Inertie et non-effort
7 mars 2011 par Bodhiyuga
Dans Spiritualité | Ecouter
Celui qui chemine spirituellement et qui travaille à sa libération intérieure a déjà pu reconnaître en lui une force qui s’oppose à l’aspiration évolutive qu’il souhaite pourtant cultiver et amplifier pour pouvoir manifester sa véritable nature. Cette force est l’inertie et le non-effort. Selon les traditions et les courants mystiques et religieux portant sur l’éveil spirituel et la maîtrise de soi, il peut parfois sembler y avoir une dichotomie flagrante entre des enseignements qui pourtant poursuivent l’objectif de rendre l’être humain libre de ses propres chaînes. Certains d’entre-eux mettent l’accent sur l’importance cruciale de l’effort sur soi-même à entretenir à chaque instant, alors que d’autres invitent plutôt au lâcher-prise total, à l’abandon à l’instant présent.
Dans le Taoïsme par exemple, cette notion de non-effort, de non-agir (traduction littérale de « wu-wei » ) revient régulièrement et est même le point central de sa philosophie. En fait, il faut apporter une nuance à cette notion de non-effort. La traduction qui a été faite de « wu-wei » pourrait suggérer une certaine passivité et inaction, voir carrément une désolidarisation de ce qui se passe dans la matière. Il se peut que certains enseignants et disciples aient pu interpréter cette notion de cette manière, mais il s’agit à notre sens d’une grande erreur. D’ailleurs, entre parenthèse, elle est parfois présentée telle quelle dans certains enseignements transmis soi-disant par certains « Êtres de Lumière » provenant des hautes sphères, sous-entendant qu’il n’y a rien à faire étant donné que les Puissances célestes s’occupent de tout et font transiter la terre dans une nouvelle dimension, invitant les êtres humains à se laisser porter par courant naturel évolutif. Il s’agit là d’une tentative de manipulation des forces de l’ombre, passant par la voie du channeling pour disperser leur venin d’illusion. S’il y a effectivement du changement au niveau du macrocosme, l’être humain se doit de fournir des efforts appropriés pour s’aligner sur ces changements, au risque d’accroître son déséquilibre intérieur.
Le niveau de conscience actuel de l’être humain (sans généraliser) est encore un état d’identification à des schémas de pensées égotiques, où il se perçoit en tant qu’entité séparée du tout. Des milliers de conditionnements, de croyances, de mémoires, de valeurs, de concepts teintent sa vision du monde et lui confèrent cette perspective de dualité. L’ensemble de ces conditionnements, que les bouddhistes nomment « sankhara », a sa propre force d’inertie qui ne demande pas à être entretenue par l'effort. Cela se fait tout seul, par habitude quelque part. Des chemins de conscience (ou plutôt d’inconscience) sont empruntés depuis des années et de véritables sillons se créent dans la psyché, faisant réagir la personnalité selon les mêmes modèles de comportement, encore et toujours… comme un vulgaire robot préprogrammé. Si aucun n’effort n’est produit pour sortir de ces sillons d’inconscience (qui s’apparentent parfois à de véritables tranchées abyssales), eh bien la conscience de veille amplifie l’inconscience et fait le jeu des forces involutives en elle (et celles du monde extérieur évidemment).
L'inertie est en effet l'arme privilégiée de notre nature inférieure. Elle n'aura de cesse de faire les efforts nécessaires pour bombarder la conscience de veille de stimuli auxquels cette dernière aura facilement tendance à s'identifier et auxquels elle accordera une foi aveugle si elle n'est pas suffisamment vigilante, lui conférant le pouvoir de la plier à sa volonté involutive. Drôle de paradoxe que voilà ! L'ombre intérieure ne dort jamais, travaillant sans relâche pour sceller son emprise sur l'incarnation, s'appuyant sur le seul et unique levier dont elle dispose : le manque de maîtrise de la conscience de veille insuffisamment vigilante et consciente des énergies qui la traversent et qui tentent par tous les moyens de l'influencer.
L'inertie est donc un ensemble de conditionnements, de croyances et d'habitudes formant une énergie foncièrement opposée à celle de nature évolutive en provenance du Moi-Suprême, embourbant l'Âme dans une glue dont il lui sera d'autant plus difficile de s'extraire si la conscience mentale identifiée à l'ego s'y est allègrement vautrée pendant des années, creusant ces fameux sillons d’inconscience dont nous parlions plus haut. Il faudra à un moment ou à un autre que la conscience mentale se réveille et s'aligne sur la volonté de l'essence Divine qui l'anime en faisant les efforts appropriés pour se dépêtrer du bourbier dans lequel elle se sera elle-même placée.
L'aspect particulièrement perfide est que cette inertie est solidement et profondément implantée dans la psyché de part les schémas auxquelles la conscience mentale s'identifie donc parfois depuis des années. Il peut s'agir d'un manque de confiance, d'un sentiment d'indignité ou d'incapacité, de doutes, de peurs, etc. Aussi, il peut s'agir d'un besoin d'approbation et de valorisation qui chercheront à être satisfaits par la dépense d'une énergie parfois colossale, qui sera déclenchée sans donner l’impression à la personnalité qu’il faille faire le moindre effort en rapport. La cause de cet élan d'auto-sabotage peut également provenir d'un manque intérieur cherchant à être compenser par une activité devenue routinière, en laquelle la personnalité verra un palliatif dont le recours sera toujours bien plus aisé que le véritable effort sur soi-même qui en viendrait pourtant définitivement à bout.
L'ombre intérieure connaît toutes les failles et sait par lesquelles elle aura le plus efficacement la possibilité de s'engouffrer pour faire plier la personnalité à SA volonté. Elle la pilonnera de l'intérieur sans relâche en induisant en elle le besoin de satisfaire ses pulsions morbides, un peu à la manière de messages subliminaux. Toutes les dépendances en sont de parfaits exemples, quelles qu'elles soient (internet, shopping, lecture, nourriture, alcool, sexualité, jeux vidéos). Une fois le schéma de comportement ancré dans le subconscient, il devient automatique et robotise la personnalité, qui à chaque fois qu'elle s'y identifiera, le nourrira et amplifiera le sillon qu'il emprunte jusqu'au conscient pour induire le comportement qui cristallisera l'énergie involutive dans la matière par le passage à l'acte.
L'être humain est un magicien, et il créé sa réalité. Qu'il utilise son pouvoir créateur dans l'inconscience en s'identifiant à des pensées involutives n'altère en rien ce pouvoir. Bien au contraire, car l'identification inconsciente est un excellent moyen de franchir la barrière mentale pour ensemencer le subconscient, qui créera ensuite la réalité tôt ou tard, par le biais d'un comportement et d'une situation spécifiques. La conscience modèle les futures réalités qu'elle se amenée à vivre par l'entremise des outils de création que sont la pensée et l'émotion. La nature vibratoire de ces deux clés du pouvoir créateur déterminera la nature vibratoire de la réalité qu'elles auront permis de manifester jusque dans la monde physique...
