Eclaircissements
Pourquoi la couleur orange ?
Parce que la situation sociale, économique, et financière n’est pas encore tout-à-fait dans le rouge ce qui signifie que chacun chacune dispose d’un peu de temps nécessaire à la réorganisation de sa vie avant l’entrée dans le rouge suivi juste ensuite d’un probable effondrement de l’ensemble.
● Attention, le premier des deux textes qui va suivre est très important.
Les mots
P A R T
S O C I A L E
ont toute leur importance il ne s’agit pas ni d’action, ni d’obligation, ni de quoi que ce soit d’autre, ce n’est pas un synonyme, l’expression « part sociale » désigne juridiquement quelque chose de bien particulier.
Il est important que vous vous rappeliez si votre conseiller financier ou le guichetier, vous a un jour proposé de souscrire à des parts sociales de la banque dans laquelle vous êtes, tout comme il est important de se remémorer si votre conseiller financier vous aurait offert admettons 50 euros en guise de bienvenue dans son établissement en échange de parts sociales de l’établissement, ou en d’autres termes « un cadeau empoisonné » !
Cet excellent texte peut porter à confusion puisqu’il débute sur un sujet sans aucun rapport avec le thème par la suite développé. Son introduction concerne ce qui a déjà été évoqué ici à savoir le fait que depuis le 1er janvier 2016 nous ne sommes plus les seuls propriétaires de notre épargne en banque simultanément ni dans l’Union européenne (Européennes, européens, votre épargne dorénavant ne vous appartient plus) ni aux Etats-Unis d’Amérique (Les mailles se resserrent de plus en plus), de plus elle mentionne un fait erroné : les fameux « 100 000 euros », or tout le monde sera impacté en cas de crise grave et pas uniquement ceux ayant plus de 100 000 euros sur leurs comptes !
Donc, le thème réellement développé est une information importante concernant les Parts Sociales et non pas la directive BRRD nous enlevant notre droit de propriété sur nos comptes.
● TAUX D’INTERÊT NEGATIF
L’avenir probable du Taux d’Intérêt a de fortes chances de devenir négatif ce qui se traduira concrètement par le fait que notre argent placé en épargne à la banque (et à un moment ou à un autre sans doute aussi l’argent déposé tout bonnement sur un compte courant non rémunéré) disparaîtra jour après jour, année après année, puisque le taux d’intérêt est justement négatif et non plus ni à zéro ni positif ! Si l’on a 1 000 euros, par exemple au terme d’une année le montant affiché pourra être de 996 euros !
A titre d’exemple une lectrice suisse de Pierre Jovanovic lui confie qu’en Suisse, il y a quelques semaines, un centre des impôts prévenait les contribuables de ne surtout pas payer l’impôt en avance mais de le payer uniquement à la date fixée, il fallait traduire par là que le fisc helvétique ne voulait pas perdre d’argent puisqu’avec un compte au taux d’intérêt négatif les sommes fondent au soleil ! Un comble !
Autre exemple, cité cette fois par Serge Vandaele, au Danemark les entreprises se sont mises à payer en avance leurs impôts pour se débarrasser de leur cash afin d’éviter de perdre de la valeur à cause des taux négatifs de dépôt !
Au 28 février 2016 13 pays ont opté désormais pour un taux d’intérêt négatif. Ne parvenant pas à retrouver la liste intégrale voici au moins ceux-ci :
– Suisse
– Japon
– Danemark
– Suède
– Tchéquie
– etc…
Le but des taux bas est d’alléger le poids des dettes publiques.
● Pour terminer, c’est subjectif mais envisageable : le système est foutu. Ils le savent parfaitement puisqu’une partie d’entre eux en sont les créateurs. Le coup de grâce sera donné par eux au moment où ils l’auront décidé pour coïncider avec un agenda dont nous n’avons pas accès. La preuve actuelle de ceci se voit nettement par les actions répétées des grandes banques centrales de monde qui injectent dans le système financier (et non pas dans le système économico-social !) des tonnes et des tonnes d’argent numérique pour que le système financier ne s’effondre pas ; car s’il devait refléter, comme il se doit, la situation économique, ce système financier mondial se serait déjà écroulé, il aurait déjà implosé. On perçoit donc que certains ne souhaitent pas voir la bête achevée de si tôt, mais juste au moment où il le faut, où il le faudra… Entre temps chacun chacune a de la chance car disposant de ces informations il est encore possible de s’organiser afin de se situer dans l’œil du cyclone à venir. Ces nouvelles peuvent sembler péjoratives et épuisantes pourtant elles sont une chance en comparaison de celles et ceux qui soit ne voient rien venir soit ne veulent pas voir ni entendre, ils font encore confiance en leurs maîtres pourtant l’Histoire a démontré plus d’une fois que les maîtres aiment à changer les règles du jeu.
Delta de la Lyre
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PARTS SOCIALES
Faillite de votre banque : et si vous deviez payer ses dettes ?
