L’écoute du silence nourrit et transfigure la structure corporelle.
Être écoute. Être écoute de ce bienheureux silence. Être écoute de la joie inhérente au silence. Et par le simple fait d’être écoute, permettre au mental débridé de s’apaiser. Comprenez-vous ?
L’on n’attend pas que le mental s’apaise. On ne lutte pas contre le mental. On devient l’éternel dévot que l’on est.
A travers l’écoute, l’écoute aimante, l’écoute qui vénère, l’écoute ouverte, l’on entre en relation avec ce bienheureux silence et la joie inhérente au silence.
Cette relation est à plusieurs niveaux, dans l’abstrait de la conscience, et le concret des cellules à partir du moment où l’on interagit avec les cellules dans le cadre de cette relation avec le silence. Comprenez-vous cela ?
L’on n’attend pas que les cellules s’ouvrent. L’être, le créateur de sa réalité, par la beauté de l’attention, se fait écoute et réalise son intention la plus profonde. Ne plus attendre, ne plus se dire l’esclave de ses vieux mécanismes erronés, usés.
Vous le savez, l’attention donnée au mental fait grandir le mental. Beaucoup croient ne rien savoir de mieux que de laisser le mental accaparer l’attention. Le mental n’accapare rien, il se nourrit de ce qui lui est donné.
Être écoute. Être écoute dans l’ouverture. Être écoute, posé dans l’émerveillement de la joie inhérente au silence. Cette écoute nourrit et transfigure la structure corporelle.
A chacun, à chacune éternellement de faire le pas. Tant que ce pas n’est pas franchi, les soi-disant progrès spirituels ne sont, eux aussi, que des rêves mentaux.
Nous le disons encore et toujours, en faisant grandir l’attention, en permettant à l’énergie de se rassembler, le rêve mental se fond et est remplacé par la réalité concrète, vécue dans tous les plans de l’incarnation.
A chacun, à chacune de faire le pas, toujours. Ce pas n’est pas un pas que l’on fait une fois, ce pas est éternel car l’attention est éternelle.
Nous vous remercions.
Q: Si je pratique l’examen de moi-même ou si je vais en moi-même avec l’arrièrepensée
que cela me profitera d’une manière ou d’une autre, je passerai encore à côté
de ce que je suis.
M: Tout à fait juste. Le véritable examen est toujours examen de quelque chose,
jamais à partir de quelque chose. Si je m’enquiers des moyens d’obtenir ou d’éviter
quelque chose, je ne me livre pas à un véritable examen. Pour connaître quelque
chose, il faut l’accepter – en totalité.
Question: Oui, pour connaître Dieu, il faut que je l’accepte – c’est terrifiant !
Maharaj Nisagartatta: [b][i]Avant que vous ne puissiez accepter Dieu, vous devez vous accepter vous-même,
ce qui est encore plus effrayant. Les premiers pas vers l’acceptation de soi ne sont pas
particulièrement agréables car ce que l’on voit n’est pas une vision heureuse.
On a besoin de tout son courage pour aller plus avant. Le silence vous aide. Regardez-vous dans un silence total, ne faites pas d’inventaire. Regardez l’être que vous croyez être
et souvenez-vous – vous n’êtes pas ce que vous voyez. « Je ne suis pas cela, que suis-je », voilà la démarche de l’examen de soi. Il n’y a pas d’autres moyens en vue de la libération, tous les autres retardent. Rejetez avec résolution tout ce que vous n’êtes pas jusqu’à ce que le vrai émerge dans son glorieux néant, dans sa nature de n’être pas une chose.
[/i][/b]
« Question: Oui, pour connaître Dieu, il faut que je l’accepte – c’est terrifiant ! »
Je ne perçois pas bien le sens de cet énoncé.Cela me semble tellement évident.Il est sans doute vrai que les premiers pas vers l’introspection ne sont pas heureux.Soit!
Les premiers pas d’un enfant sont maladroits, et il en est de même pour le cheminement de l’Âme dès qu’elle l’entame pour le retour vers son Soi.
Mais de là à dire qu’il est terrifiant d’accepter Dieu..
Quelle conception en avons-nous?
Il n’est ni juge (c’est nous qui nous jugeons)ni Maître.
C’est un Logos, une lumière à l’origine de tout ce qui existe dans l’univers.Indicible et incommensurable !
Mais surtout une Energie d’Amour.
C’est aussi simple que cela!
J’ai un grand respect pour Maharaj Nisagartatta mais sorry, I don’t agree!
L’homme doit toujours se voir en tant que Lumière occultant sa part d’ombre (qui ne doit point jamais l’effrayer puisque même, et il doit en être conscient, cela fait partie intégrante de sa nature..cf.C.G Yung) et continuer de cheminer ainsi jusqu’à rejoindre la source, Dieu, peu importe la dénomination.
Hélène
à propos de l’acceptation :
[b] »Ce que vous êtes a déjà dit OUI à ce moment tel qu’il est. OUI à ces pensées, sensations, sons, émotions, aussi « inacceptables » puissent-elle paraître en cet instant. Ce qui vous semble inacceptable a déjà été accepté par ce que vous êtes. La vie est l’acceptation que nous cherchons. Cette Acceptation Profonde, comme je la nomme, n’est pas quelque chose que vous faites – c’est ce que vous êtes. »[/b]
affectueusement ,
joss
Coucou Hélène,
Ce que je comprends dans la phrase qui te dérange ce n’est pas juste d’accpeter Dieu, mais seulement d'accepter !!!
