Question concernant les reptiliens Gina’abul :

Rise (via le forum) : Pourrait-on avoir plus d’infos sur les différentes races composant les GINA’ABUL ? D’ailleurs le lexique les définit comme une seule race, mais il semble y avoir de grandes différences entre les Musgir ailés, par exemple, et des Abgal palmés… Leur situation est-elle globalement la même que celle que vit actuellement l’humanité avec le phénomène de racisme ?

Anton Parks : Le racisme est un problème universel. La différence devrait enrichir et non séparer les êtres. On le voit bien dans la littérature mésopotamienne, à travers le regard xénophobe que portent les Anunnaki sur l’humanité qui vit « à quatre pattes » et qu’ils « civilisent » en les rendant esclaves pour leur confort. Je suis pantois lorsque je constate qu’il existe des organisations ou des sectes aux USA qui vénèrent littéralement les Anunnaki et qui les attendant les bras ouverts !
En tout cas, difficile pour certains de se considérer à égalité avec d’autres ethnies regardées comme inférieures sans vouloir les dominer, ici-bas comme en haut dans le cas de certaines engeances extraterrestres qui ne sont pas nécessairement reliées à la Source de toute chose. Les Anunna en font partie.

Je sais que je devrais dessiner les différentes races Gina’abul et personnages principaux pour que les lecteurs se fassent une meilleure idée de la physionomie des différents intervenants. Je compte le faire, mais il va falloir me donner du temps ! On m’a bien proposé de le faire à ma place, mais c’est impossible, c’est à moi de le réaliser.

Galaad (via le forum) : Serait-il possible d’avoir quelques précisions concernant les êtres amphibiens (d’après les explications données dans l’enregistrement holographique de Sa’am) vivant dans une dimension parallèle (Kidul) à celle des Abgal, sur Septj-Khemt (Sirius 3) ? Sa’am précise bien qu’il s’agit en quelque sorte du « lieu d’origine » des 2 jumeaux célestes. Qu’en est-il de leur civilisation ? Les Abgal communiquent-ils souvent avec eux ? Pourquoi ces « cousins » des Abgal ne font-il pas partie de la famille Gina’abul ?

Anton Parks : Oui, il s’agirait bien d’une famille cousine des Gina’abul. Le peu qu’il m’a été possible de connaître sur eux concerne la fin de la série, donc je ne peux pas en parler pour l’instant ; c’est un peu comme si je vous donnais une partie du dénouement. Mais, ne vous attendez pas à des révélations fracassantes sur ce sujet précis. Ce dénouement englobe d’autres aspects relatifs à l’au-delà et qui ne concerne pas nécessairement et uniquement cette famille d’amphibiens.
Par contre, petite précision, si ces êtres ne font pas partie des Gina’abul en ligne directe, il est possible qu’ils n’aient pas besoin du rituel du lit en pierre, puisque l’Abgal qui les mentionne à Horus dans le Réveil précise que ce rituel concerne l’ensemble de la famille Gina’abul ; c’est ce que j’en déduis. Ils sont proches cousins, se ressemblent, mais vivent dans une dimension parallèle, différente de celle des humains et des Gina’abul.

Rictus (via le forum) : Selon-vous où sont passés les dieux de vos récits ? Sincèrement est-ce que vous ne pensez pas que les dieux dont vous évoquez les manigances n’ont pas la volonté de revenir aujourd’hui puisqu’ils sont immortels ou quasi-immortels ? Ne vous demandez-vous pas où ils sont passés ?

Anton Parks : Je n’ai pas d’idée précise sur le sujet. Comme certains Gina’abul possédaient des bases sur la Lune et d’autres, comme An et ses Anunna, sur Mars, tout est envisageable. Je l’ai déjà indiqué, je pense que plusieurs groupes de Gina’abul vivent simplement sous terre, pas nécessairement dans la terre creuse, mais aussi dans des cavités importantes. Les légendes regorgent de ce genre de concept. Les Kingu doivent faire partie de ceux-là puisqu’ils avaient signé un pacte avec ceux de l’Abzu (cf. T2). Mais ne croyez pas qu’ils vivent terrés comme des rats. Ils possédaient une technologie très avancée déjà à l’époque comparativement à la nôtre. Je vous rappelle aussi que les Anunnaki étaient des sous-développés à leurs yeux. Ils se sont servis d’eux, tout comme les Anunnaki ont utilisé les humains. De nos jours, nous nommons cela une pyramide socio-politique.

Ma Tudi (via le forum) : Et pour les reptiliens ? Aucun d’entre eux ne ressemble le moins du monde à un Kingu !?! Où sont donc passés ces derniers dans cette Histoire ? Et les Dinoïdes ? Faut-il faire un lien entre le travail de Nammu sur les Néandertaliens et les essais des rescapés du vaisseau Kadistu Réxégéna sur des variétés croisées humains-Kadistu ? Et d’une manière plus générale, comment Anton fait-il le lien entre cette histoire et les Chroniques du Girkù, étant donné qu’il semble manquer bien des maillons à cette longue histoire ?

Anton Parks : Désolé s’il manque des maillons à cette histoire, mais c’est déjà formidable de pouvoir y avoir accès. Comme je ne cesse de le formuler, les Kingu ont un aspect quasi identique à l’être humain. Il n’est pas étonnant qu’il n’en soit pas fait état dans le livre de Valérie Barrow puisqu’ils ne se montrent pratiquement jamais. Les Dinoides pourraient représenter une branche archaïque de Gina’abul ancienne souche. Les maillons qui manqueraient, comme vous le précisez, sont relatifs aux périodes de temps considérables qui se sont écoulées. Je ne pense pas qu’il fasse faire un lien entre le vaisseau Réxégéna et le travail de Nammu qui me semble postérieur, donc qui se situerait entre Réxégéna et le T1.
Au début du T2, Sa’am découvre dans l’ancien cristal de sa mère que des êtres des étoiles avaient manipulé génétiquement les êtres humains sur Terre dans des temps reculés, mais sans savoir pourquoi, ni dans quel but. Ce qui me semble vraiment intéressant dans le livre de Valérie Barrow, ce sont les différents témoignages qui s’y trouvent et qui expliquent que la race humaine est une chance et qu’elle constitue une grande possibilité d’évolution pour la race reptilienne, les humains étant majoritairement des incarnations des âmes précédemment incarnées chez les reptiliens. Cette idée se trouvait également bien avant chez Barbara Marciniak, qui je vous le rappelle, est la première à avoir mentionné les reptiliens, bien avant David Icke par exemple.