Par Anthony Alberti
15 février 2016
On a beaucoup glosé ces derniers temps sur le risque de spoliation qui pesait désormais sur les comptes clients supérieurs à 100 000 euros. Mais savez-vous qu’en cas de faillite de votre banque, quel que soit le montant de votre épargne, vous pourriez être amenés à couvrir ses pertes bien au-delà des sommes que vous lui avez confiées, voire à être contraint de vendre vos biens pour payer la note ? En effet, si vous possédez des parts sociales de votre établissement bancaire, vous avez sans le savoir engagé votre responsabilité financière à des niveaux que vous ne soupçonnez même pas.
Ce n’est pas un simple fantasme tiré du discours catastrophiste de gens voulant vous vendre la fin du monde, c’est une réalité juridique irréfutable et pourtant totalement méconnue des épargnants. Nous avons tous été confrontés, à un moment ou à un autre de nos relations avec notre banquier, à cette proposition d’apparence anodine : « Ah au fait, vous prendrez bien quelques parts sociales de notre banque, histoire de nous montrez combien vous nous faites confiance. C’est garanti sans risque et au moins vous savez qu’on prendra soin de votre argent comme du nôtre. Ah ah ah ! »
C’est surtout bien souvent un énorme mensonge. Car, en prenant ne serait-ce qu’une seule part sociale, vous vous êtes probablement engagés sans le savoir à couvrir l’éventuelle faillite de votre banque sur vos fonds propres. Et cela tient tout simplement à la forme juridique de votre banque.
On a le tort de croire qu’il n’y a qu’une seule forme de banque. Certes, les grands groupes financiers établis en sociétés anonymes existent bel et bien, mais ce statut concerne principalement les banques d’investissement, ou tout au moins celles dont la vocation première n’était pas de collecter l’argent des petits épargnants. Les banques de crédit, en revanche, celles chez qui nous sommes généralement clients, sont très souvent ce que l’on appelle des banques coopératives (ou banques mutualistes, voire coopératives de crédit). Dans ces banques, vous n’êtes pas juste des clients, vous pouvez également être des sociétaires sous réserve de posséder une ou plusieurs parts sociales de l’établissement en question. Et il ne s’agit pas d’obscures enseignes post soixante-huitardes gérées par des petit comités de bénévoles portant pulls en laine vierge et collier de barbe. Non, nous parlons ici du groupe Caisse d’Épargne / Banque Populaire, des caisses régionales du Crédit Agricole, du Crédit Mutuel, du Crédit Coopératif, etc. Bref, la banque de Monsieur Tout-Le-Monde.
Le texte législatif qui régit le fonctionnement de ces banques date de 1947 et cette loi stipule clairement que les parts sociales ont vocation à supporter les pertes de la coopérative : en cas de faillite de la banque, le propriétaire de parts sociales devra alors « abonder », c’est à dire trouver de l’argent ailleurs pour combler la perte constatée. Et en fonction des statuts de la banque, le détenteur de parts sociales peut s’être ainsi engagé jusqu’à 20 fois la valeur de son apport (au Crédit Mutuel de Bretagne par exemple) !
╔ Les Sociétaires sont tenus solidairement entre eux de tous les engagements contractés par la Caisse. Cependant, la responsabilité de chaque Sociétaire est limitée au montant des Parts Sociales qu’il a souscrites. Cette responsabilité ne peut être mise en cause qu’en cas de liquidation de la Caisse (cf. Conditions générales Crédit Mutuel de Bretagne) ╝
╔ Le sociétaire est solidaire des résultats de sa caisse locale, notamment en cas de faillite de la banque. Cette responsabilité est limitée à 20 fois la valeur des parts A détenues, et à la simple valeur des parts B et C détenues. ╝
Ainsi, avec si vous avez une simple part à 20 euros, vous pouvez être amenés à payer jusqu’à 400 euros pour aider votre banque en difficultés. Mais si vous avez choisi de placer un petit bas de laine de 5000 euros par exemple, en pensant que votre argent sera davantage à l’abri dans le bilan de votre caisse d’épargne, il vous faudra peut-être vendre votre maison pour couvrir les pertes en cas de pépin !
Évidemment, la solution pourrait être de revendre vos parts sociales si vous en possédez. La banque a l’obligation de les racheter. Mais là encore, ce n’est pas aussi simple. D’abord vous n’en tirerez rien de plus que leur valeur nominale (mais c’est un moindre mal). Ensuite, si la demande de cession est possible à tout moment, le rachat effectif n’interviendra en revanche qu’après décision du conseil d’administration, lequel statue généralement sur ces questions une seule fois par an. Enfin, sachez que votre retrait ne vous exonèrera pas toujours de vos responsabilités en cas de faillite, même si celle-ci intervient APRÈS que vous ayez revendu vos parts sociales ; par exemple, pour les ex-sociétaires de la Caisse d’Épargne, leur responsabilité reste engagée à hauteur du montant de leurs parts sociales pendant cinq années à compter de leur date de retrait.