Des psychologues ont affirmés que les pensées créées par l'homme lambda en une journée sont à 98% les mêmes que celles des jours précédents. Si l'homme devient ce qu'il pense et que ce qu'il pense est répétitif, alors il devient un ensemble d'habitude et de routine, conférant à l'ombre cette puissance d'inertie. Cela nous laisse entrevoir toute l'importance de ne pas s'identifier aveuglément au mental conditionné afin de laisser une chance l'intuition de se frayer un passage. Vigilance, maîtrise, conscience sont les maîtres-mots. En s'alignant sur l'intuition par l'orientation maîtrisée et consciente de ses pensées et de ses émotions, la personnalité devient l'instrument du Divin et brise l'inertie, s'engageant de fait sur la voie du milieu et de l'action juste !
Malheureusement, le fait d'avoir connaissance de cela ne suffit pas, loin de là, car la connaissance, au même titre que la volonté, ne sont pas garantes du passage à l'action. En effet, elles doivent être accompagnées de l'effort adapté afin de permettre à l'énergie enclenchée par l'intention de poursuivre son chemin jusqu'à sa pleine et entière manifestation dans la matière. Si, en étant identifié à l'ego, la conscience de veille cède aux mauvais penchants de sa nature inférieure la tentant par l'appât alléchant du non-effort, elle se coupe de son pouvoir créateur et de la source d'énergie à laquelle elle est pourtant reliée à chaque instant, renforçant d'autant plus l'inertie involutive et le pouvoir de l'ombre qui la pilote à son insu. Ainsi, c'est bien de vouloir, mais c'est encore mieux de cultiver le sens de l'effort pour ne pas tuer dans l'œuf l'élan de notre potentiel créateur orienté dans le sens du courant évolutif de l'Âme-Lumière que nous sommes nous donnant à chaque instant l'opportunité de reprendre les rênes de notre incarnation...
Une mauvaise habitude ne se combat pas, elle se remplace...
A ce niveau, la solution est de cultiver ce sens de l'effort par un état d'esprit résolument orienté vers ce que l'on veut vraiment. S'il n'est pas possible de combattre une vieille habitude conformément à ce que disait C.G. Jung lorsqu'il affirmait que ce à quoi on s'oppose résiste, autant focaliser nos ressources psychiques sur l'idéal que l'on souhaite atteindre. La maîtrise des pensées orientées dans ce sens permettra de reprogrammer petit à petit le subconscient en écrasant les anciens schémas-habitudes-croyances-conditionnements par des nouveaux programmes plus en phase avec notre aspiration véritable. Et progressivement, la réalité se calquera sur ce nouvel ancrage... réduisant l'inertie d'autant sans l'avoir pourtant combattue.
Cet état d'esprit focalisé sur ce que l'on veut vraiment devrait naturellement fournir l'énergie émotionnelle de joie et d'enthousiasme facilitant le passage à l'acte. Toutefois, à ce moment là, il faudra être très vigilant pour conscientiser et se désidentifier des anciens schémas qui tenteront encore de percer et de souiller la nouvelle énergie psychique. Voilà ce qu’est la Maîtrise de soi, la capacité à maintenir un degré de vigilance suffisamment élevé et constant pour ne pas se laisser conditionner par les bas instincts de la nature humaine, avec ce regard emplit de la compassion, de la bienveillance et du pardon de l'Amour, mais avec la fermeté et l'intransigeance de sa Force.
En outre, il est important de ne pas se complaire dans l’admiration du travail accompli une fois celui-ci terminé. Il n'est pas question de ne pas savourer la joie inhérente à l'effort (et au sur-effort) et à l'œuvre qu'il aura permis de réaliser, mais de ne pas se reposer sur ses lauriers en partageant l'idée que ce qui vient d'être créé est un aboutissement en soi. Cela serait tout simplement une ruse de plus induite par l'ombre souhaitant saboter le nouvel élan évolutif par l'induction de la croyance qu'un relâchement est bien mérité et normal. Et nous ne parlons évidemment pas du besoin de repos après une forte dépense physique, évidemment. Dans le même ordre d'idée, il faudra aussi pouvoir déjouer le piège de la fierté égotique de la valeur du travail réalisé, tout autant que son opposée d'ailleurs : un abandon et une dévalorisation suite à un attachement au résultat jugé insuffisant par la conscience mentale au regard des normes sur lesquelles elle se base et à sa représentation déformée de la notion de perfection.
En cela, le repos éternel et l'image du Divin contemplant sa Création les doigts de pied en éventail est un mythe, assurément ! Nous voyons donc que la notion de non-effort telle que prônée par le Taoïsme n’a rien à voir avec l’inaction et la passivité. En réalité, « wu-wei » traduit l’action de ne pas « réagir » selon cet ensemble de conditionnements que nous avons décrits plus haut, pour stopper cette inertie involutive et s’ouvrir à une conscience plus vaste de soi-même. Il s’agit en fait de redevenir Conscience pure, ou Conscience coupe. S’il y a donc un effort à fournir pour sortir de l’identification aux anciens schémas, il n’y en a pas à faire pour être Conscience pure. Il ne s’agit pas d’un état de conscience altéré. Au contraire, c’est l’état de conscience naturelle de l’être humain. C’est plutôt l’état d’identification à l’ego qui est un état altéré de conscience, un dysfonctionnement quelque part.
Il faut vouloir élever son regard au-delà des anciens schémas de fonctionnement, et cette volonté implique un effort sur soi-même. Il ne s’agit pas tant d’un effort de contrôle, mais d’une vigilance de tous les instants pour ne pas se faire emporter par cette inertie involutive. Par contre, l’état de Conscience pure en lui-même n’impose aucun effort. Il n’a pas à être créé car il est déjà là, partout, à chaque instant. L’effort doit être produit dans le fait d’élever le regard et de syntoniser la conscience de veille sur celui de cette conscience pure. Comment le faire me direz-vous ? Eh bien c’est là qu’on peut y voir un paradoxe en effet, car il n’y a rien à faire, mais tout à être. La conscience pure est une observation équanime de tout ce qui survient dans la réalité, telle que cela est. Observer les choses telles qu’elles sont, dans leur nature profonde, dans leur vibration pour ainsi dire. C’est une vision pure et dénuée de toute interprétation mentale. Elle est fondamentalement inclusive et unitiste.
La nuance est donc très subtile. Il faut vouloir élever le regard au-delà de la dualité et faire l’effort approprié dans le simple fait de lâcher le besoin de contrôle mental pour s’ouvrir à la nature intrinsèque de ce qui se passe dans notre réalité intérieure et extérieure. Si vous produisez un effort pour contrôler la dualité en vous, et bien vous créez un modèle plus pernicieux de dualité. Celui qui contrôle et ce qui est contrôlé : deux, duel, dualité ! Il y a la volonté de se libérer de quelque chose qui nous entrave, et cette intention constitue un jugement indirect de ce qui est (comme un aspect nuisible en l’occurrence, donc polarisée négativement). Être Conscience pure, c’est faire UN avec ce qui est. Il s’agit donc d’un accueil inconditionnel, d’une acceptation et d’un lâcher-prise total. Nous sommes à ce niveau dans la manifestation d’un aspect de la Conscience Divine, en l’occurrence l’Amour-Force, magistralement symbolisé par la 11ème lame du tarot de Marseille : la FORCE. Comprenez donc que cet aspect n’est pas séparé de nous. Il est déjà là, ici et maintenant, en nous, et il n’appartient qu’à la conscience de veille d'élever son regard pour percevoir le monde depuis cet état de conscience pure.