Rictus : Ne croyez-vous pas que certains êtres pourraient « tirer les ficelles » depuis des régions au-delà des cycles du temps et donc de la Samsara, et pourraient donc s’incarner à loisir, dans des corps de génétique reptilienne par exemple ? Autrement dit, s’incarner ne serait-il pour les dieux, non pas une « nécessité évolutive » inscrite dans une linéarité temporelle, mais un moyen de voyager au sein de leur création ?

Anton Parks : C’est une très bonne réflexion. Effectivement, il n’est jamais question de « nécessité évolutive » chez les Gina’abul, cela ne fait pas du tout partie de leur idéologie. Par contre, s’ils se réincarnent (de façon naturelle comme les humains), c’est uniquement en raison d’une détérioration irréversible de leur corps physique ou bien d’un accident grave. Vous trouverez réponse à cette question dans la suite des Chroniques.

Prométhéen (via le forum) : Question sur la capacité des reptiliens à se transformer. Je voulais parler de la capacité des Anunna à se faire passer pour des humains. Le Niama certes procure de grands pouvoirs, mais il n’est partagé que par une minorité des acteurs des Chroniques. Hors Anton semble dire que la possibilité de se transformer en humain est accessible à tous les Anunna, même sans Niama. Et à ce que j’ai compris, les Kingu par exemple n’ont pas cette possibilité…

Anton Parks : Les Kingu ressemblent énormément aux humains, à la rigueur un petit coup de maquillage pour effacer leurs minces écailles et une paire de lentilles pour ôter leur regard reptilien, et nous n’y verrions aucune différence.
Sa’am pouvait se transformer, même s’il ne l’effectuait pratiquement jamais. De son côté, Horus pouvait aussi se transformer, bien qu’en qualité de Kingu, il n’en ait eu peu souvent besoin. En tout cas, cela ne devait pas lui demander d’énormes efforts. Horus possédait du Niama grâce aux gènes de ses parents, mais il était aussi Kingu…
Je dois bien avouer ne pas bien maîtriser cette histoire de transformation chez les Anunnaki. Je pencherai plutôt pour un gène particulier qui se trouverait chez certains d’entre eux. Nous savons par exemple que An a effectué plusieurs sessions de clonage et différents types d’Anunna. En plus vient s’ajouter la descendance royale Gina’abul-humaine qui, elle, devait bénéficier des qualités physiologiques de ces deux races d’humanoïdes. Peut-être que du côté Anunnaki, ces transformations ne concernent finalement que ce type d’hybrides. C’est mon sentiment aujourd’hui sur cette question.

Cédric (via mail) mail : Comment se fait-il que des reptiliens se soient incarnés ou réincarnés en humain ? C’est-à-dire que leur corps physique est celui d’un humain, mais derrière ce corps physique se cache en réalité un reptilien. Celui-ci ignore qu’il est un reptilien. Je tiens cela d’une magnétiseuse-guérisseuse.

Anton Parks : Selon mon épouse et moi, il n’y a pas « d’âme reptilienne ». Il y a l’âme tout court, qui choisit de s’incarner dans une race ou une autre pour expérimenter des qualités spécifiques et évoluer. Ceux qui ont vécu des existences incarnées en reptiliens peuvent s’incarner en humains et vice-versa. Qu’ils soient humains ou reptiliens, ils s’incarneront sur Terre tant que leur évolution n’aura pas atteint un certain niveau ici-bas. Sauf exception, ces individus sont normalement reliés à leur famille d’âme.
Lorsque nous aurons compris cela, nous comprendrons beaucoup mieux l’importance de la biodiversité comme possibilité d’évolution et de choix pour expérimenter ce dont l’âme a besoin pour évoluer. Sinon, pourquoi les planificateurs se seraient-ils donné autant de mal pour créer une telle richesse de races animales et humanoïdes dans la 3D ?

Questions de plusieurs internautes : Pensez-vous qu’il existe une volonté occulte de diminuer mentalement l’être humain, voire aussi de réduire la population mondiale ? Les reptiliens seraient-ils derrière tout ça ?

Anton Parks : Il faut savoir une chose importante à laquelle personne ne réchappe : le cerveau reptilien contrôle notre monde, celui de la matière ! Tout est fait pour garder l’humanité sous contrôle. Nous sommes des moutons à la solde d’un système qui est basé sur le rendement. Dans l’antiquité, les dieux avaient besoin de leur régime alimentaire et de leurs offrandes pour subsister, le régime actuel fonctionne de la même manière, sauf qu’il a été remplacé par l’argent. Pas besoin nécessairement des reptiliens ou de leurs descendants pour arriver à ce constat. La politique humaine est basée sur son modèle reptilien que je décris dans les Chroniques.
Dans l’histoire des Chroniques, les Gina’abul ont pensé naïvement régler leurs conflits internes en créant un être humain esclave, docile et diminué, c’est-à-dire sans trop d’intelligence et d’entendement (d’après leur point de vue). Ils ont refusé de regarder en face les problèmes qu’ils avaient créés et qu’ils avaient à résoudre et ont préféré modifier l’humain d’origine pour qu’il puisse les résorber à leur place. De notre coté, en tant qu’humains, nous comptons sur nos enfants pour résoudre les problèmes que nous engendrons sur Terre. Karmiquement parlant, il n’est donc pas étonnant que l’être humain devienne un problème pour ceux qui nous dirigent. De plus, le régime actuel, tel qu’il a été pensé, ne peut nourrir autant de monde, c’est pourquoi il a besoin d’un bon travailleur qui ne fonctionnera qu’un temps. La maladie et l’épuisement se chargeront du reste…

Questions de plusieurs internautes : Je subis des attaques d’entités reptiliennes et les ressens fortement. Que puis-je faire ?