On nous serine régulièrement que nos établissements bancaires sont pour la plupart « too big to fail », et c’est vrai que jusqu’en 2008, l’éventualité d’une faillite bancaire était hautement improbable. Mais aujourd’hui, même après s’être constitué de confortables matelas de liquidités pour ne plus connaître la déroute d’il y a huit ans, les politiques de réduction des risques engagées depuis quelques années se sont accompagnées d’une baisse notable de rentabilité pour les grands groupes bancaires français. Et malgré un léger rebond de la demande de crédit des ménages et des entreprises, en raison de la faiblesse des taux d’intérêt, les revenus des banques de détail en France ne cessent de se détériorer. Ce n’est donc pas un hasard si on autorise désormais les banques à ponctionner les liquidités de leurs clients les plus fortunés. Et un défaut massif du secteur bancaire n’est plus du domaine de l’économie-fiction.
Source – L’Or et l’Argent.info
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TAUX D’INTERÊT NEGATIF
Va-t-on payer pour épargner ?
Par Anthony Alberti
28 février 2016
Le miracle de l’argent virtuel c’est qu’on peut lui faire faire à peu près n’importe quoi, à commencer par se multiplier à loisir. Mais alors qu’on pensait avoir touché le fond avec la création monétaire no limits de Monsieur Draghi et son quantitative easing complètement raté, voila qu’on nous prépare une généralisation de « l’épargne qui coûte de l’argent » grâce à la rocambolesque invention des taux négatifs.
Historiquement, les monnaies ont été créées pour servir de réserve de valeur et permettre l’échange de biens et services sur la base d’une richesse de référence. Sauf qu’aujourd’hui, plus aucune monnaie n’est indexée sur une richesse tangible, l’or par exemple (mais ça pourrait tout aussi bien être le sel, le bois, les épices, comme ce fut déjà le cas dans l’histoire). Tout simplement parce que la monnaie n’est plus constituée que de jeux d’écritures entre ceux qui fournissent de « l’argent » et ceux qui l’utilisent. En gros, on appelle ça le crédit. Et quand la richesse est dans le crédit, forcément, il est indispensable de pousser les gens à emprunter, sinon, le système s’effondre.
Le problème c’est qu’après une longue période où les banquiers ont joué les apprentis sorciers, le plus souvent au détriment des ménages, ces derniers ont fini par ne plus avoir confiance. Et si l’origine du mot « crédit » vient de « croire », ce n’est pas un hasard. Le prêteur doit croire en la capacité de l’emprunteur à le rembourser, mais l’emprunteur lui aussi doit croire à la solidité de son créancier. Or depuis 2008, la confiance est rompue. Ajoutons à cela les problèmes de société qui ne cessent de croitre et d’envahir peu à peu tous les aspects de la sphère privé, l’insécurité grandissante, un contexte économique mondial sur le point de s’effondrer, une incertitude permanente sur le front de l’emploi… tout cela finit par pousser la majorité des gens à se replier sur eux-même et à adopter un comportement prudent. Et qu’est-ce qui caractérise un comportement prudent en économie ? L’épargne, mettre de l’argent de côté pour faire face à un avenir pas franchement réjouissant. Bien évidemment, on parle des ménages, des particuliers, de Monsieur et Madame Tout-Le-Monde. Mais du côté des institutions et surtout des entreprises, ce n’est pas mieux. Investissement en berne, licenciements, vente d’actifs pour dégager du cash, tous les signes sont là pour montrer la réticence, légitime ou non, des entrepreneurs à se projeter dans l’avenir.
Mais en attendant, tout cela ne fait pas les affaires de nos grands argentiers qui ne peuvent plus créer de monnaie, faute de crédit. Alors que faire pour ramener les épargnants vers le crédit ? Baisser les taux ? On le fait depuis trois ou quatre ans maintenant et on est désormais au raz des pâquerettes. Difficile d’aller plus bas. Même le taux directeur de la Banque de France est quasiment à zéro (0.05% depuis septembre 2014). Le peuple est têtu (« Les Français sont des veaux ! » disait le Général de Gaulle), un véritable troupeau aussi difficile à mettre en marche qu’à freiner quand il va dans la mauvaise direction.
Alors, comme avec le bétail, quand la carotte ne marche plus, on sort le bâton. Rendre le crédit attractif n’a pas suffi, on va donc pénaliser l’épargne par la grâce du taux négatif ! Certes, on n’y est pas encore pour les particuliers ou les comptes de dépôt en général, mais on peut facilement supposer que la mesure, qui s’appliquerait au début aux seuls organismes financiers à l’égard de leur banque centrale, finira bien un jour ou l’autre par retomber sur les usagers. Ainsi, pense-t-on, il deviendra évident même aux plus réfractaires que le salut est dans la consommation, dans l’usage, et finalement dans le crédit pour prendre le relais d’une épargne mobilisée dans des placements… ou simplement dépensée.