Voilà la raison pour laquelle nous disons souvent que la Voie de la réalisation spirituelle est simple, sans pour autant être facile. Elle est simple car il n’y a rien à faire mais tout à Être, mais elle est difficile car il y a cette inertie involutive qui nous maintient fortement ancré dans la vision duelle de la vie.
Pour conclure, revenons sur cette notion de « wu-wei ». Vous comprenez désormais sûrement mieux qu’elle n’incite pas à l’inaction, mais à la maîtrise de soi-même par l’élévation du niveau du niveau de conscience. Le fait de ne pas réagir selon les anciens programmes inconscients ne veut pas dire qu’il n’y a plus d’action (sinon on fait quoi, on végète comme des légumes ?). Bien au contraire, mais cette action ne sera alors plus motivée par l’énergie de l’ego et de la dualité. Et si l’énergie à la base de l’acte n’est plus motivée par la vision égotique, alors elle s’inscrit forcément dans l’Unité… raison pour laquelle on appelle cela l’action JUSTE.
Auteur
- Bodhiyuga
Encore un beau sujet de réflexion, merci.
La Loi du Moindre Effort est aussi une loi universelle
Merci pour ce commentaire Karen.
Fraternellement,
Bodhiyuga
Celui qui chemine spirituellement et qui travaille à sa libération intérieure a déjà pu reconnaître en lui une force qui s’oppose à l’aspiration évolutive qu’il souhaite pourtant cultiver et amplifier pour pouvoir manifester sa véritable nature..
Je ne vois pas cela comme une force empêchant l’aspiration évolutive mais comme un garde fou.
Il fait partie intégrante de cette aspiration de recherche…
Evolutive, ne convient pas, je trouve.
Plus nous tentons justement d’aller contre notre nature première plus nous nous dégénérons.
Alors je veux bien que notre chemin d’ange tombé du ciel soit difficile mais de toute évidence nous avons laissé un morceau de bulbe quelque part dans une crevasse.
Un peu comme l’histoire du sexe d’Osiris que l’on remplace par une prothèse.
Vivivivi une prothèse mentale…
On peut pas l’enlever mais on peut l’accepter…Et dès lors, c’est plus facile !
Bonjour,

Susciter la réflexion, voilà bien le but de ce genre d’article. Merci pour votre commentaire et votre positionnement en rapport.
bien fraternellement
Bodhiyuga
Je crois que l’acceptation est quelque chose d’important dans nos vies.
L’acceptation véritable, pas celle qui dit, ainsi qu’on l’entend très souvent : « je suis bien obligé d’accepter, je n’ai pas le choix ».
Le non-effort dont il est question ici revient précisément à l’acceptation véritable,, au laisser-faire divin,, sans pour cela qu’il soit question de passivité/fatalisme.
C’est au contraire, la conscience aiguisée de la JUSTESSE de l’évènement.
Marc-Aurèle je crois, disait (à peu près) cela :
[u]Ce que tu peux changer, change le
Ce que tu ne peux aps changer, accepte le
Et demande à Dieu le discernement
Pour faire la différence.[/u]
La conscience par nature est acceptation ..
l’acceptation de l’ego .. est la base ..
quand cela est accepté tout est accepté ..
meme le refu de l’ego …
Et dans tout les cas pour « etre » il n’ya aucun effort a « faire » …
« etre » est « pur-conscience » .. totale « acceptation »
Oui mais là encore on banalise un concept en le ramenant à une globalité.
Nous sommes tellement différents devant l’adversité quant à nos réactions, notre façon d’être et suivant le temps qui passe..
Il y a des moments où tout glisse comme sur des roulettes et d’autres où patatras, c’est reparti pour un tour de manger le cailloux.
Je ne connais donc pas d’être capable de cet état véritable. C’est impossible même pour le p lus grand sage. Dire le contraire revient à nous faire croire !
Dieu ou autre entité divine ont sans doute bien des travers, encore faut-il que cela soit !
Dieu na aucun travers …
mais la plupard du temps on le projete depuis nos travers .. on le crée a l’image de nos travers .. c’est par exemple le dieu de la bible .. vindicatif et colerique ..
L’inertie est en effet l’arme privilégiée de notre nature inférieure. Elle n’aura de cesse de faire les efforts nécessaires pour bombarder la conscience de veille de stimuli auxquels cette dernière aura facilement tendance à s’identifier et auxquels elle accordera une foi aveugle si elle n’est pas suffisamment vigilante, lui conférant le pouvoir de la plier à sa volonté involutive. Drôle de paradoxe que voilà ! L’ombre intérieure ne dort jamais, travaillant sans relâche pour sceller son emprise sur l’incarnation, s’appuyant sur le seul et unique levier dont elle dispose : le manque de maîtrise de la conscience de veille insuffisamment vigilante et consciente des énergies qui la traversent et qui tentent par tous les moyens de l’influencer
Ce genre de passage sort de quelques oubliettes moyenne âgeuse d’un cerveau abolit aux croyances qui sont celles du diable et du bon dieu.
A vouloir trop maîtriser on finit par anoblir notre côté primaire du titre « ombre »
Mais non, cela ne fonctionne pas comme cela !
Notre conscience est seulement un état qui intègre plusieurs paramètres sur lesquels influent le monde extérieur et notre capacité à les gérer.
Ce qui refuse l’égo, le suralimente !
Ce qui refuse l’ego c’est l’ego …
Vous avez tout à fait raison losrque vous affirmez que refuser l’ego l’alimente. En effet, comme le disait Jung, ce à quoi on s’oppose résiste. Cela dit, en m’attribuant de tels propos, vous vous faites l’auteur d’un procès d’intention, car il n’a jamais dit ni même sous-entendu dans l’article qu’il faille refuser l’ego. Au contraire, ne pas refuser l’ego ne signifie pas pour autant qu’on y prête le flanc. Nous sommes ici au contraire dans la recherche de la maîtrise de soi-même. Si vous avez lu correctement l’article sans vous faire prendre au piège de votre interprétation déformée par vos propres croyances, la non-réaction est un regard équanime sur ce qui est, et donc une acceptation inconditionnel par le simple fait de se désidentifier de ce que la conscience n’est pas : un ensemble de formes-pensées constitutif d’un moi illusoire nommé ego. Il n’y a donc pas rien à rejeter ou à refuser, mais tout à conscientiser, voilà la nuance.