Anton Parks : La présence de manifestations émotionnelles ou bien provenant de l’astral peuvent avoir différentes origines. En voici quelques-unes qui me viennent à l’esprit :

– Une âme désincarnée coincée dans une dimension intermédiaire qui parasite la personne ou qui cherche de l’aide.

– Une âme incarnée qui évolue dans une dimension inférieure. Dans ce cas, à ma connaissance, seuls certains reptiliens peuvent faire cela, du moins sur cette planète.

– Des transferts énergétiques naturels entre vivants peuvent aussi être à l’origine de ce genre de phénomènes.

– Ses propres troubles, dont on n’a pas forcément conscience.

– Des projections effectuées par magie noire. Les humains savent pratiquer ce genre d’envoûtement inconsciemment et d’autres de façon tout à fait volontaire pour faire du mal à autrui.

La malfaisance n’est pas l’apanage des races reptiliennes. Une entité malfaisante désincarnée et coincée dans une dimension parallèle peut avoir le même effet « parasitant » qu’un reptilien qui est dans une dimension basse. Le terme « reptilien » désigne une race, celle des Gina’abul. Dans le cas d’une entité désincarnée, il n’y a pas de race. Donc définir les reptiliens comme mauvais est tout simplement de la ségrégation basée sur une méconnaissance des processus d’incarnation.
Un être malfaisant incarné en humain ou en reptilien reste un être malfaisant. Les humains sont aussi très forts dans ce domaine. Quel que soit le type d’incarnation, dans une race ou une autre, l’âme est la même. Il y a juste les capacités d’expressions qui changent et qui sont en relation avec les gènes, donc avec le corps dans lequel on est incarné. De même, ce que nous nommons la malfaisance peut parfois n’être qu’un blocage (une grande souffrance), que la personne incarnée ou désincarnée n’arrive pas à dépasser. Elle projette alors sur une autre personne la responsabilité de son mal. L’absence de morale, de solidarité, d’introspection, donc de règles justes et équitables dans nos sociétés, participent à ces projections puisque la personne manquera de bases saines pour évoluer. C’est un ensemble auquel nous participons tous.

Questions personnelles :

Zefiros / modérateur du site (via le forum) : Etant donné la rigueur et le sérieux de ton travail quant aux données linguistiques, archéologiques, historiques, entre autre, que tu nous livres en complément de ce magnifique récit épique que sont les Chroniques du Girku, je me demande depuis un certain temps si tu envisages de confronter ton travail et tes découvertes face à des scientifiques relevant de ces disciplines, dans le cadre d’une émission de radio sérieuse et crédible dans ces domaines, mais également ouverte aux démarches originales, aux chercheurs (style « Continent sciences » sur France culture) ?

Anton Parks : Bonjour Zefiros. Si une personne de science me contacte et me pose des questions, généralement j’y réponds toujours. C’est arrivé à plusieurs reprises. Pour ce qui est d’une confrontation de mes écrits avec une quelconque discipline scientifique, je n’ai aucun besoin de valider mes propos plus qu’ils ne le sont par mes recherches parallèles.
Un exemple : un lecteur féru de sciences m’a contacté peu après la sortie du T3, il m’a dit que l’effet que je décris lors de la mise en fonction des colonnes d’énergie dans la Grande Pyramide porte un nom : effet Hutchinson, nom donné à cette discipline par son inventeur John Hutchinson. Je connais vaguement cet effet grâce à une personne qui m’en avait parlé à l’époque où je rédigeais le Testament de la Vierge (donc avant sa sortie) parce que les descriptions que je faisais sur le fonctionnement de la Grande Pyramide lui semblaient du même ordre. Si j’avais été vénal, je me serai empressé de mentionner cette science dans le Testament de la Vierge et plus encore dans le Réveil du Phénix. Comme je l’ai déjà mentionné plusieurs fois, ce n’est pas à moi de confronter mon travail avec des sciences actuelles dont je ne connais d’ailleurs pas grand-chose, juste ce que j’ai pu vérifier ici et là pour mon compte personnel.

Non, il n’est pas prévu d’interview radio pour l’instant. Pour la radio, cela se fera éventuellement le jour où j’aurais achevé ma série. Peut-être un peu avant, je verrai. Ce ne sont pas les propositions qui manquent. J’aurais à ce moment plus de recul sur mon œuvre en général, alors qu’aujourd’hui je n’en ai aucun ! C’est une telle charge de travail et de concentration qu’il m’est impossible de discuter de tout cela aujourd’hui. Mon esprit est continuellement en effervescence, même lorsque j’effectue tout à fait autre chose que de la rédaction. C’est un état pénible, insupportable, mais avec lequel j’ai appris à conjuguer pour une question logique de survie.
Lorsque je fais face à mon ordinateur, j’arrive naturellement à rassembler mes mots et à les traduire sur le clavier, alors que dans la vie de tous les jours, si une personne me demande de m’exprimer sur ma rédaction, cela m’est pénible, en tout cas de façon approfondie. Ma tête est pleine, c’est difficile d’expliquer ce phénomène. Il est important et vital pour moi de coucher tout cela sur papier et de dégager ainsi le maximum de la mémoire vive… et ensuite, même concernant certains détails de toute cette histoire gardée pendant longtemps dans un coin de ma tête : d’oublier ! Notre ami journaliste Alain Gossens avait trouvé cet aspect très intéressant. Nora et moi lui avions demandé pourquoi, il nous avait répondu : « Parce que tout le monde sait qu’un romancier qui invente des histoires pour ses livres, n’oubliera jamais aucun détail, aussi insignifiant qu’il soit ».

Philomène (via le forum) : Je souhaiterais savoir sur le plan du sens de votre vie comment accueillez-vous cette expérience et quels enseignements en tirez-vous ? Si vous aviez un message à faire passer pour permettre à des personnes de donner un sens à leur vie, à la lumière de ce que vous vivez, quel serait-il ? Je vous remercie de l’attention que vous porterez à ces questions.

