L’écoute du silence nourrit et transfigure la structure corporelle.

Être écoute. Être écoute de ce bienheureux silence. Être écoute de la joie inhérente au silence. Et par le simple fait d’être écoute, permettre au mental débridé de s’apaiser. Comprenez-vous ?
L’on n’attend pas que le mental s’apaise. On ne lutte pas contre le mental. On devient l’éternel dévot que l’on est.
A travers l’écoute, l’écoute aimante, l’écoute qui vénère, l’écoute ouverte, l’on entre en relation avec ce bienheureux silence et la joie inhérente au silence.
Cette relation est à plusieurs niveaux, dans l’abstrait de la conscience, et le concret des cellules à partir du moment où l’on interagit avec les cellules dans le cadre de cette relation avec le silence. Comprenez-vous cela ?
L’on n’attend pas que les cellules s’ouvrent. L’être, le créateur de sa réalité, par la beauté de l’attention, se fait écoute et réalise son intention la plus profonde. Ne plus attendre, ne plus se dire l’esclave de ses vieux mécanismes erronés, usés.
Vous le savez, l’attention donnée au mental fait grandir le mental. Beaucoup croient ne rien savoir de mieux que de laisser le mental accaparer l’attention. Le mental n’accapare rien, il se nourrit de ce qui lui est donné.
Être écoute. Être écoute dans l’ouverture. Être écoute, posé dans l’émerveillement de la joie inhérente au silence. Cette écoute nourrit et transfigure la structure corporelle.
A chacun, à chacune éternellement de faire le pas. Tant que ce pas n’est pas franchi, les soi-disant progrès spirituels ne sont, eux aussi, que des rêves mentaux.
Nous le disons encore et toujours, en faisant grandir l’attention, en permettant à l’énergie de se rassembler, le rêve mental se fond et est remplacé par la réalité concrète, vécue dans tous les plans de l’incarnation.
A chacun, à chacune de faire le pas, toujours. Ce pas n’est pas un pas que l’on fait une fois, ce pas est éternel car l’attention est éternelle.
Nous vous remercions.

Agnès Bos-masseron