Dans l’absolu, il est un fait que l’ombre (le mal) n’existe pas. Toutefois nous visons dans la matière et la perspective que nous en avons est duelle par nature (je vous renvoie à l’analyse symbolique du Taijitu au besoin). Les forces involutives existent à l’intérieur et à l’extérieur de l’entité, c’est une réalité structurelle… l’omettre relève de l’irrationnel et de l’aveuglement quelque part. Cela dit, en l’homme existe cette dimension qui transcende la dualité par le simple fait de l’observer telle qu’elle est.
Si vous percevez cette notion d’acceptation et de non-effort depuis l’angle de vue du mental conditionné, il s’agit en effet d’un concept. La véritable compréhension de l’essence que renferme l’acceptation inconditionnelle ne peut que se VIVRE, car elle se situe à un niveau de conscience différent de celui inhérent à l’identification de la conscience de veille à des formes-pensées. C’est tout simplement une question d’état de conscience.
Comme le dit Karen, l’état de non-effort peut en effet être rapprochée de la notion d’acception inconditionnelle de ce qui est. C’est un abandon, un lâcher-prise total, qui ne peut se faire qu’au delà de toutes perceptions mentales de la situation. A défaut, l’acceptation reste « conditionnée » et peut s’apparenter à une forme de résignation : « j’accepte parce que… ». L’acceptation véritable est par nature inclusive à l’infini, car élevée au delà de la dualité. C’est la pure conscience dont parle Barbidou.
Bien cordialement.
Bodhiyuga
Et pour bien discerner il ya l’acceptation psycologique de l’ego .. par exemple de tel ou tel situation plutot q’une autre … cela demande un effort … une tension .
et il ya « etre-acceptation » et cela ne demande aucun effort .. dans le sens ou « etre-acceptation » precede toute effort .. parce qu’etre-acceptation precede le systeme nerveux .. le mental , le corps .. l’ego ..
Ode à l’égo :
moimoimoimoi lalalalalala moimoimoi !
et toi et toi ?
Nonnnnnnnnnnnnnn
moimoimoi !
Dieu na aucun travers : une projection de nos travers ?
Oui le dieu traversant et une illusion … de nous meme
Vi !
De vouloir faire croire qu’il n’y a pas de travers.
C’est un travers de plus !
Il faut voir a travers …
Comme le dit Karen, l’état de non-effort peut en effet être rapprochée de la notion d’acception inconditionnelle de ce qui est. C’est un abandon, un lâcher-prise total, qui ne peut se faire qu’au delà de toutes perceptions mentales de la situation. A défaut, l’acceptation reste « conditionnée » et peut s’apparenter à une forme de résignation : « j’accepte parce que… ». L’acceptation véritable est par nature inclusive à l’infini, car élevée au delà de la dualité. C’est la pure conscience dont parle Barbidou
N’est-ce pas une projection de plus puisque nous ne pouvons vivre de tel état sans mettre à ma notre « mauvaise conscience ».
Pourquoi vouloir une pure conscience ?
Pour masquer des peurs inconditionnelles liés à notre être propre.
Nous ne pouvons nous voilà la face avec des masques qui comme les vieilles pies masquent les rides de l’action nécessaire à ce que nous sommes.
Des états d’êtres en constant remaniement dont la recherche est perdue entre un ailleurs et ici, croyant pure ou mauvaise conscience.
Seuls les actes comptent et ils ne le sont pas pris dans ce qu’est pure conscience puisque tout acte se qualifie d’un besoin !
Sans mettre à mal (j’ai oublié ce maux)
Nous voiler (désolée, je suis
)
Cher Ami,
La conscience pure n’a pas d’opposée ! Vous ne pouvez donc lui opposer la « mauvaise conscience ». Si l’être humain cherche à devenir conscience pure, c’est pour manifester sa nature véritable… et pas pour fuire quelque chose qu’il n’aime pas… ce qui constituerait en effet un travers de plus et l’identification à un rôle égotique plus pernicieux. Pouvez-vous concevoir cela mentalement, ou est-ce un concept illusoire de plus ?
L’action procède d’une impulsion, une intention, un désirs, une volonté, un besoin, j’en conviens également. Mais ce besoin est-il motivé par l’ego, ou par une volonté supérieure ? Là est toute la différence. Là est tout l’enjeu de la non-réaction justement, car si l’on réagit sous l’emprise des conditionnements de l’ego, alors les actes sont teintés de l’énergie de la dualité, et générateur de karma négatif ou positif. Si l’homme cherche à redevenir conscience pure, c’est pour se libérer de ces conditionnements qui l’empêchent d’être pleinement lui-même, et pour s’ouvrir à une sagesse plus grande, à l’intuition de ce qui JUSTE et A-MORAL (transcendant la dualité du bien ou du mal). Vous comprenez ?
Ces débats sont très intéressants… Merci à chacun de s’en faire le promotteur.
Mais entre les mots et ce qui est : il y a une distortion entre le moi à travers toi et inversement.
Aprrendre le nous est difficile.
Apprendre le « on » reste une allégorie bien humaine !
« nous » pourrions facilement désaprendre le « nous » difficile ..
« on » devrais divinement desapprendre le « on » allégorique et bien humain ..
oui ? non ? peut etre ? passionément .. a la folie
bonne fete ..
Si vous percevez cette notion d’acceptation et de non-effort depuis l’angle de vue du mental conditionné, il s’agit en effet d’un concept. La véritable compréhension de l’essence que renferme l’acceptation inconditionnelle ne peut que se VIVRE, car elle se situe à un niveau de conscience différent de celui inhérent à l’identification de la conscience de veille à des formes-pensées. C’est tout simplement une question d’état de conscience.
Donc dans l’absolu, cet état d’inertie et de non effort est un leurre !
Oups, j’ai envie de faire caca, à plus !
Bon ben moi j’ai faim .. tout cela ma donner envie d’aller chez le chinois du coin manger des travers de porc ..
a+
Hello,
Il y a quelques semaines, ce sujet a plus ou moins été abordé ; des 2 types de volontés, issues du mental ou du « Soi » (?).
Mais perso afin de mieux comprendre, je me demande quels peuvent bien être les « besoins » d’une volonté supérieure. Le Soi est par nature omniscience, omnipotence et extase (Sat-chit-ananda) (me trompe-je ?) ; pourquoi donc s’incarner dans un monde de dualité et de souffrance ? Tout cela découle t-il de la seule volonté du Dieu créateur de se connaitre par la manifestation et le jeu de la maya ?
Le Soi est « presence-conscience-plénitude » .. ( sat-chit-annanda ) … il se connais de lui meme par lui meme .. directement .. sans intermédiaire .. c’est la connaissance absolu …. sans objet .. spontané .. incrée .. non-née
par contre le mental se connait par l’intermédiaire de la manifestation …. c’est alors une connaissance objective
c’est la connaissance des objets .. c’est la connaissance du manifesté .. de l’univers .. du monde .. des pensées .. des émotions .. du corps..