Car en efeft, Maharaj Nisagartatta le dit ensuite : il faut d’abord s’accepter soi-même. Et cela, -l’acceptation- est difficile pour l’être humain.
Et ce peut être terrifiant !
Hélène,
[i]L’acceptation est une des clés de notre éveil !!![/i]
Krishnamurti , lors d’une conférence vers la fin de sa vie dit à son auditoire :
_voulez vous connaitre mon secret , pourquoi je suis si calme , si paisible ??
Et toutes personnes présentes répondirent aussitôt par l’affirmative ,
et Krishnamurti leur dit :
_ Mon secret est que je ne me préoccupe pas de ce qui arrive , je laisse les choses êtres ce qu’elles sont … J’accepte ce qui est !!!!!
affectueusement ,
joss
Bonjour à tous
j’ai remarquer que le silence nous permet d’entrer en relation
avec ces tensions qui nous habites.
Centaine sont évidente à reconnaître par l’espace quelles occupe,alors
que d’autre le sont moins, plus lointaine ou profonde.
j’ai également perçu à quel point il étai simple de fractionné notre
attention en ce focalisant sur ces tentions.
Il en résulte à chaque foi des bavardages dénuer de sens entretenu par notre mental, et la ! badaboum fini le silence.
Nous devenons cette tension dénuer d’attention, la cacophonie nous emmènent le mental en chef d’orchestre.
Voilà ce que je remarque à chaque foi.
je ne suis pas aussi avancé que vous sur le chemin de la compréhension,
je ne crois pas en dieu, je suis athée je n’est p
Dsl mon message est parti sur une mauvaise manipe
alors
je suis athée et bien que je soi un être sociable je n’ai pas d’autre référent que moi même.
les notion d’ombre et de lumière échappent à mon entendement car je pense toujours complétude.
voilà donc avec vos connaissances je souhaiterai aller plus loin ou pus en profondeur car j’ai vraiment le sentiment de touché la quelque chose d’essentiel.
Merci
Peu être il faudrait que tu cesses de t’identifier au mental , à tes pensées ; je suis ceci ou je suis cela , je suis croyant ou je suis athé(e) , reste simplement tranquille , sans pensées , dans le silence de l’instant Présent !!!
Ton Soi est ton guru … tu n’as besoin de rien !!!!!ne cherche rien , et n’attends rien … deviens le Silence …. car L’éveil a toujours été là !!!
Tout est simple …
affectueusement
joss
pour toi un précieux cadeau :
Sûtra du Coeur
Le bodhisattva Avalokiteshvara
Par la pratique profonde de la prajña pâramitâ
Comprend que le corps et les cinq aggrégats ne sont que vacuité.
Il met fin ainsi à toute souffrance ou infortune.
Sariputra, la forme n’est pas différente du vide,
Le vide n’est pas différent de la forme;
La forme, c’est le vide; le vide, c’est la forme,
Et il en va de même des sensations, des perceptions, des volitions et des consciences.
· Sariputra, tous les dharmas ont ce caractère de vacuité.
Il n’y a ni naissance, ni extinction, ni souillure, ni pureté, ni croissance ni décroissance.
C’est pourquoi dans la vacuité, il n’y a pas de forme, de sensation, de perception, de volition,
ni de conscience.
Il n’y a pas d’oeil, pas d’oreille, pas de nez, pas de langue, pas de corps ni de mental.
Ni couleur, ni son, ni odeur, ni goût, ni toucher, ni objet de la pensée.
Il n’y a pas non plus de domaine de la vision, et cetera
Ni de domaine de la conscience mentale.
Il n’y a ni ignorance, ni cessation de l’ignorance, et cetera,
Jusqu’à et y compris la vieillesse et la mort et la fin de la vieillesse et de la mort.
· Il n’y a ni souffrance ni origine de la souffrance ni extinction de la souffrance
Et pas non plus de voie vers l’extinction de cette souffrance.
Il n’y a pas de connaissance et pas non plus de profit, car il n’y a rien qui puisse être acquis.
Dans le coeur du bodhisattva, par la prajña pâramitâ, il n’y a pas d’attachement.
Comme il n’a pas d’attachement, il ne peut plus avoir de crainte.
Séparé de toute méprise, il atteint au Nirvâna.
C’est par la prajña pâramitâ que les Bouddhas des trois époques,
Obtiennent l’Eveil Suprêmement Inégalé.·
Sachez donc que la prajña pâramitâ est le grand mantra divin, le grand mantra lumineux,
Le mantra insurpassable, le mantra incomparable,
Capable d’ôter toute souffrance, authentique, incontestable;
Or, voici donc ce mantra de la prajña pâramitâ :
[b]Gate, gate, pâragate, pârasamgate, bodhi svâhâ.[/b]
Pour faire écho à ce magnifique Sutra du Coeur :
[i]C’est quand le bruit du mental laisse place au silence de l’âme,
quand l’être s’installe dans le calme et la puissance de l’instant présent,
c’est dans cet instant que l’âme peut s’exprimer,
que du silence naît la magie,
et que germent les idées pour réaliser sa mission de vie.
L’être devient entier.
Du vide jaillit la lumière et la plénitude[/i].
Laure-Anne
Source: sois-qui-tu-es.com
Oui karen et oui à anne Laure ….
Merci pour vos réponses,l’ouverture qu’elles m’apportent et le cadeau
je comprend le propos et reviendrais vers vous pour vous faire part de
mes découvertes.
ce matin j’ai ouvert mes fenêtres le soleil étai la
Bonne journée.