Aux grands maux les grands remèdes!

Après avoir déjà tout enduré, nos contemporains accepteront les derniers outrages car ils estiment avec fatalisme qu’ils n’ont pas le choix. Déjà, on entend « ce n’est pas si grave ». Il n’y aura donc aucune révolte lorsque la loi nous imposera la puce. Alors, comment feront les derniers résistants pour passer à travers les mailles de la gestapo électronique qui sonne le glas de la liberté ?

D’abord, il faut comprendre d’où provient ce système de marquage identitaire. A l’origine, la carte d’identité nationale est une invention de la révolution française. L’individu devint alors un être identifié, répertorié, suivi, ne pouvant plus se déplacer, acheter, louer ou vendre sous le nom de son choix, ni passer une frontière sans être repéré. On voit combien le fichage « démocratique » de l’identité nationale a réduit la liberté individuelle.

La carte d’identité des révolutionnaires est la matrice du système d’emprise qui va se refermer dans un laps de temps qu’on ne peut pas encore préciser.

Les autorités évitent habilement de parler de cette invention liberticide, laissant aux allumés de la conspiration et aux écologistes le soin du dégazage préliminaire. On habitue en douceur les éléments rebelles, sans créer de vagues dans la population. Les opposants se répandent en pétitions vaines, s’épuisent dans le vide philosophique de la contestation par Internet, et finalement, puisque le danger n’est pas imminent, ils passent à une autre marotte.
Alors, lorsque le moment sera venu, la puce, banalisée et désamorcée, leur sera imposée dans le dos. Pour riposter, il faudrait être plus habile que le diable, ce qui n’est pas facile…

Lorsqu’on ne s’appuie pas sur un lobby, sur l’opinion publique ou sur les masses, la contestation est stupide. C’est le signe même de l’impuissance. Or, il faut agir. Mais y a-t-il une solution ?

Puisque notre identité nationale repose sur notre appartenance à la république française, il faut se demander si nous voulons continuer à appartenir à cette communauté politique et administrative ?

Plus largement, voulons-nous être des citoyens de l’ordre mondial dans lequel la république française est une simple région administrative ?

Or, les lois de la république comme celles de l’ordre mondial s’appliquent à tous les français et aux citoyens du monde entier. Dès lors, comment nous soustraire à l’une ou à l’autre, puisqu’ils sont fondus dans la globalité juridique internationale.

Vous contestez les lois de la république ? Vous refusez de vous soumettre à l’empucelage au nom de la liberté de conscience ? Fort bien. Il ne vous reste alors qu’à protester auprès des instances européennes et mondialistes, ce qui vous ramènera vite à la case départ.

Vous vivez à présent dans l’ordre mondial. Il est loin le temps où l’on pouvait émigrer pour échapper à une tyrannie locale.

La loi impériale internationale s’applique aux Papous comme aux fermiers de Lozère. Et la puce sera un instrument d’identification « démocratique ». On ne pourra pas y échapper par les voies légales.

Alors, comment sortir de l’enfermement ?

Il semble qu’il n’y ait aucune issue légale pour refuser de faire comme tout le monde dans le nouvel ordre mondial, sauf en dernier recours, l’objection pour raison religieuse. C’est la seule justification qui pourrait être recevable au plan juridique lorsqu’on observe les confessions qui ont fait accepter des dérogations pour incompatibilité cultuelle de leurs rites avec les lois laïques.

Ainsi, l’excision est officiellement interdite mais pas la circoncision. Les cantines de la république — qui ne privilégie personne — ne servent pas de porc aux musulmans.

Par de nombreux exemples, on voit que les religions ont obtenu des dérogations de taille, alors que la justice refuse la moindre entorse au citoyen isolé et récalcitrant.

Essayez de pratiquer la circoncision sur votre bébé à l’aide du silex rituel utilisé quotidiennement par les rabbins ! Vous verrez ce qu’en dit la direction des affaires sanitaires et sociales ! Mais vous pouvez tailler des prépuces à tour de bras si vous démontrez votre appartenance au judaïsme orthodoxe.

Essayez d’égorger un mouton dans votre baignoire pour la fête de l’Aït, sans être membre de la communauté musulmane ! Vous verrez ce qu’en disent les ligues de défense animale !

Partez errer librement à travers la France, confiné dans une roulotte avec cinq gosses non scolarisés ! Vous n’avez cette liberté que si vous êtes inscrit comme membre de la communauté gitane des « gens du voyage ».

Entretenez un harem de femmes, habillées comme des paysannes médiévales, auxquelles vous avez imposé le vœu de pauvreté, d’obéissance et de « chasteté » ! Vous aurez à vos trousses les média, les ligues de défense des droits de l’homme, sans compter les féministes. Mais si vous êtes organisé en congrégation religieuse, sous l’obédience de l’église catholique, alors faites ce que bon vous semble de ces femmes ! Vous pouvez les expédier dans des bordels pour missionnaires tout au fond de l’Afrique. Nul n’ira vérifier.

Des exemples de dérogation à la loi peuvent être trouvés dans les confessions religieuses, et également dans des communautés ethniques et idéologiques. Par exemple, les députés sont immunisés contre les conséquences de leurs actes délinquants — ce qui peut aller jusqu’à l’absolution pour crime ! Quand a-t-on entendu dire qu’un élu a été condamné pour viol ou pour meurtre ? Or, ces messieurs ne sont pas toujours que des petits voleurs de la nation !

Quand un médecin peut-il être accusé d’avoir empoisonné dix personnes entre le lever et le coucher du soleil, et d’en avoir envoyé au moins une par jour à la morgue ? Cela n’arrivera jamais car l’ordre des médecins le protège des tracasseries qui rendraient impossible le beau métier de charlatan patenté.

Il faut donc appartenir à un groupe représentatif et puissant pour se faire respecter. La république protège ceux qui savent se protéger d’elle. Par contre, l’individu isolé, qui n’est membre d’aucune loge, se sent bien esseulé lorsqu’on lui reproche le vol d’une pomme.

Comme nous ne pouvons prétendre obtenir un privilège découlant d’une déontologie professionnelle ou d’une assermentation -— à moins d’être politicien, juriste, médecin, ou haut fonctionnaire — il faut nous résoudre à faire valoir nos principes spirituels intangibles.
Si vous refusez de vous soumettre à une obligation légale que votre conscience réprouve, alors, faites respecter vos principes spirituels, si vous en avez.

Bien entendu, en ce qui concerne la puce ou les vaccins, ce n’est pas l’Eglise qui prendra votre défense car elle a choisi son camp. Quant à elles, les ligues des droits de l’homme vous riront au nez, et pire, elles vous poursuivront pour refus de comportement civique.

Il ne reste donc qu’une seule possibilité : il faut adopter une nouvelle identité -— religieuse et nationale — et faire respecter ce choix face aux autorités. On trouvera la méthode téméraire, mais il n’y en a pas d’autre.

Plutôt que d’attendre qu’on vienne vous marquer dans la chair et l’âme, sortez de l’ordre mondial ! Faites-vous enregistrer sur la dimension spirituelle par un acte de conscience, et rejoignez votre famille d’esprit. Choisissez votre camp !

Au début, cela paraît utopique, mais si l’on comprend qu’aux grands maux il faut de grands remèdes, alors tout devient possible. C’est un acte de conscience.

Joël Labruyère