Anton Parks : Ce sont deux très bonnes questions. Mon instinct animal répondrait sans hésiter que je ne vis pas très bien cette expérience. Vivre au quotidien avec toutes ces images en tête est assez insupportable. J’ai passé près de vingt ans à jongler avec ces scènes complètes et ces sentiments, vingt ans à les cacher de mon mieux à tous mes proches et à moi-même. Aujourd’hui, j’ai la chance de pouvoir exprimer tout cela et de pouvoir enfin libérer de la mémoire vive dans ma tête… Depuis quelques années, cela s’est transformé en soulagement.

Concernant votre seconde question, je vais attirer votre attention sur le fait que depuis quelques années, j’ai le sentiment que la culture se soit appauvrie considérablement. Les classes politiques deviennent folles, elles nous ont pris en otage et souhaitent nous entraîner dans leur folie et leurs dogmes. Sans doute souhaitent-elles détourner notre attention des authentiques vérités. De ce fait, les gens s’intéressent de moins en moins à leurs origines, les traditions sont oubliées, même souvent la politesse et le respect. Malgré l’importance considérable du Web et son utilité, l’ère d’Internet rend peu à peu l’humain avide de sensations nouvelles et le coupe aussi du réel. Tout va beaucoup trop vite et le cerveau humain ne me semble pas adapté à cela. Beaucoup d’Internautes souhaitent connaître les clés du bonheur et regarder vers le futur, mais ils ont oublié un point essentiel : comprendre notre passé est primordial, car une humanité sans passé est une humanité sans racine et sans modèle ; une humanité en involution, prête à s’effondrer. Toute personne qui ne peut le comprendre, ne regarde pas vers l’avenir. Je précise, je parle bien de l’humanité et non de notre civilisation qui, elle, va de toute façon dans le mur si elle ne se ressaisit pas. Mon travail sur le passé de l’humanité, comme celui effectué par d’autres auteurs, peut aider à regarder sereinement vers l’avenir. L’humanité doit connaître la vérité sur sa véritable histoire, sinon elle ne s’en sortira jamais.

Jean-Paul par mail : Connaissez-vous la confédération de « Damanhur » située au nord de Torinos (Turin) ? Ce regroupement existe depuis plus de 36 ans et pratique de la physique ésotérique. Ils utilisent un langage atlante, qu’ils dansent et dessinent, fabriquent des « Selfs » (objets en cuivre qui contiennent des intentions), font des voyages dans le passé (pas le futur) et ont construit le « tempio di Uomo » (Temple de l’homme) à l’intérieur de la terre… (c’est de « l’Indiana Jones »… en vrai…). C’est un lieu de productions coopératives et de recherche spirituelle et physique. Ils travaillent également en collaboration avec l’hôpital de Turin. J’ai beaucoup pensé à eux en lisant vos Chroniques car ils ont un rite avant les repas et purifient tous leurs aliments par Horus. J’aimerai, si cela vous parle, avoir votre opinion sur cette mouvance. En quoi pourrait-elle être en rapport avec les travaux d’Horus et d’Aset ? Si vous en voyez ?

Anton Parks : L’Egypte ancienne et l’A’amenptah (l’Atlantide) sont au cœur de nombreux cultes, hier comme aujourd’hui. C’est sans doute dû à la profonde sagesse que ces cultures contiennent. Je ne connaissais pas la fédération de Damanhur. Comme vous n’êtes pas le premier à m’en parler, j’ai été voir de quoi il s’agit sur le Net. A priori, je n’ai rien à dire, cette fédération fonctionne de façon communautaire et semble mettre un point d’honneur sur le respect de son prochain, ce qui est encourageant. D’un point de vue personnel je trouve juste que les peintures de leur temple souterrain sont un peu trop criardes et spectaculaires ; il faut savoir rester simple parfois. Maintenant, j’ai pu constater que certains sites Internet tentent de les salir, à tord ou à raison, c’est de toute façon une habitude. Lorsque des communautés fonctionnent de cette façon, la grande parade est systématiquement de les taxer de secte. En tout cas, merci pour l’information.

Uforeims sur forum : Quelle est l’origine des Crop Circles ?

Anton Parks : Personnellement, je n’ai pas d’avis précis sur l’origine des Crop Circles, mais Nora en a un, je lui laisse donner son sentiment sur cette question.

Nora Parks : Le phénomène des Crop Circles n’est pas récent. On en trouve des traces dans des récits historiques datant de plusieurs décennies, voir plusieurs siècles, puisque le premier témoignage remonterait à 1590, voici un lien Internet, par exemple, à titre d’information : forums.futura-sciences.com.
Nous en entendons beaucoup parler depuis les années 1980, date où il semblerait que ces phénomènes soient devenus de plus en plus importants. Barbara Marciniak, dans ses ouvrages, affirme qu’il s’agirait simplement de lumière pure qui afflue sur Terre, et qui prendrait ces formes géométriques. Sachant que la lumière est aussi la connaissance, pourquoi pas.
Cette théorie me touche et résonne en moi. Je ne peux pas m’empêcher de faire le rapprochement entre les visions d’Anton reçues sous forme de flashs lumineux et ces Crop Circles. Lorsque j’observe tout ce blé plié pour former des formes géométriques extraordinaires dans les champs, et lorsque j’ai vu Anton, parfois plié en deux, lors de ses derniers flashs douloureux en Egypte, je m’interroge… Et si finalement, la nature de ces phénomènes était identique ? De la lumière pure qui touche les humains et la planète. J’en suis convaincue. Dans l’histoire des Chroniques, l’œuvre des planificateurs est d’implanter la lumière dans cette partie de l’univers. Pour moi, cela se tient, et si les Crop Circles sont bien de la lumière divine pure arrivant sur Terre, cela veut dire qu’elle s’y incarne et que les centaines de milliers d’années de travail ont porté leurs fruits !

Mercure (via le forum) : Où se trouve le GIRKU aujourd’hui ? Pensez-vous que les flashs que vous avez eu sont dus à la proximité du GIRKU ou d’un de ses fragments (si un jour il a été détruit partiellement comme je le ressens) et que vous y étiez réceptif ? Tel le sentiment de malaise ressenti à proximité et au-dessus du Benben, la dernière fois (lors d’un de vos voyages en Egypte, comme vous l’expliquez dans le Testament de la Vierge).