Bonjour Bob,
Votre question est pertinente, et vous y répondez d’ailleurs vous-même avec tout autant de pertinence…
La réponse que je pourrais vous y apporter, sous un angle un peu différent toutefois, tient en la phrase suivante :
-> L’expérience en tant que cause et finalité, POUR LA SEUL PLAISIR DE CREER.
Bien à vous fraternellement,
Bodhiyuga
Vous zetes très intelligent
Je sais pas si je vais tenir le coup devant une telle grandeur manifeste de l’esprit non critique de la connaissance universelle transcendée par la conscience de Soi éprise du pouvoir duel de ce monde soi-disant non impatiate.
Sacré Ds ya…

Vous tâtez le terrain, vous avez bien raison… Âme espiègle va !
Vous savez, que nous soyons d’accords ou pas sur la forme ne change pas grand chose au final, car nous le sommes dans le fond, au-delà des différences apparentes de la sphère mentale qui segmente et divise par principe.
Alors, allez-y, faites vous plaisir
Soyez béni
Tater…. vous plaisantez, je ne tâte que peau douce en caresses.
Disons que j’expérimente en permanence et d’ailleurs je voulais vous dire que même si vous semblez fort de vos acquis, il n’en va pas moins que je sens chez vous, un engouement pour la première place…Le bon élève.
Cependant je vous suis sur votre dernière intervention en rajoutant que pour parler d’une chose correctement, il faut l’avoir expérimenté.
S’en suit alors, une réalisation personnelle de cette expérience qui ne peut être réellement transmissible
et je doute fort que cela soit le cas de la pure conscience.
Omniprésente en permanence….
Je vous dédicace ce texte :
Mon regard offert aux choses est le meilleur don que la création ait pu me faire…
En recherche tenace, depuis mon premier pas sur terre, de sensations claires ou obscures. Je me lis comme le reflet d’une histoire surnaturelle dans lequel j’ai un rôle mystérieux..
Je suis chaque flocon qui baise vos visages offerts comme autant de papillons d’hiver aux formes éphémères.
De ses formes, qui allient corps primitifs, aux plus intelligentes subtilités, une écriture passagère en saison qui conte, raconte la matrice d’un univers parfait dans laquelle le voyage inspiré et lumineux de mon être au creux d’un absolu et relatif partagés se continuent infiniment bien au-delà de ma vision intégrée des corps célestes.
Du panier des sources à la commission de l’histoire, le monde n’a pas changé et cela bien que le contraire soit devenu mon exigence à la mode des temps comptés par la place des choses dans laquelle ma vacance s’oublie.
Je me suis pris à mon jeu d’aventurier de la connaissance perdu et je la traque comme une course au trésor m’oubliant presque dans une honte douloureuse de qui je suis.
De mon euphorie de l’effroi que ma toute première parole a suscité, je tente de ressusciter le malheur espérant le bonheur. Ma course est telle et sans souffle que je suis cet animal effrayé par l’attaque d’un prédateur qui continue à fuir sans souffrir de ses blessures que la peur anesthésie.
De mes pieds chaussés, la terre s’est éloignée. De mon corps, vêtu d’un manteau de paroles, le vent s’est emporté. De mon esprit naturalisé, les déserts enlisés.
Pourtant j’avoue toujours quelque part dans mes magnifiques créations que les yeux de mon âme et mon corps n’ont pas un différent langage de ces oiseaux qui chantent à l’aube de chacun de mes réveils.
Ni plus qu’hier, ni moins que demain. Je ne suis qu’un homme peuplé d’animaux…
Qu’il est bon d’être nu !.
Poétique en plus de cela… belle plume
Il est en effet possible qu’à vos yeux mes propos donne l’impression d’un donneur de leçon ou d’un premier de classe ! Est-ce le constat que se sont faits les autres acteurs et spectateurs de ce post ?
Fort de mes acquis comme vous dites, issus d’expériences personnelles et de prises de conscience, j’ai compris qu’on ne peut voir en l’autre que le défaut qui est en nous, latent ou manifesté, ouvert ou caché, mais bien présent ! Si nous n’avons pas tel défaut en nous, nous ne pouvons mentalement pas le discerner chez autrui ! Voici une immense leçon d’humilité
Bien à vous, fraternellement.
Bodhiyuga
Je suis étonnée que vous ne connaissiez pas ma plume qui grince parfois sur le papier trop lisse.
Même au plus fort de vos acquis et de vos expériences personnelles, vous trouverez toujours sur votre chemin, un quelque chose qui vous fera douter et remettre tout en question.
Car rien n’est jamais acquis !
Au plaisir de vous revoir !
Car rien n’est jamais acquis !
Vous avez parfaitement raison, et il n’est jamais vain de se le faire rappeler, encore et encore…
Douce nuit,
Bodhiyuga.
Vous tentez de cacher votre jeu ! Je sais cependant qui vous êtes.
Il y a un ravin entre ce que vous exprimez et ce que vous êtes intérieurement.
Quelqu’un de très sur de lui qui pense pourvoir aux besoins des autres.
Pensez déjà à vous même.
Votre humilité n’est que feinte.
Bonjour Bodhiyuga,
Excusez Yaris (enfin vous faites bien ce que vous voulez
) ; elle passe son temps à troller, inutile de vous en expliquer les raisons
Ca semble convenir à l’ensemble des visiteurs et à l’admin ; j’ai du mal à comprendre cet état de fait, mais bon, comme tout le reste ce site et ses visiteurs est un miroir
Merci pour cet échange ; une dernière petite questions cependant : pensez-vous cependant que le plaisir de créer soit supérieur à ananda, la félicité ?
Bonjour Bob,
En fait, c’est la même chose selon moi.
Dans le sens où je l’entends, le plaisir de créer réside dans l’état intérieur particulier dans lequel le pouvoir créateur est orienté, et non dans la perspective de l’obtention d’un résultat.
Toutefois, le terme de « plaisir » est peut-être mal choisi, de part la représentation que la conscience mentale peut s’en faire. Cela mérite un éclaircissement de ma part. Cette notion de « plaisir » peut être conditionnelle : « j’éprouve du plaisir parce que je fais ce que j’aime… ». Elle découle dans ce cas des impulsions duelles d’attraction ou de rejet, car si « je ne fais pas ce que j’aime, alors je n’ai pas de plaisir ». Voyez-vous, il y a une différence de taille entre le plaisir lié à la jouissance tirée de l’admiration d’une création ou de sa future concrétisation, et la joie non conditionnée de créer ici et maintenant pour la seule satisfaction d’être la Vie manifestée et d’exécuter la Volonté divine dont la personnalité (maîtrisée) se fait alors l’instrument.
En d’autres termes, cet état d’être est un état qui n’est pas conditionné à l’acte en tant que tel, mais qui émerge tout naturellement de part le positionnement intérieur de celui qui l’accompli.