Mais les choses ne se déroulent jamais comme on l’avait prévu. Et, à l’instar des Japonais qui achètent des coffres-forts avant de vider leurs comptes en banque, on verra peut-être les Français récupérer eux-aussi leur argent de leur compte épargne et autres livrets. Ce qui, au bout d’un moment, posera très certainement de gros problèmes compte tenu des réserves limitées dont disposent réellement les banques. Les inconscients stockeront des billets sous leur matelas (ils auront l’air fin si la monnaie papier est dévaluée…). Les plus malins convertiront leur fortune en actifs tangibles et négociables, comme l’or ou l’argent métal, véritables réserves de valeur… mais qui ont aussi leurs limites. Car un tas d’or n’a jamais abrité personne du froid ou de la pluie. Et une pièce en argent n’est que de piètre qualité nutritionnelle. Par conséquent, chacun devra y aller de sa stratégie personnelle pour acquérir le minimum vital : de quoi se loger, se nourrir, se protéger. Et surtout devenir le plus autonome possible, dans la durée, afin de ne plus dépendre de quiconque le fera payer pour profiter à sa place du fruit de son travail.
Source – L’Or et l’Argent.info
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Pour aller plus loin sur les Taux Négatifs – Des taux négatifs sur les carnets d’épargne ? – Par Serge Vandaele – 26 février 2016
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1ère photo – Espagne France Grande-Bretagne Belgique 28/03/2012 depuis l’ISS – CartesFrance.fr
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Source présent article – Delta de la Lyre
Voici le cortège des 13 pays ayant un taux négatif, il y en a d’ailleurs un de plus depuis puisqu’ils sont 14 !
– Suisse
– Japon
– Allemagne
– Pays-Bas
– Finlande
– Autriche
– Belgique
– France
– Suède
– Danemark
– Ireland
– Espagne
– Italie
– Portugal
D’après cette source – jovanovic.com
Intérêt négatif de la banque centrale européenne – les caisses d’épargne bavaroises pensent à se débancariser !
Après l’introduction d’un taux négatif de 0.3% par an sur les dépôts excédentaires des banques auprès de la banque centrale européenne (BCE), l’association des caisses d’épargne de Bavière (sur-est de l’Allemagne) songe à stocker leurs réserves en devise papier, dans leurs propres coffres.
Une information interne circulant dans l’association a été mise en lumière par les journalistes du Spiegel. Celle-ci propose aux membres de stocker leur devise eux-même au lieu de la déposer auprès de la BCE, la pénalité prévue leur coûtant moins que le taux négatif.
Certains fonds de pension suisses avaient entamé une politique similaire après l’introduction du taux négatif de la banque nationale suisse en 2015.
Il est amusant de constater que les banques elles-mêmes se « débancarisent «. Je vous conseille fortement de faire de même. Concernant la dévaluation des monnaies, protégez-vous en acquérant de l’or et du bitcoin.
Source: ericmermod.net
Lien vers l’article du Spiegel.
Lien vers l’article de Zerohedge.
Source présent commentaire – businessbourse.com – 16 Mars 2016
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JAMES DINGO 0666 : UNE BANQUE EMET UNE OBLIGATION… NEGATIVE
du 14 au 18 mars 2016 : Wouaaa…….. !!! Il fallait oser, et c’est la Berlin Hypo qui a émis une obligation de 500 millions d’euros avec un taux de -0,162% !!!! C’EST LA TOUTE PREMIERE FOIS QU’UNE ENTITE PRIVEE EMET UNE DETTE A TAUX NEGATIF!!!
Ca s’appelle un placement de père de famille enfermé dans un asile.
Un lecteur a remarqué qu’ils ne pourront même plus dire « le temps c’est de l’argent »…
Lire Bloomberg ici, et, NON, nous ne sommes pas (encore) le 1er avril ! Revue de Presse par Pierre Jovanovic © jovanovic.com 2008-2016
— Vous soutenez cette revue de presse avec l’un de mes livres entre vos mains…
— Envoyez ce lien à votre banquier et à tous vos amis..
— Le livre qui a tout lancé: « 777, la chute de Wall Street et du Vatican »! Vos critiques sont ici
— Les videos des livres sont ici – Recevez le catalogue gratuit.
— Rediffusion des news, mise en réseau public ou privé, sous quelque forme sont interdites sans l’accord préalable de l’auteur.
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UN LECTEUR DEMANDE DES PRECISIONS AU CREDIT MUTUEL (IL VA ATTENDRE LONGTEMPS…)
du 14 au 18 mars 2016 :
« Le 22 février, suite à la lecture de votre article, j’interrogeais ma « conseillère « du Crédit Mutuel quand aux conséquences en tant qu’actionnaire sociétaire « Une banque qui vous appartient », en cas de grosses difficultés financières, devrais-je mettre la main à la poche, et dans quelle proportion? »…
Ma question est restée sans réponse, mail renvoyé le 3 mars, et toujours pas de réponse. Je finis par l’appeler, et là, surprise, elle a été super agressive: « Je n’ai pas à répondre à vos questions…».