Anton Parks : La réponse partielle à cette interrogation se trouvera à la fin des Chroniques, mais vous devez savoir que je ne sais pas où se trouve le Girkù aujourd’hui. Je sais juste dans quelles mains il se trouvait à la fin de toute cette histoire.
En règle générale, certaines personnes peuvent ressentir ou voir des choses en étant à proximité d’un objet ou à son contact. Mais, il est aussi possible qu’il puisse y avoir des « transferts » d’informations dans l’espace et le temps. Chaque objet a emmagasiné des informations sur son passé et vibre d’une certaine façon. Quelques personnes savent traduirent naturellement ces données.
Concernant mon expérience, je ne saurai dire si c’est à cause du Girkù ou pour une autre raison que j’ai reçu tout cela. Comme vous le savez, cela ne m’intéresse pas d’en connaître les raisons. Ne pouvant expliquer clairement le procès qui m’a permis de recevoir autant d’informations, je ne peux pas être plus précis. Peut-être que Nora a raison lorsqu’elle évoque « l’effet Crop Circles ». Je ne sais pas, et surtout, je ne me pose pas cette question qui me semble secondaire. Se poser trop de questions sur soi-même empêche bien souvent d’avancer. Il est sain d’avancer instinctivement en faisant confiance à ce que l’on a au fond de soi.

Bertrand (via mail) : Quels liens entretenez-vous avec vos lecteurs et aussi avec ceux qui collaborent avec vous si c’est le cas ? Vous êtes maintenant assez connu dans le monde francophone, en qualité de personne publique vous ne devez pas réchapper aux critiques et à la désinformation, suivez-vous ce qu’il se raconte sur vous ?

Anton Parks : Ce n’est pas moi qui réceptionne les messages et les lettres que nous recevons. Depuis pratiquement le début, tous nos e-mails sont redirigés vers différentes boîtes mails comme celles des trois principaux administrateurs de mon site et aussi dans ma famille. Les messages sont triés ; les plus « occultes » sont écartés. Ceux qui ne commencent pas par « bonjour » ne sont même pas lus.

Il est difficile, quasiment impossible, d’entretenir des relations suivies avec des lecteurs ou des internautes. Les attentes sont souvent disproportionnées et impossibles à satisfaire. Aujourd’hui, j’ai une pile immense de mails et de courriers sur mon bureau qui ont été triés, je sais pourtant que je ne pourrais en lire qu’un 10e et éventuellement répondre à la moitié de ce dixième.
Mes lecteurs doivent savoir que je ne passe pas mes journées à écrire et que j’ai d’autres activités. Les journées sont intenses et très courtes ; arrivé à la fin de la journée, je ne veux plus entendre parler de ce que j’aurais eu le temps de faire ou de ne pas faire, et encore moins de l’écrivain si j’ai trouvé du temps pour écrire. D’ailleurs, lorsque je sors, j’évite de discuter de mes activités professionnelles. Je déteste parler de moi. De ce fait, mon épouse et moi fréquentons des personnes qui savent rarement que j’écris aussi des ouvrages et qui m’apprécient simplement pour ce que je suis.

En ce qui concerne mon travail d’écrivain, j’ai bien tenté quelques essais de collaboration d’un point de vue artistique, mais les idées qui sont faites sur vous et votre œuvre ne vont pas nécessairement dans la même direction que les vôtres. Dans ces conditions, les réactions peuvent parfois devenir surréalistes et une collaboration sur du long terme devient impossible. Cela devrait normalement être une joie que de partager des idées, même si elles sont différentes. Mais, lorsque que l’on entretient des rapports amicaux avec autrui, la tentation est grande pour devenir des « amis », alors on vous implique rapidement dans des problèmes qui ne sont pas les vôtres ou encore on tente de vous projeter des frustrations qui ne vous appartiennent pas : dans ce cas, il faut alors savoir dire stop !
J’ai passé de nombreuses années dans la communication, et trouver des solutions était ma mission. Mais aujourd’hui, j’ai appris que tendre le bras systématiquement comme me le dicte mon cœur et comme le veut le milieu de la communication, c’est prendre le risque que l’on vous le coupe. On a tenté de me le couper plus d’une fois ces dernières années. Je suis bien trop attentionné, tout le monde me dit que c’est ma faiblesse ! Alors cela peut créer de l’autre côté des familiarités inacceptables, comme nous en avons connu.
De toute façon, quoi que vous fassiez, vous ne donnerez jamais assez, aussi bien intellectuellement que matériellement. Aujourd’hui, je dois aller à l’essentiel, je n’ai peut-être plus la même patience non plus, particulièrement avec ceux qui se complaisent dans la « victimisation ». C’est toujours plus simple d’être une victime et de reporter ses espoirs ou ses désillusions sur les autres. Chacun fait des choix dans la vie plus ou moins bons, mais il faut tous les assumer.

Des personnes qui placent tous leurs espoirs personnels dans des ouvrages ou un écrivain sont des personnes qui ont besoin d’un responsable sur lequel elles déchargeront toutes les responsabilités en cas de déception ou d’échecs des espoirs projetés. Dans ce cas, ce sont les reproches, les menaces et quelques fois l’intimidation. On ne peut pas plaire à tout le monde, heureusement d’ailleurs ! Ceci est valable dans tous les milieux, particulièrement dans le milieu dit ésotérique dans lequel on a catalogué mes ouvrages.

Je ne suis pas du tout ce qu’il se dit à mon sujet sur le Net, cela ne m’intéresse absolument pas, mais on nous le rapporte parfois, notamment grâce aux contacts de lecteurs fidèles. Apparemment je n’aurais pas toujours répondu à des attentes spécifiques. Les gens attendent souvent trop de moi, certains guettent plutôt la venue d’un sauveur ! Sauver de quoi, allez savoir…
A chacun ses espoirs, mais aussi ses délires et sa colère. Personne, parmi chacun de nous, n’est là pour supporter les problèmes des autres. C’est une spécialité du milieu ésotérique et pseudo spirituel que de se pavaner dans des monologues dont le seul objectif est de décharger de l’ego ou de la colère non assumée. Dans l’antiquité, on envoyait un bouc dans le désert pour résoudre le problème, aujourd’hui on a Internet !