Il est bien difficile de nommer cet état, tant les mots sont limitatifs par nature. Ananda (félicité) est cet état naturel de la conscience éveillée à sa propre nature, en Unité avec toutes vies. C’est une autre manière de traduire par le verbe cet état d’être si particulier de celui qui créé pour la seule satisfaction de faire ce qui doit être fait, dans le désintéressement personnel et le détachement du résultat. Nous pourrions l’appeler joie immanente également.
La félicité ne doit pas être perçue comme un état déconnecté de la vie dans matière. Le but est de vivre cet état au travers de l’incarnation, en état actif. Je ne vois pas l’utilité d’être en état de Samadhi continuellement, déconnecté de la vie ici bas. En effet, si nous sommes incarnés, c’est bien pour créer, mais sans être coupé de notre véritable nature, qui est félicité, abondance, compassion, amour inconditionnel, justice, paix, etc.
Tout est une question d’ÊTRE dans le FAIRE.
Voilà ma vision des choses, comment est-ce que vous vous voyez la chose ?
Bien fraternellement,
Bodhiyuga
Et bien, en ce qui me concerne, je pense avoir eu une première approche d’Ananda lors de certaines expériences de Samadhi en méditation.
et de ces expériences indescriptibles, il me semblait bien qu’aucun plaisir ne pouvait excéder Ananda… mais ce n’est que mon avis subjectif
De par les enseignements et lectures glanés ici et là, je vous comprends et suis d’accord avec vous …. mais par rapport à mon propre vécu …
comment désirer autre chose que le Samadhi ? C’est contraint et forcé qu’on expérimente le monde manifesté ; si on avait le choix … il n’y aurait pas de manifestation
Par ailleurs, le Dalaï Lama dit que c’est en cherchant l’éveil qu’on aide le plus les autres. Les moines, ermites qui passent leur vie retirés du monde à méditer seraient autant de « phares de lumières » pour l’humanité.
mais je n’en sais trop rien
Je puis vous apporter mon avis sur la question.
Souvenez-vous de l’histoire du Bouddha Shakhyamuni, Siddharta Gautama. Je vous fais un résumé rapide de la légende, qui raconte qu’après avoir expérimenté les plaisirs de la chair et de l’abondance matériel que lui offrait son statu de Prince, Siddharta partit en quête de Vérité, rencontra plusieurs Maîtres et expérimenta les voies de l’ascétisme. Il s’imposa une extrême rigueur, par les jeûnes prolongés notamment, qui l’amaigrir considérablement et le rendirent très faible. Alors qu’il médite avec ses compagnons yogis, le Dieu Indra lui apparaît jouant du luth à trois cordes. Il lui explique qu’une corde, tendue correctement émet un son harmonieux, mais qu’une corde détendue n’émet aucun son, et que celle qui l’est trop, finie par casser. Siddharta prend ainsi conscience que le salut se trouve dans la Voie du JUSTE milieu. Il abandonne alors sa vie d’ascète et se sépare de ses compagnons et s’en va accepter la nourriture de généreux quidams aux alentours.
Ainsi, cette histoire nous enseigne que les extrêmes peuvent exposer au risque d’approfondir dualité en coupant l’être de lui-même, et de ce qui est JUSTE pour son cheminement. Personnellement, je ne considère pas l’éveil comme un état de déconnexion de la réalité de l’ici et maintenant, mais bien une totale Présence à ce qui EST, sans égard aux circonstances. Celui qui ne peut vivre l’éveil qu’en étant à l’écart de ses semblables (dans la paix intérieure conditionnée par le calme extérieur), par peur d’être confronté ou par fuite parfois, amplifie la dualité en lui, par le rejet de ce dont il ne veut pas. Être éveillé ne concerne pas le « faire » et les conditions de vie, mais l’état d’Être, qui peut se vivre PARTOUT, de part la position équanime de la Conscience qui contemple les manifestations du monde phénoménal, pour ce qu’ils sont, au-delà de tous jugements de valeur (bien, mal, positif, négatif, lumineux, ombrageux, etc.).
Bien entendu, certains êtres éveillés sont « coupés » du monde, vivant dans des ermitages et dévouant leur vie à l’introspection silencieuse et à la prière. C’est en quelques sortes leur mission. Leur choix n’est alors pas motivé par un rejet, mais par un haut idéal, dans le désintéressement personnel et la dévotion au grand TOUT. Cela dit, je crois qu’il existe également des êtres éveillés parmi nous, dans nos sociétés occidentales, rayonnant leur lumière dans leurs activités quotidiennes, mêmes profanes. L’ÊTRE dans le FAIRE, j’y reviens encore une fois.
J’avais écrit un article à l’époque au sujet de l’éveil spirituel… peut-être qu’il pourra vous parler. Il ne s’agit pas de la Vérité, mais d’un essai sur ce que cela représente pour moi, et que je m’efforce d’appliquer au quotidien. En voici le lien : snipurl.com
Bien fraternellement à vous,
Bodhiyuga
Votre texte est superbe ! merci à vous
Vous terminez votre texte en parlant du changement d’ère ; ce sujet est largement ignoré par les traditions (hindouisme, bouddhisme si je ne m’abuse) dont vous semblez vous inspirer. L’hindouisme parle bien de Kali Yuga si je ne m’abuse, mais les échelles de temps sont largement supérieures à celles admises par le new-age.
Pouvez-vous développer ce point ?
C’est contraint et forcé qu’on expérimente le monde manifesté ; si on avait le choix … il n’y aurait pas de manifestation …
Passe l’épongee et cela ira mieux.
Et puis essaie aussi de soigner ta xénophobie trollique…
Sinon :
Les gens qui travaillent leur spiritualité (bien que je pense que le mot spiritualité ne veuille rien dire) sont pour la plupart totalement dingues.
Ils perdent toutes notions essentielles relatives à ce qu’ils sont, à savoir des hommes de chairs et d’os qui n’ont de possibilité autre que de subir leur condition humaine.
Vouloir l’outre passer ramène davantage vers la béate attitude qui ne s’offusque pas de la condition formelle que s’attache l’idée de spiritualité à savoir » un croassement divin dans la bouche des hommes qui me relève plutôt d’un prout anal »
Je remercie donc également l’auteur de ce post qui a permis une fois de plus de mettre en évidence les écarts de température entre nos différents derrière et surtout prendre mesure de l’évidente question non résolue sur l’utilité d’être !
Tout est une question d’ÊTRE dans le FAIRE.

pas le faire valoir…
On l’a reconnu ,on parle d’inconnu, puis vient l’inconnaissable

nan quel vilaine idée tous cela pour rien
Pourquoi ce souvenir de l’histoire de Bouddha ?
Doit-on la connaître sous peine d’être hs ?
Depuis notre premier souffle jusqu’au dernier sur cette terre, nous vivons.
L’éveil est sans cesse à ce qui nous entoure.
Tout est au plus naturel de ce que nous sommes à chaque instants et cela est pour tout le monde.
Croire que celui-ci ou celui-là aura avancé plus que l’un ou l’autre parce qu’il se sera conduit de telle ou telle manière est un leurre.
