Depuis le cœur, danser son incarnation sur l’océan d’ananda.

Si l’humanité savait l’infinie puissance de dire oui à l’évidence qu’être le vivant est incarner la joie pure !
Sortir du rationalisme qui veut tout mettre au conditionnel. Sortir de l’esclavage de ces apparences qui ne semblent pas exprimer la plénitude de la joie. Pourtant, comment ceux qui traversent ces expériences peuvent-ils ne pas voir qu’ils sont les créateurs de leurs apparences ?
La clef de l’incarnation est de donner tout le poids de son attention à la plénitude de l’expression, la plénitude de l’affirmation de cette évidence que seul est l’océan de l’amour, de cette évidence que seul est le tout, ce Vénérable. A Lui, à Elle, tout est offert. De Lui, d’Elle tout émerge. Il, Elle, le Sans-visage, reste l’éternel au-delà, et tout en restant l’éternel au-delà, joue pleinement le jeu de l’incarnation avec passion.
Nous vous redonnons les clefs. N’oubliez pas la base. La base est l’attention tout offerte au souffle avec une intensité telle que l’énergie tombe, pourrait-on dire, de cette tête encombrée, pour se poser dans son centre, le cœur.
L’ouverture du cœur. Beaucoup la cherchent, n’est-ce pas ? L’ouverture du cœur. Le cœur par nature est ouverture. Le cœur par nature est l’infini. Le cœur par nature est l’éternel. Le cœur par nature est la vie. Le cœur par nature est ananda. Non depuis la tête qui regarderait le cœur, mais le cœur qui unifie toutes les expressions, tous les canaux d’énergie de l’individualisation.
Depuis le cœur, danser son incarnation sur l’océan d’ananda. Telle est la vie. Et si l’invitation semble abstraite, l’attention la rend concrète.
Toujours et encore, nous répétons, rassembler l’énergie, intensifier l’attention depuis la plénitude avec la passion de cet Être qui se sait le tout, qui choisit d’actualiser sa nature et qui choisit de créer une création à l’image de sa réalité. Non une tête qui regarderait le cœur, non une personne qui rechercherait l’Être, l’Être unifié qui s’honore lui-même à travers son incarnation.
Nous vous remercions. Pour le don de la fraternité partagée, nous vous remercions. Nous vous saluons.

Agnès Bos-masseron