Michel (via mail) : Avez-vous vu ce sceau qui semble d’origine sumérienne (présence du signe Dingir) et s’il avait un avis à ce sujet ? Je cherche à trouver une traduction de ce sceau pour mieux comprendre la symbolique autour de ce paon, car il me semble représenter la divinité Enki-Ea mais je ne suis pas certain. Il y a beaucoup de spéculations sur ce peuple Yezidi, car les musulmans attesteraient qu’ils seraient des adorateurs du Diable. Hors je pense qu’il n’en est rien. Le sceau: img94.imageshack.us

Anton Parks : Je doute fortement qu’il s’agisse d’un sceau sumérien. Le paon ne fait pas partie du bestiaire sumérien et je ne connais aucun sceau où il serait gravé. A ma connaissance, Enki-Ea n’a jamais été symbolisé par un paon. L’écriture cunéiforme n’est pas du sumérien sur ce sceau, mais plutôt du babylonien moyen. Le signe Dingir est déclinable du sumérien archaïque à l’akkadien récent. Désolé de ne pas pouvoir vous aider davantage sur cette question.

Kristian (via mail) : Anton connaît-il le site www.autresdimensions.com et s’il le découvre, reconnaît-il une similitude et une simultanéité de ces informations avec l’Univers qu’il révèle dans ses propres ouvrages ?

Anton Parks : Non, je ne visite pas ce genre de sites. Je ne vais occasionnellement sur le Net que pour faire des recherches spécifiques et vérifier des informations.

Kristian (via mail) : Il y a déjà pas mal de temps j’ai écrit à Anton via l’éditeur pour connaître son analyse sur la diffusion de la langue auxiliaire « Esperanto », sachant que l’aspect linguistique est essentiel dans son oeuvre. A-t-il aujourd’hui la possibilité de répondre ?

Anton Parks : L’esperanto part d’une volonté de créer une langue unique, comprise et parlée par tous. C’est une démarche louable, mais qui est vouée à l’échec. La raison étant que cela n’arrangerait en aucun cas les affaires des différents gouvernements mondiaux que toute la planète puisse parler une seule langue et ainsi communiquer tranquillement. Ce genre d’idée sera peut-être possible lorsque le système actuel aura changé et que l’humanité se donnera la possibilité d’avancer main dans la main, sans aucune discrimination raciale et culturelle.

Kristian (via mail) : Dans le même registre linguistique, j’ai cherché en vain à savoir quelles étaient les possibles prononciations des lettres similaires, mais avec des accents différents des mots sumériens qui jalonnent cette saga des étoiles… ? Je reste curieux de cette réponse.

Anton Parks : Je sais que je devrais peut-être réaliser un jour une sorte de dictionnaire linguistique Gina’abul. Mais cela s’effectuera lorsque j’aurai fini ma série d’ouvrages. Ce n’est pas le plus important aujourd’hui. Seule une poignée de lecteurs s’y intéressent, mais peut-être beaucoup plus lorsque tout sera achevé. Dans ce cas, cette démarche aura vraiment un sens éditorial et cela sera une aventure extraordinaire et un nouveau défi à relever.

Anne (via le forum) : Dans le Testament de la Vierge, vous démontrez la manipulation judéo-chrétienne et ses méthodes millénaires, entre autre par l’étude de l’histoire et de la linguistique. Pourtant vous dites vous être marié à l’église. Si ce n’est pas trop indiscret, pouvez-vous m’expliquer votre démarche personnelle ?

Anton Parks : La religion chrétienne a puisé ses bases dans le paganisme et nous y retrouvons nombre de concepts communs à la pensée égyptienne. Même si beaucoup d’idées ont été détournées et que cette religion comporte des non-sens, elle comprend aussi beaucoup de générosité et de sagesse. C’est bien pour ces raisons qu’elle a été acceptée par un si grand nombre au fil des siècles. La majorité des gens qui en font partie sont souvent de bonne volonté et altruistes.
Il est certain que l’Eglise a du sang sur les mains et que rien n’excuse « l’évangélisation », les vols de territoires (faits en son nom) et les extinctions culturelles qu’elle a perpétrées et qu’elle poursuit aujourd’hui encore. Mon épouse et moi n’adhérons pas à cela, car nous avons trop de respect pour les anciennes cultures. La majorité des peuples primitifs possèdent une vision respectueuse des choses et du monde. Ils sont proches de la nature et ont beaucoup de concepts à nous transmettre. Si nous exterminons ces gens et leur culture, nous nous privons nous-mêmes de la possibilité d’évoluer et d’apprendre en se rapprochant d’eux et du divin.
Il nous a été reproché « d’être restés fidèles à cette religion ». Mais, ce n’est pas parce que nous nous sommes mariés à l’église que nous adhérons aux dogmes chrétiens dont certains ne sont que des interprétations issues d’une compréhension limitée. Nous reconnaissons simplement la part de bon qu’elle contient, et la bonté de leurs membres. Pourquoi la rejeter en totalité alors que ce que le christianisme enseigne est souvent juste (ne pas mentir, ne pas tromper, etc.). Il ne faut pas jeter « le bébé avec l’eau du bain » comme le dit si bien le vieil adage.

