Celui qui travaille pour le bien de la collectivité devient un ouvrier dans le champ du Seigneur. Les esprits lumineux s’approchent de lui pour le marquer de leur sceau.
Et une fois qu’il est marqué, c’est comme s’il était inscrit sur un registre : à côté de son nom est noté ce qui lui est dû, et chaque jour il reçoit un courrier, on peut dire aussi un « salaire ». Ce salaire prend diverses formes : force pour l’esprit, dilatation pour l’âme, lumière pour l’intellect, chaleur pour le cœur, santé pour le corps physique.
On peut prendre une autre image et dire que cet être est branché sur une sorte de centrale électrique : par les fils subtils qui le relient à cette centrale, descendent des courants qui le pénètrent et mettent en marche ses appareils psychiques et spirituels. Dans une maison, toutes sortes d’appareils se mettent à fonctionner dès qu’on les branche sur des prises électriques.
Il en est de même dans l’être humain.
Combien d’émetteurs, de récepteurs chaque être humain possède dans ses différents corps ! S’il veille à leur bon état de fonctionnement, quand le courant céleste le pénétrera, toute une vie nouvelle s’éveillera en lui et commencera à circuler.
Très intéressant mais pas si facile à réaliser !
Je pense qu’il faut beaucoup réfléchir sur le sujet car les pièges et les subtilités sont nombreux.
On peut pratiquer la charité et en tirer une fierté pour l’ego.
On peut œuvrer pour les autres en attendant quelque chose en retour : la reconnaissance, un profit quelconque…
On peut tout faire pour les autres et s’oublier soi-même, s’ignorer, se noyer dans l’autre et en être dépendant, voire se mépriser soi-même.
Travailler pour la collectivité au sens où Omraam l’entend doit être, à mon avis, un acte responsable, lucide, plein d’abnégation mais sans annulation de son être. Il doit être parfaitement sincère, d’une générosité spontanée. Il faut avoir le sens de la collectivité et du rôle que l’on peut y jouer pour que l’ensemble soit harmonieux, avoir conscience que l’on est un maillon important, tout comme tous les autres. Il faut étudier les fourmis !
Je ne sais pas pour les fourmis mais les humains doivent avoir la notion du travail personnel et en même temps la notion de l’ensemble : être l’ouvrier et l’architecte en même temps. Il faut être en haut et en bas simultanément.
Chacun offre à la collectivité ses dons, ses capacités particulières en sachant que nous les avons reçus de Dieu. Les milliards d’individus sur terre sont différents et ont une aptitude spéciale à offrir, un petit quelque chose que les autres n’ont pas. Nous sommes les éclats d’une pierre précieuse divine, nous brillons tous d’une lumière différente, même si nous nous ressemblons.
Mise au point qui tombe à pic, Marie-Christine, afin en effet d’éclairer ce texte, de le resituer.
Chacun chacune n’a pas à se mettre martel en tête. Chacun agit et pense en fonction de ce qu’il est, même si ses actions sont minimes cela compte ; rien ne sert de vouloir intégrer à tout prix par exemple, à titre d’exemple, le milieu paramédical si le cœur n’y est pas, et même si le cœur y était alors l’individu aurait de fortes chances, ou malchances, de s’apercevoir que ce milieu, quelles que soit la profession, est incroyablement ampli de gens si bizarres qu’il viendrait rapidement à se demander s’il est vraiment de le milieu paramédical ! (Cet exemple est valable pour la France)
Oui Delta, il y a de tout dans le paramédical, le meilleur et le pire.
Sans parler du milieu des ONG !
Il y a aussi le milieu catho. J’ai connu une dame qui disait : « Je vais visiter mes pauvres. »
De toutes façons, les forces hostiles s’engouffrent partout, dans tous les milieux sans exception. C’est ainsi que des bonnes initiatives, des bonnes idées, des mouvements sains au départ se retrouvent toujours gangrénés et discrédités.