Visiblement il y a des questions qu’il ne faut pas poser. J’envoie donc un courrier recommandé au directeur de l’agence afin d’avoir une réponse, peut être ! » Revue de Presse par Pierre Jovanovic © jovanovic.com 2008-2016
Alors que la Fed a opté pour le statu quo pour son taux directeur, ce qui a permis à l’or d’effacer les baisses successives des jours précédents, les taux négatifs continuent de convaincre les particuliers mais surtout les entités financières de taille, directement impactées, de se tourner vers l’or. Il s’agit cette fois au tour de German Munich Re, le second réassureur mondial, d’annoncer des achats d’or en tant que mesure de protection. Article de ZeroHedge, publié le 16 mars 2016 :
« Le second réassureur du monde, German Munich Re qui représente environ le double de Berkshire Hathaway Re, a décidé d’augmenter ses réserves d’or en achetant du métal en raison des taux négatifs punitifs de la Banque Centrale Européenne, d’après un communiqué publié aujourd’hui.
Comme rapporté par Mark O’Byrne de GoldCore et plus tard par Thomson Reuters, la société de réassurance est loin d’être la seule à chercher des stratégies d’investissement alternatives afin de contrer les taux zéro ou négatifs qui réduisent les montants que les assureurs doivent payer sur leurs contrats.
Munich Re possède depuis quelque temps déjà dans ses coffres du métal jaune. Elle vient d’en acheter pour une somme à 2 chiffres en millions d’euros, d’après les déclarations en conférence de presse de son CEO Nikolaus von Bomhard.
« Il s’agit d’un simple essai, mais il montre à quel point la situation est sérieuse, » a déclaré von Bomhard.
La semaine dernière, la BCE a baissé son taux directeur à zéro ainsi que le taux « offert » sur les dépôts qui lui sont confiés de -0,3 – 0,4 %, augmentant ainsi les montants que les banques doivent débourser pour parquer de l’argent à la BCE.
Munich Re est l’une des plus grosses sociétés de réassurance du monde. Elle veille sur 231 milliards d’euros d’investissements. Une allocation modeste de 3 % en faveur de l’or équivaudrait à des achats de métal jaune pour 8,19 milliards de dollars. Au cours actuel de 1130 € l’once, cela correspondrait à 7,2 millions d’onces, ou 225,4 tonnes de lingots d’or.
Cette nouvelle est intéressante. Nous pensons que d’autres institutions lui emboîteront le pas en se diversifiant avec l’or afin de se protéger contre les taux négatifs. À ce jour, cette société est la seule à avoir pris une telle décision mais on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’un petit pourcentage d’autres entreprises imitent German Munich Re.
Mais cette diversification ne concerne pas que l’or. La société allemande a confirmé qu’en cas de taux encore plus négatifs, l’argent physique deviendra de plus en plus précieux. Comme l’a rapporté Bloomberg, German Munich Re va conserver environ 10 millions d’euros en 2 devises afin de ne pas devoir payer pour pouvoir accéder rapidement à son argent. von Bomhard a ajouté : « nous observerons ce que les autres font afin d’éviter de devoir payer des taux d’intérêt. » (…)
« Cela pourrait devenir un phénomène de masse si les taux continuent de descendre en territoire négatif, la seule question est de savoir quel est le niveau qui le déclenchera, » a déclaré Christoph Kaserer, professeur de finance à l’université technique de Munich. « Pour les grosses institutions, ce moment fatidique devrait arriver plus vite. La BCE réagira alors avec des contre-mesures, par exemple en limitant l’argent liquide. »
La Bavière est décidément le bastion de la fronde anti BCE. Il y a quelques semaines déjà, l’association bavaroise des banques avait conseillé à ses membres de commencer à accumuler de l’argent liquide pour se prémunir des taux négatifs de la BCE…
17 mars 2016 – Source – or-argent.eu
Même si l’on est loin du peloton de tête des réserves réciproques des 6 principales banques centrales, ici le fait qu’une entreprise privée achète de l’or pour la même quantité que ce qu’à dans ses coffres la banque centrale de Belgique est un signal considérable !
La perte de confiance envers les diverses monnaies mondiales et particulièrement vis-à-vis du dollar US et de l’euro, puis la prise de conscience que l’économie mondiale s’écroule petit à petit chaque semaine passant font qu’une entreprise telle que celle là sait réagir à tant et efficacement en comparaison inverse aux bien pensants de la pensée unique comme tout ce petit monde par exemple à Paris qui se pavane à manipuler tout un pays sans avertir ni préparer ce dernier à ce qui risque d’arriver.
Pendant ce temps TOUJOURS LES MÊMES préfèrent créer des attentats pour divertir les populations et les effrayer et les forcer à regarder à l’inverse de là où il faut regarder, et de surcroît faire entrer des entités d’une autre dimension par le biais de ces actes sataniques ordonnés par des sataniques qui ne sont absolument ni arabes ni musulmans.
LA LISTE DES LICENCIEMENTS SEMAINE 1 DE JUIN 2016: MEME LES BANQUES ISRAELIENNES S’Y METTENT
du 6 au 10 juin 2016
Eh oui, la crise a finalement frappé le porte-monnaie des banques israeliennes puisque la Banque Leumi jette à la rue 700 banquiers !!!! Quand une banque licencie, cela veut dire qu’elle n’a plus assez d’argent de ses clients en dépôt pour se servir dessus. Depuis 8 ans j’avais vu toutes les banques du monde virer leurs banquiers par centaines, milliers et même dizaines de milliers, mais jamais une banque de Tel-Aviv virer 700 collaborateurs.