Chaque être est à sa substance particulière. Il n’y aucune vérité qui ne pourrait accorder je ne sais quelle recette miracle pour devenir autre chose que ce que nous sommes.
On pense s’améliorer sur un état de chose et l’on constate en réalité, que notre nature même ne dévit pas de sa trajectoire.
Il est sur que plus on se met la pression, plus on se remplie la tête et plus cela devient difficile de ne pas perdre pied dans les méandres de nos acquis.
Evidemment Body l’art d’écrire est un atout pour confondre…
J’ai lu ton texte et dès les premières lignes je suis de suite informée sur ton état et ton intention.
L’ombre, la lumière, le bien , le mal…
Bob te poses des questions et tu y réponds comme si tu avais toutes les réponses.
Bob n’est pas très courageux dans m’échange « tendu »
quand je dis cela, je parle d’un rapport de dialogue qui sous-entend que nous puissions ne pas être d’accord.
Tu comprendras peut-êre body que ce n’est pas parce que je doute et que je cherche que je suis systématiquement dans le conflit.
J’ai l’habitude des poseurs spirituels et je sais combien ils ont de ressources pour conclure le dialogue.
Déjà tu fais mine de ne pas m’entendre et pour cause, sur ta belle façade blanche, quelques couleurs…Ne te feraient pas de mal.
Que personne ne m’excuse, seul les cons le font à ma place.
around me
Hum ! Don’t do it
Pouvez-vous développer ce point ?
La cosmogonie de l’Hindouisme fait effectivement référence aux notions de cycles cosmiques, au nombre de quatre : Satya Yuga (Âge d’Or), Tertra Yuga (Âge d’Argent), Dvapara Yuga (Âge de Bronze), et le fameux Kali Yuga (Âge de Fer, ou Âge noir en traduction littérale).
Selon cette même tradition, nous serions encore en Âge de Fer (Kali Yuga = Âge Noir), et ce pour encore 427’000 ans encore si je ne m’abuse, étant donné qu’il a commencé environ 3000 ans avant l’ère Chrétienne et qu’il durera 432’000 ans. Selon les nouveaux courants spiritualistes, cet Âge se serait terminé avec l’entrée en Ere du Verseau, il y a quelques années. D’autres affirment qu’il débutera aux alentours de 2012. Il y en a pour tous les goûts ;-), et je ne suis pas omniscient au point de vous dire ce qui est VRAI dans tout cela. Je ne peux que vous faire part de mon ressenti, de mes propres observations en la matière.
Personnellement, je suis d’avis que rien n’est définitivement écrit et que ce sont les hommes qui décident de leur destinée. Peut-être que les grands sages de l’Inde définirent cette cosmogonie en fonction des informations qu’ils perçurent sur le moment…
Il faudrait être aveugle pour ne pas constater que notre civilisation a atteint un niveau de décadence et de dépendance au matériel . Pourtant, il y a un réveil partout sur la planète… Les consciences s’éveillent un peu partout. Regardez ce qui se passe dans le monde arabe. L’insurrection gronde ! Les peuples commencent à y voir clair et sortent de l’illusion. Les temps changent et de nouveaux paradigmes sont érigés. Bien sûr, le plan de la matière est dense et les choses se mettent en place lentement… mais je ne pense pas que cela prendra encore 427000 pour vivre l’Âge d’Or sur notre belle planète. Et si vous voulez mon avis, je pense que nous y sommes déjà entré… et que le parfum d’Unité, de Fraternité, d’Amour inconditionnel, de Paix, de Justice commence à se faire sentir aux quatres coins du globe.
Et puis, de toutes manières, je crois fermement en le fait que macrocosme est à l’image du microcosme. Si chacun travaille à sa libération intérieure, réalise son Âge d’Or intérieure, alors notre monde manifestera pleinement les caractéristiques de l’Âge d’Or. Nous avons toutes les informations à notre disposition, par les livres, l’internet pour comprendre et évoluer dans le bon sens… sans oublier de cultiver la vigilance et le discernement.
En cela, je ne peux que vous renvoyer à votre propre ressenti. Que vous dit votre intuition ?
Votre méfiance à mon égard semble tourner à l’acharnement… Avec de tels propos, vous vous mettez vous même très habilement dans une position ou tout argument apporté par l’autre partie ne peut que vous donner raison… Voilà que vous usez du même stratagème dont vous me prêter pourtant l’intention, étrange paradoxe…
Votre opinion à mon sujet semble faite et quoique je puisse bien dire, vous parviendrez toujours à prendre des vessies pour des lanternes. Donc à quoi bon dialoguer, ou bien ?
Si je vous dis que vous ne devriez pas voir en moi un concurrent mais un Frère sur le Chemin, qui essaie de retrouver sa véritable nature… tout comme vous… que me répondrez-vous ?
Tout cela m’attriste, mais qu’il en soit ainsi. Ma fois que voulez-vous, je ne suis qu’un vilain démon (ou un tic suceur de sang d’après l’image) qui vient d’être débusquer et qui va devoir s’en aller la queue (fourchue) entre les jambes, rouge (de flamme) de honte… fomenter dans son coin d’autres bas desseins jusqu’à avoir pu remobiliser assez d’énergie pour aller distiller son venin d’illusion sur d’autres sites ou les Âmes fragiles et naïves n’auront pas la même « clairvoyance » que cette DS YA dont l’esprit de division n’a d’égale que sa méfiance exacerbée à l’égard de ses semblables.
Quoiqu’il en soit, l’Aventure continue
Rock’n'Roll
Excellente continuation à toutes et à tous,
Soyez toutes et tous Divinement bénis, guidés, protégés, éclairés, et inspirés sur votre Chemin.
Bien fraternellement
Bodhiyuga
Bodhiyuga,
De graçe, ne prenez pas en compte les commentaires de Ds ya.
Chacun à son rythme.
Il serait dommage d’interrompre cet échange à cause d’elle (pour une fois qu’il se passe qqc d’intéressant sur ce site !!! mdr)
Je ne sais pas si cette question est une invitation pour moi-même ou si la réponse vous intéresse vraiment mdr. Je vais quand même vous répondre car j’ai, à ce sujet, des idées assez précises.
Je suis loin d’être aussi optimiste que vous, surtout en ce qui concerne le collectif. « Les gens » sont bien trop ancrés dans la matérialité et l’individualisme (c’est un constat) ; la pensée unique, véhiculée par l’oligarchie est trop bien implantée. Quand je vois la gueule des gens dans les transports en commun (ligne A du RER qui désert la défense ; je côtoie 5 jours par semaines un magnifique lot de « quidam moyen), je me dis qu’il est impossible qu’il émerge qqc de positif de ce …. bourbier …. à moins que Mère Nature ne prenne les choses en mains comme l’annoncent certains channels, mais je n’y crois guère, d’autant plus que rien dans les traditions citées plus haut n’y fait référence.
Pour moi, que ce soit aux niveaux politique, économique, idéologique, écologique nous allons clairement dans le mur et vers le chaos. Le problème est que de ce chaos risque de surgir :
- des guerres
- un ordre mondial autoritaire
Il ne fait aucun doute que de tout cela émergera forcément un age d’or … mais au bout de combien de temps ?
