nombreux sites, entre autre en Inde et sur les sites de Harappa et Mohenjo-Daro au Pakistan, est-ce tout simplement une déclinaison de la destruction de Sodom and Gomorrhe ? Ces conflits sont-ils liés à nos factions (voir vol 3) et les raisons de l’embargo ? Que de questions…

Anton Parks : Il s’agirait plutôt d’événements de l’époque biblique ou à peine plus anciens, qui se trouveront dans le T4. Je n’en dirai pas plus, sous peine de prendre le risque de voir ces informations utilisées et appropriées par d’autres. Comme je l’ai déjà signalé, s’approprier les informations des Chroniques sans les citer est devenue monnaie courante.

Galaad (via le forum) : L’origine du monothéisme est capitale pour bien comprendre l’embrouille religieuse et son empreinte millénaire sur le bétail humain. Par exemple, à la lecture du désordre des siècles de Vélikovsky, ce dernier conclut à un décalage de pas moins de 6 à 7 siècles entre l’Histoire d’Egypte et celle des Hébreux. A qui ce glissement temporel profite-t-il et pourquoi ? Néanmoins, à la lecture de Parks, la base du problème semble se perdre dans la nuit des temps, c’est plutôt le conflit entre Kingu et Usumgal qui semble perdurer sur cette planète et dont les humains subissent les conséquences sans même se douter de qui tire les ficelles. Les Kingu ont cloné les Usumgal qui bénéficient du Niama et sont donc devenus dangereux pour leurs créateurs. Les lois du clonage seraient-elles moins fiables que celles de la robotique ? Et pourquoi les Kingu n’ont-ils pas appris au fil des siècles à maîtriser le Niama ?

Anton Parks : Dans les Chroniques, nous voyons que le Niama est l’apanage des races anciennes qui ont un aspect reptilien prononcé. Les Kingu, quant à eux, sont très « humains » d’aspect. Nous savons qu’ils ont en horreur les autres lignages ou races, se considérant de loin comme supérieurs ; d’ailleurs le blanc n’est pas éloigné de ce genre de vision.

Le Niama est lié aux gènes, mais une certaine forme de Niama peut être développée et elle est en rapport avec l’évolution personnelle et la maturité émotionnelle, comme c’est le cas pour les Amasutum. Or, dans les Chroniques, nous voyons bien que les Kingu n’ont qu’un seul objectif : la connaissance, le développement technologique et le pouvoir. Ils expérimentent des formes de vie, mais uniquement pour les étudier, ce qui les empêchent d’évoluer et de développer des pouvoirs dont ils n’ont d’ailleurs que faire, puisque leur technologie le leur apporte.
Nous pouvons constater dans l’histoire, que c’est la race humaine blanche qui a le plus d’esclavagisme à son compte, d’indexation de cultures, de richesses et de territoires. D’ailleurs, on me reproche parfois d’avoir des paroles dures à propos des blancs, et d’inciter à une forme de « racisme » (sic). C’est justement parce que je suis blanc moi-même, que je peux en parler de cette façon.

Il s’agit même du programme d’histoire de 3ème des années 80 que mon épouse et moi avons suivi et que voici :

Les raisons de la colonisation :

La croyance en la supériorité de l’homme blanc et de sa civilisation.
Œuvre civilisatrice (assurer la paix, la sécurité, la richesse).
Evangélisation.
L’homme blanc s’estime supérieur aux autres.

Les intérêts matériels :
Garantie des ressources en matières premières.
Débouché pour les industries du pays colonisateur.
Tenir des points stratégiques et de ravitaillement.
La population européenne en expansion a besoin de nouveaux territoires.

Anton & Nora Parks