Mais il y a pire que ça: l’assureur des assureur, le géant Munich-Re, a décidé de virer 1.800 salariés. Là, c’est clair, le cancer financier a maintenant frappé la tête. C’est vous dire si l’atmosphère est lourde chez les banquiers et les assureurs.
PS : diffusez cet article avec sa liste à tous vos contacts puisque mon Facebook perso a été censuré : – (
PS2: merci à tous les lecteurs et lectrices pour leur remontée d’information, cette page vous en donne plus que 12 mois d’informations éco de BFM-WC et I-Télé.
(…)
Source – jovanovic.com
…Et les exportations plongent au rythme le plus rapide depuis 2009.
Voilà qui serait hilarant si ce n’était pas aussi sérieux : des politiciens épuisés en pleine session parlementaire, vilipendant le gouverneur de leur banque centrale pour sa nouvelle politique de taux d’intérêt négatifs. C’est là exactement ce qui s’est passé au Japon.
Les taux d’intérêt négatifs imposés par la banque centrale ont causé un grand nombre de troubles financiers. Depuis qu’ils ont contaminé l’Europe, ils ont traîné une majorité des indices boursiers en territoire baissier. Aux Etats-Unis, les actions ont plongé. Le NASDAQ est brièvement passé à la baisse avant de rebondir, et il n’est aujourd’hui que 14% en-dessous de son niveau record. Le Russel 2000 est en marché baissier et a perdu 22,4%.
Les actions japonaises ont été ravagées depuis que la Banque du Japon leur a infligé des taux de dépôt négatifs il y a trois semaines, bien que son gouverneur,Haruhiko Kuroda, ait répété plusieurs fois au Parlement qu’il ne considérerait jamais une telle idée. Malgré le rebond enregistré en début de semaine, le Nikkei a perdu 24% depuis son récent record.
Le fait que, sous le système de la Banque du Japon, aucun dépôt ne qualifie encore de traitement spécial ne fait aucune différence. C’est l’idée qui compte. Tout n’est qu’un jeu de sentiments.
C’est pourquoi Kuroda s’est tenu jeudi face au Parlement pour être vilipendé par tous les partis présents. Selon DJ Business News, il aurait « esquivé une attaque concertée au Parlement par des législateurs qui pensaient que sa politique nuirait aux consommateurs et enverrait un message de désespoir ».
Un législateur de l’opposition du nom de Shinkun Haku s’en est pris à Kuroda : « Niez-vous que les banques imposeront un fardeau supplémentaire aux déposants » en imposant des frais ou des intérêts sur les dépôts ? « Si vous ne pouvez pas le nier, ne le faites pas. C’est oui ou c’est non. »
Kuroda a contourné sa remarque du mieux qu’il a pu et refusé de spéculer quant à de possibles frais, mais a déclaré que « les taux d’intérêt des dépôts n’auront que très peu de chances de devenir négatifs ».
Il a fait référence aux exploits des taux d’intérêt négatifs sur les dépôts en Europe, qui ont encouragé les prêts malgré quelques effets indésirables. « L’Europe a des intérêts négatifs bien plus larges que le Japon, et je n’ai pas entendu parler de taux négatifs appliqués aux dépôts individuels en Europe », a-t-il dit. Mais nous en avons bel et bien entendu parler. Les allemands les appellent intérêts punitifs.
D’autres législateurs se sont opposés à lui.
« Vous avez annoncé au peuple qu’il devrait se méfier, parce que l’économie japonaise est en difficulté », a déclaré le législateur du Parti communiste, Akira Koike.
Le législateur de l’opposition, Motoyuki Odachi, l’a accusé de « ressembler à une machine de propagande de la seconde guerre mondiale ».
Même le membre du parti au pouvoir, Masahiro Ishida, s’en est pris à lui. Sa politique est difficile à comprendre, a-t-il dit, et « pourrait avoir l’effet indésirable de déconcerter le marché ».
Déconcerter le marché ? Quel marché ? Celui que les banques centrales essaient de toutes leurs forces de manipuler ? Oui, celui-là. Les taux d’intérêt négatifs le « déconcertent », ou le font plonger. Tout le monde sait qu’il devrait grimper, notamment parce que la Banque du Japon achète 80 trillions de yens (700 milliards de dollars) par an d’obligations gouvernementales et d’autres titres, dont des ETF et des J-REITS, dans le seul objectif de faire gonfler les prix des actifs.
L’effondrement des prix des actions au Japon et partout dans le monde ne fait pas partie du plan. Et le rebond du yen face au dollar depuis l’annonce des taux négatifs, en dépit des efforts de l’écraser, n’en fait pas partie non plus. Un yen affaibli était supposé faire grimper les exportations japonaises de sorte que le Japon puisse sortir de la crise. Mais les exportations aussi sont en baisse.
Au cours de la première moitié de 2015, les exportations ont gagné 7,9%. Et puis elles ont plongé. Elles ont perdu 2,2% en octobre, 3,3% en novembre et 8% en décembre. Le Ministère japonais des Finances vient de rapporter un déclin de 12,9% des exportations au mois de janvier, leur plus grosse chute depuis octobre 2009.