« Mon intuition » me dit qu’il pourrait s’agir de dizaines voir de centaines d’années ….
Cordialement,
Bob,
Si vous le voulez bien, continuons cette discussion intéressante à l’abri des velléités de « Déesse Yaris ». Laissons-là errer toute seule dans les méandres marécageux de son inextricable bourbier mental-émotionnel (l’ignorance est la meilleure parade contre ce genre de comportements infantiles). Gageons qu’elle ne tardera pas à trouver d’autres proies susceptibles de nourrir son besoin de valorisation identitaire par la confrontation, l’esbroufe et le mélodrame.
Ecrivez-moi à cette adresse :
Je savais que c’était vous ?
Ne vous l’ai-je pas annoncé ?
Non je ne veux pas que vous partiez..
Rester un peu travailler avec nous et profiter de mon inégalable mauvaise humeur..
Je vous sens tout prêt à aimer le côté sombre qui est en moi !
Cessez de faire le caliméro et dites-moi pourquoi êtes-vous de retour ?
Surtout n’entrer pas en contact direct avec lui
Il n’a pas fait de très belles choses par le passé qu’il a du fuir pour qu’il ne lui retombe pas dessus. Cependant, la zone d’ombre le poursuit et suinte par tous les pores de sa peau.
Aujourd’hui, il se trouve face un mur qu’il n’arrive pas à surmonter. Il se pose beaucoup de questions mais ce ne sont pas les bonnes..Toujours en prise à son incommensurable envie d’être le meilleur et de vouloir le montrer, il est prêt à tout pour masquer ce défaut.
Viennent à lui, les naïfs, les pervers et autres personnages non dotées de bon sens.
Aujourd’hui, il plane au-dessus de sa tête une très forte colère divine qui ne le lache pas d’un pouce. Le matériel est en jugement, l’homme en lui même doute de lui quant à l’aspect divin, il est très chahuté.
Majavan est prisonnier de lui-même et de ses actes.
Il vient donc en proposant ses soins énergétiques gratuits, tenter une nouvelle fois, de prendre ce qui ne lui appartient pas..
Oh punaise !!! Je comprends mieux du coup ! Alors donc vous me prenez pour le dénommé Majavan, qui propose une initiation de sirius, ou qqch du genre…
eh bien dites-moi, votre « clairvoyance » est encore plus affûtée que je ne le pensais (ironie, quand tu nous tiens). ça en devient presque tragi-comique…
Voyez à quel point toutes vos réactions ont été conditionnées par votre erreur d’interprétation sur la personne.
Prendre des vessies pour des lanternes, comme je le disais plus haut.
Il n’y a pas d’erreurs….Je valide
Il n’a pas fait de très belles choses par le passé qu’il a du fuir pour qu’il ne lui retombe pas dessus. Cependant, la zone d’ombre le poursuit et suinte par tous les pores de sa peau.
Aujourd’hui, il se trouve face un mur qu’il n’arrive pas à surmonter. Il se pose beaucoup de questions mais ce ne sont pas les bonnes..Toujours en prise à son incommensurable envie d’être le meilleur et de vouloir le montrer, il est prêt à tout pour masquer ce défaut.
Viennent à lui, les naïfs, les pervers et autres personnages non dotées de bon sens.
Aujourd’hui, il plane au-dessus de sa tête une très forte colère divine qui ne le lache pas d’un pouce. Le matériel est en jugement, l’homme en lui même doute de lui quant à l’aspect divin, il est très chahuté.
Majavan est prisonnier de lui-même et de ses actes.
Il vient donc en proposant ses soins énergétiques gratuits, tenter une nouvelle fois, de prendre ce qui ne lui appartient pas..
Etes-vous prêt à parler de vous ?
Yrès joli site Bodhiyuga dont j’ai apprécié la lecture, ainsi que la beauté de la galerie.
Merci à Bob et à vous pour ces échanges que je partage.
Hihihi, je pense que Bodhhiyuga n’a rien à voir avec Majavan…
Poétique en plus de cela… belle plume
puis
Laissons-là errer toute seule dans les méandres marécageux de son inextricable bourbier mental-émotionnel (l’ignorance est la meilleure parade contre ce genre de comportements infantiles). Gageons qu’elle ne tardera pas à trouver d’autres proies susceptibles de nourrir son besoin de valorisation identitaire par la confrontation, l’esbroufe et le mélodrame
Conclusion : il la connait pas…Il la connait..
C’est vrai que tu es toujours très affuté pour démêler le vrai du faux, Karen.
Nagual…
Peu importe, qui est qui, il est sûr que nous avons à faire à quelques miroirs égotiques mirobolants qui ne supportent pas que l’on vienne mettre en doute leurs élucubrations..
Va déjà voir le site …
Et alors qu’est-ce que cela change au fait que le blabla haut en verve révèle encore une fois de plus qu’entre ce qui est dit et ce qui est fait, il y a une distance que seul les sots ne voient pas.
L’accomplissement de telles réflexions qui défaillent aux premières secousses ne sont qu’un exemple comme tant d’autre de ces imposteurs ridiculement prétentieux !
Tu as dit « secousses » ???
Pour ce qui est de Siddhartha gautama, pour être ce qui l’est devenu il n’est pas rester son cul à ne rien faire car quand il a quitter ses amis il a rencontrer un sage( je ne dis pas un illuminé ni un maitre) qui faisait traverser les fidèles pour se rendre à un temple sur une ile.C’est lui qui lui a appris la sagesse et quand il est mort c’est Siddhartha qui a pris sa place jusqu’à la fin de la sienne en partageant à qui le voulait sa sagesse sans en faire un enseignement.
J’ai l’impression que si on est pas bouddhiste, hindouiste, le soufisme ou quel qu’enseignement on est des cons qui ne peuvent connaitre la félicité, le bonheur ou la réalisation on a l’impression d’entendre des adeptes du New Age pour qui ceux qui ne suive pas les enseignement sont condamner à être bruler en enfer ou qui n’auront jamais accès à l’ascension et la réalisation tant espérés.
Cela relève de l’endoctrinement..Dès le moment où il y a refus de dialogue et volonté de continuer celui-ci avec une minorité à l’abri des regards…
Prenons Body…Il est évident que ce personnage a intégré certains concepts et qu’il a tenté de les comprendre. Mais son partage qui peut-être interessant est de suite invalidé par sa façon de le promulguer.
Ainsi et grâce au peu de jugeote de Bob (comme quoi, la connerie peut-être aussi au service), nous sommes de suite éclairés sur les volontés de Body.
En cachant son dialogue aux yeux de tous afin de suciter l’envie, la colère ou je ne sais quelle idiote réaction que seul les petits gurus en herbe aiment à suciter..
La séparation pour mieux régner qui démontre combien comme tu le dis Centurion, il ne suffit pas d’avaler, il faut aussi digérer..
D’où l’obésité karmique !