Nora Parks : Il faut savoir que le mariage a été instauré à l’origine par Isis. Nous avons célébré notre union dans une église dédiée à Marie, et cela a été une manière d’honorer la mémoire d’Isis ainsi que le culte de la Déesse-Mère. C’est nous qui avons élaboré la cérémonie et rien ne nous a été imposé. Nous avons pu faire lire des textes apocryphes ainsi que des textes de notre rédaction et nous avons choisi notre musique. Si nous n’avions pas pu sélectionner les textes et préparer le déroulement de la cérémonie, elle n’aurait pas eu le même sens du tout. Mais là, en l’occurrence, elle a bien eu le sens que nous voulions lui donner.
C’était une cérémonie magnifique et très originale. Nous avons pu exprimer des choses qui nous tenaient à cœur et rendre ainsi hommage à l’ancienne religion d’Osiris. Une façon pour nous de lui redonner la place et l’importance qui lui est due lors de ce jour important pour nous, et espérer, qui sait, que la religion chrétienne retrouve ses vraies racines ainsi qu’une compréhension plus profonde et complète d’elle-même, sans contradictions avec la profonde sagesse antique égyptienne, dont elle est issue. Pour nous, le fait que nos textes aient été acceptés montre bien (ou nous prouve) qu’elle est sur la voie de la compréhension profonde et du retour à ses vraies racines, même si cela prend peut-être du temps.

François (via mail) : Un internaute sur votre site a décomposé le nom de la cabale secrète qui dirige le monde des humains en coulisse c’est-à-dire les illuminati avec le syllabaire sumérien. Cela donne ÍL-LÚ-MÍ-NA-TI qui se traduit selon l’internaute par « les hommes élevés du culte de la non-vie ». Que pensez-vous de cette traduction et pouvez-vous vous-même la traduire pour voir si par le jeu de l’homophonie d’autres traductions sont possibles ?

Anton Parks : Cette décomposition est exacte, mais elle pourrait également donner ÍL-LU-MÍ-NA-TI « les nombreux élevés responsables du genre humain et de la vie », NA étant une particule qui peut aussi désigner le genre humain et pas seulement une négation. Le tout est de savoir de quel côté on se situe lorsque l’on effectue une décomposition. Le sumérien ou proto-sumérien, dérivé du langage Gina’abul, est un idiome reptilien qui permet le double langage.

François (via mail) : Que pensez-vous de l’auteur britannique Aleister Crowley et plus particulièrement sa façon de refonder les différentes religions et doctrines sachant qu’il utilise la trinité égyptienne et emploie les termes de la femme écarlate, de la bête et de l’antéchrist ? Pensez-vous que nous sommes en plein détournement des symboles comme c’est souvent le cas dans l’histoire de l’humanité ?

Anton Parks : Désolé, je ne connais pas du tout cet auteur. Les lecteurs ont souvent tendance à croire que je connais tout, ce qui n’est pas le cas, sinon cela serait bien triste pour moi. C’est merveilleux d’apprendre encore et toujours…
Malheureusement, le détournement de symbole peut être aussi présent dans des travaux de recherche. Il peut s’agir d’inversions inconscientes ou conscientes, selon les cas. Ne connaissant pas le travail de cet auteur, je ne peux pas vous donner mon avis.

Franck (via mail) : Cher Monsieur, envisagez-vous célébrer votre nouveau chef-d’œuvre avec une séance de dédicaces et avez-vous une position sur les terribles ouvrages de Mr. David Icke ?

Anton Parks : Pour la séance de dédicaces, bien que cela ne soit pas d’actualité, ça se fera bien un jour pour un prochain livre, j’en suis convaincu.
Concernant David Icke, j’ai donné mon opinion à son sujet dans le Réveil du Phénix. C’est un grand chercheur intègre et respectable, malgré la dérision qui s’est abattue sur lui et ses travaux. Je pense que mes Chroniques et particulièrement mes recherches parallèles apportent crédit à certaines de ses découvertes. Par exemple, la décomposition du sceau d’Ur que j’ai effectué dans le T3, ne le laissera pas indifférent puisqu’elle confirme avec éclat ses propos sur la présence du gène reptilien et aussi sur la descendance humano-reptilienne, sujet important de ses ouvrages. Une preuve fondamentale a été apportée et elle est gravée sur argile. Pour le reste, je n’ai pas lu non plus tout ce qu’a pu écrire David Icke. Son travail me semble d’une grande importance. Icke se charge de collecter des indices sur la présence reptilienne aujourd’hui. De mon côté, je me charge de démontrer cette présence dans notre passé…

Didiera (via le forum) : Anton Parks reçoit ses récits en ‘revivant’ ce qui est arrivé à Enki-Sa’am. A l’état de veille si j’ai bien compris. Connaît-il d’autres personnes, vivantes ou décédées, connues ou inconnues, qui vivent le même genre de phénomène ? Si oui, quel genre de personnage se manifeste ?

Anton Parks : A part l’égyptologue Dorothy Eady (Omm Sety) dont le cas relèverait d’une ancienne incarnation, personne que je connaisse, mais cela ne veut pas dire qu’il n’en existe pas. Il doit y avoir des personnes connectées à des sources d’informations concernant le passé, comme par exemple celle qui concerne la voie du channeling. Ce qui pose problème dans ce genre de cas, c’est le manque cruel d’informations et de détails dus au filtre propre du channeling. Un channel reçoit toujours ce que l’entité ou le groupe extérieur à notre dimension souhaite lui transmettre. Cette connexion se réalise sous certaines conditions et les informations sont éparses, fragmentaires et souvent contradictoires, ce qui est spécifique au channeling. C’est pourquoi je me méfie du channeling, mais il existe des gens sérieux dans ce domaine comme Barbara Marciniak et Valérie Barrow pour son Contacts avec les Pléiadiens.
J’ai expliqué de nombreuses fois mon expérience dans des interviews disponibles sur notre site. Elle ne relève pas du channeling pour ces raisons et d’autres pour lesquelles j’ai toujours été clair.

Watcher (via le forum) : Vous dites avoir reconnu en votre femme Nora, votre double, votre âme sœur. Pouvez-vous nous expliquer comment peut-on reconnaître son double dans la vie de tous les jours et être certain qu’il s’agit de la bonne personne?

Anton Parks : Avant de vous répondre, je précise de nouveau ici que je ne fais pas de distinction entre les termes « âme sœur » et « âme jumelle » ou « flamme jumelle », ces deux dernières dénominations datant d’une dizaine d’années et étant donc récentes. De mon point de vue, une âme sœur est une âme jumelle, alors qu’un individu appartenant à une même famille d’âme est simplement une âme communautaire ou fraternelle. J’ai déjà évoqué ce sujet dans une interview donnée au magazine Les Mystères des Sciences Sacrées, placée sur notre site ; celle qui concerne la vie après la mort.