Les exportations vers la Chine ont baissé de 17,5%. Les exportations vers Hong Kong – qui pour beaucoup partent ensuite vers la Chine – ont perdu 26,2%. Les exportations vers l’ensemble des pays asiatiques sont en baisse. Pour neuf des onze pays asiatiques listés, les exportations ont plongé de 15,8 (Malaisie) à 26,2% (Chine et Vietnam). Un rapport bien vilain !
Si les taux négatifs écrasent les actions, stimulent le yen et écrasent les exportations en plus de punir les épargnants, les retraités, les banques et les investisseurs sur les titres à revenus fixes comme les sociétés d’assurance, à quoi servent-ils ?
Est-ce la raison pour laquelle ces politiques ne gagnent pas le soutien du public ? DJ Business News a cité une source officielle anonyme qui a expliqué le phénomène de cette manière :
« Ceux qui comprennent cette politique nous critiquent, et ceux qui ne la comprennent pas nous critiquent également. »
Et le public n’a aucune affection pour les taux négatifs. Il est vrai qu’ils permettent à Japan Inc. d’obtenir des prêts moins chers pour financier des projets en Thaïlande ou au Vietnam. Mais la société japonaise est composée de beaucoup de retraités qui vivent de leur épargne et de leur pension. Ils ont déjà été touchés par la hausse des taxes de consommation et les hausses des prix, et les intérêts de leurs revenus ont décliné. Leurs versements de pension ont stagné. Ces gens prévoient de vivre longtemps et de rester en bonne santé. Alors ils se serrent la ceinture, ce qui n’est pas bon pour l’économie. Mais ils ne sont pas d’humeur à verser des frais ou des intérêts sur leur épargne.
La Banque du Japon a, au-delà de ses manipulations financières, une tâche difficile à accomplir. Comme l’explique DJ Business News, elle « fait face à une force différente et tout aussi difficile à contrôler : l’opinion publique ». Cette réaction négative face aux taux négatifs l’a beaucoup surprise.
Voilà où nous en sommes aujourd’hui. Les politiques monétaires sont un jeu de confiance. Les gens, et notamment les investisseurs, on besoin de croire en ces politiques et en les banques centrales comme s’il s’agissait de forces divines, ils ont besoin de les suivre à l’unisson et de refuser les appels de la réalité. Mais lorsque cette confiance se défait, tout s’écroule.
Et voilà ce que nous en tirons : un dérapage des échanges internationaux. Lisezceci : I’m in Awe at Just How Fast Global Trade is Unraveling
Source: 24hgold
24hgold.com
21/03/2016
(Précision de Delta de la Lyre –
Le gouverneur de la Banque Centrale du Japon dit « non je ne ferai pas rentrer les taux en zone négative, puis de retour de Davos, il y a quelques semaines, tout d’un coup d’un seul comme par hasard il fait passer les taux dans le négatif ! Les dictatures déguisées et fausses démocraties n’existent pas qu’aux Etats-Unis et en Europe mais bien ailleurs aussi)
on n’aurait jamais cru qu’elle puisse aussi signifier « on marche sur la tête ».
DINGUE : LE TAUX NEGATIF EN ACTION EN ALLEMAGNE DANS LA RUE !!!!
du 11 au 15 avril 2016
Ce sont nos amis de Zero Hedge qui l’ont vue, cette publicité pour un prêt genre Cetelem et Cofidis avec un taux d’intérêt de…, de…, achtung, papiere bitte, -1%.
Si, si, « moins un pourcent » (en lettres)… sur 24 mois!
C’est pas génial ça comme poisson d’avril ???
Voilà ce que ça donne la politique d’universitaires-économistes idiots à la tête des Banques Centrales (ils n’ont jamais travaillé de leur vie) et pour qui « politique monétaire » veut simplement dire créer de l’argent à partir de l’air climatisé de leurs bureaux…
Même Dieu passe par les 4 saisons, des mois et des mois d’usage du Soleil et de la Lune pour faire pousser gentiment nos fruits et légumes !!!
Résultat des courses: plus 12.000 milliards de monnaie de singe sont en circulation, et pourtant la crise s’aggrave chaque jour qui passe. Pour que les gens consomment, on leur propose maintenant de l’argent à taux négatif.
Et pourquoi pas un -3% sur 25 ans ???
Comme ça, la maison que vous achetez, vous la payez moitié prix par rapport au prix de vente ???!!!
Que dis-je ???
C’est le VENDEUR QUI VA VOUS PAYER POUR QUE VOUS ACHETIEZ SA MAISON !!!
Au secours….
Voilà ce que c’est la politique keynesienne et fridmanienne… Bienvenue dans le monde du 666 des Anges de saint Jean.
Bon: pour cette pub, le prêt ne fonctionne que si vous achetez des meubles dans ce magasin, pas ailleurs. Mais c’est déjà un bon début !!!