Je sais que beaucoup de personnes aimeraient retrouver son double pour des raisons que l’on peut comprendre parfaitement. Cela peut être vraiment formidable de vivre avec son double. Cependant, j’aimerais attirer votre attention sur quelques points auxquels les gens ne pensent pas nécessairement. Habituellement, on reconnaît son double sur l’instant, en tout cas assez rapidement, en faisant abstraction de l’attirance physique réciproque qui peut occuper les pensées dans le cadre d’une rencontre amoureuse. Je dirais simplement que l’effet systématique et spontané lorsque l’on fait face à son double, c’est de voir une image de soi-même, un peu comme lorsque l’on se regarde dans un miroir. C’est très troublant comme sensation ; on ne le vit qu’en face de son double. Chaque geste, chaque mot, chaque regard compte. Pour ces raisons, ce n’est pas toujours facile de côtoyer ou vivre avec son âme sœur. Des âmes sœurs forment une essence primitive, elles possèdent des qualités et des défauts identiques, mais renferment chacune des capacités spécifiques qui enrichissent celles que son double ne possède pas nécessairement.
De véritables âmes sœurs se renvoient aussi le meilleur comme le moins bon qui est en nous. Avec son âme sœur, on peut se permettre parfois d’être dur, alors que cela serait impensable avec une autre personne. Réciproquement, chaque membre d’un couple jumeau attend beaucoup inconsciemment de son double inversé, tout autant que ce que l’on pourrait attendre de soi-même. L’effet est à la fois naturel et spontané, presque animal. On le voit bien dans le T3, c’était le cas entre Isis et Horus, mais leurs responsabilités conjointes et séparées les obligeaient aussi à réagir de la sorte.

Watcher (via le forum) : Afin de mieux vous connaître, quels sont vos goûts artistiques, comme la musique, les films, l’art ?…

Anton Parks : Cette question pourrait prendre plusieurs pages. Nous allons essayer de faire court. Nous risquons d’en oublier, car le sujet est vaste. Nous apprécions beaucoup l’art africain (Dogon du Mali, égyptien, l’art du Maroc), asiatique et aussi des Amérindiens.
Côté musical, mes artistes préférés sont dans un contexte familial ou de travail : Pat Metheny, Anna Maria Jopek, Wes Montgomery, Miles Davis, le compositeur de musique film Hans Zimmer (Antas se charge de son site), le groupe irlandais Clannad et sa chanteuse Moya (ou Maire) Brennan, U2… Pour rédiger mes ouvrages, j’écoute plutôt des musiques assez calmes, comme : Steve Roach, Coyote Oldman, Patrick O’Hearn, David Helpling, j’ai beaucoup écouté E.S. Posthumus lors de la rédaction du T1 et du T3 (particulièrement l’album Unearthed), mais aussi de la musique classique et des chants du Moyen Age…
Pour les films, cela concerne des grands classiques de science-fiction, d’aventure ou d’humour, comme : les épisodes 4, 5 et 6 de Star Wars, le Seigneur des Anneaux (version longue s’il vous plaît !), Minority Report, Constantine, Island, Avatar, Matrix, la série Retour vers le Futur et Contact du même réalisateur, des vieux classiques comme Planète Interdite, Voyage au Centre de la Terre… Louis de Funès me fera toujours mourir de rire ! J’affectionne beaucoup les films de Luc Besson, ceux de Ridley Scott et Christopher Nolan (Batman, le Prestige, Inception…). Mon épouse et moi apprécions énormément ceux de Coline Serreau… J’en oublie beaucoup.

Nora Parks : Pour les films et le cinéma Anton et moi avons les mêmes goûts. J’apprécie beaucoup de styles de musiques différentes. A part une ou deux exceptions, j’aime les musiques que Anton cite plus haut, mais je suis particulièrement touchée par les musiques ethniques, les percussions d’Afrique de l’Ouest, tous les chants et musiques des Indiens d’Amérique, les aborigènes d’Australie, les grands classiques afro-cubains.
Pour ne citer que mes préférés : Sally Nyolo (qui a fait partie de l’excellent groupe Zap Mama). Tous ces albums sont splendides et chacun dans un style différent. Son dernier Mémoire du monde est renversant ! Elle a une voix remplie d’émotions et c’est ce que j’aime chez elle. Je suis persuadée que c’est quelqu’un qui a des sentiments très profonds, sa musique le fait ressentir. Dans un autre registre, Luc Arbogast est un chanteur de musique médiévale, il est très étonnant. Ces deux artistes me font pleurer à chaque fois que je les écoute.

Afrique : Famoudou Konaté ; Mamadi Keita ; Boubacar Traoré ; Tinashe Chidanyika (piano à pouce); Yé Lassina Coulibaly. Les chants et la musique de Guinée Bissaw ; les polyphonies des Pygmees Mbenzele ; Hadzas ; les Bushmen de Tanzanie, Bergers de la vallée de l’Omo (Ethiopie)…
Cubain et Afro Cubain : Iluyenkori ; M. Spiro/M. Lamson pour leurs album Bata Ketu ; Alfredo Rodriguez ; compilation perfecta ; Afro Cuban all Stars ; Indra ; Celia Cruz. Le groupe brésilien Trio Esperança… et aussi Bob Marley.
Les musiques d’Amérindiens : R. Carlos Nakai ; Primeaux and Mik ; Robert tree Cody ; Xavier Quijas Yxayotl ; Jorge Reyes…
Les chants sacrés : Le groupe Sequentia et leurs albums tirés de la musique de Hildegarde Von Bingen ; les chants grégoriens : le chant du silence est par exemple une excellente compilation en simple, double ou triple cd.
La musique classique : Beethoven ; Mozart ; Vivaldi…
Et les artistes francophone : Balavoine ; France Gall ; Stephan Eicher ; Jean-Louis Murat ; Alain Souchon ; Niagara ; Les Rita Mitsouko…

Anton & Nora Parks