PS: je rappelle pour le principe que les Bons du Trésor de la France sont en négatifs aussi en ce moment : – ) regardez ici le site de la banque qui propose le -1%, et lire surtout ZH ici.
Revue de Presse par Pierre Jovanovic © jovanovic.com 2008-2016
Source – jovanovic.com
Pour voir la pub du magasin proposant le taux négatif cliquer ici : whos-perfect.de
Ca bouge en ce moment avec les nuits debout. Le temps que tout ça s’organise, on va commencer à voir ou est le bien, ou est le mal. Nous avons une société de banquiers de filous et de puissants qui conspire la main sur le monde. Un peuple qui commence à se sentir à l’étroit. Un mouvement nihiliste apocalyptique musulman en péril. La superpuissance des crapules (USA) chef de l’Occident qui pourrait être remis en cause militairement par Russie + Chine +. Un occident menace donc par ses élites et par l’orient (le sud) une dictature qui cherche à se mettre en place progressivement (rfid): il faut qu’on réagisse. Notre monde et son système meurt. Il y a un adversaire idéologique (islam). Et un adversaire satanistes (chez nous). Un changement de paradigme vers un monde plus universel, plus équilibre, plus rapide, aux lois sociales plus universels. Continuons.
du 6 au 10 juin 2016
Ce constat n’est même plus le mien, mais celui de Jamie McGreever de Reuters. Notez qu’il y a encore 6 ou 8 mois, on était majoritairement sur des 1, 2 et 5 ans. Là, la donne a changé:
« Tous les taux d’intérêts sur les bons du trésor allemands, et cela jusqu’à une durée de 9 ans, sont négatifs
Tous les taux d’intérêts sur les bons du trésor japonais, et cela jusqu’à une durée de 10 ans, sont négatifs
Tous les taux d’intérêts sur les bons du trésor suisses, et cela jusqu’à une durée de 20 ans, sont négatifs »
Bienvenue dans « Alice aux pays des banques merveilleuses ».
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— Le livre qui a tout lancé: « 777, la chute de Wall Street et du Vatican »! Vos critiques sont ici
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BANQUE FÉDÉRATIVE DU CRÉDIT MUTUEL : Blâmée par l’AMF
2005 : produits dérivés = pertes de 650 millions d’euros !
2008 : subprimes = pertes de 700 millions d’euros !
2008 : affaire Madoff = pertes de 90 million d’euros !
… et ce n’est pas terminé …
Source – assvictimescreditmutuel.com ASSOCIATION DES VICTIMES DU CREDIT MUTUEL
Du 20 au 24 novembre 2017
Les taux négatifs de la monnaie de singe sont arrivés même dans les entreprises françaises, témoin cette information vue par notre lecteur Mr Sapaly: « Veolia a annoncé aujourd’hui avoir procédé avec grand succès à l’émission de 500 millions d’euros d’obligations à échéance novembre 2020 (soit trois ans) à un taux négatif de -0,026% ! », lire ici Trading Central.
Dans 3 ans ils rembourseront sensiblement la même somme alors que les salariés de Veolia, eux, seront frappés d’une inflation annuelle dans leurs courses d’un minimum de 5%.
Vous comprenez maintenant pourquoi la planche à billets rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres???
Au fait: pourquoi Veolia a-t-elle besoin d’emprunter un demi milliard d’euros sur 3 ans ?
Certes c’est une très bonne affaire pour elle, en revanche cela trahit quand même un « certain » stress…
Bienvenue dans le monde de l’anti-capitalisme (un rapport avec anti-christ ?? LoL !) et des taux négatifs.
Mais le plus drôle est le commentaire de Trading Central: « il s’agit d’une première pour une entreprise notée BBB » Ha ha ha Bientôt ce seront les CCC Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©
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Petit rappel salvateur tant pour les particuliers que pour les entreprises et les associations – Lire l’article ci-dessus concernant les parts sociales des banques mutualistes !
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Complément au 05 août 2019
où l’on va voir que le groupe Banque Populaire Caisse d’Epargne devient en quelque sorte, n’ayons pas peur des mots, « mafieux ». Déjà qu’il est réputé pour ponctionner anormalement ses clients en comparaison aux autres banques, mais là il faut le dire il continue dans sa droite ligne en abusant encore davantage !
ddlL
(conseil de ddlL, quittez au plus vite ce groupe car c’est à vous que l’on doit faire des fleurs et non pas vous qui devez payer constamment des frais à leur profit. Par ailleurs si vous avez des parts sociales de l’une des banques de ce groupe alors vendez-les immédiatement sinon en cas de crise financière soit de la banque soi mondiale elles ont la possibilité de vous demander jusqu’à 5 fois le montant que vous avez placé chez elles en part sociales, et ce jusque pendant une durée de 5 ans, afin de … sauver les murs de leur banque !)
TEMOIGNAGE D’UN LECTEUR FACE A DIFFERENTES BANQUES
Du 5 au 9 août 2019
De notre lecteur Mr Léger (nom modifié): « Exerçant une activité de conseil financier pour les entreprises (ou banquier d’affaires), je partage avec vous deux expériences récentes à propos du comportement des banques mutualistes qui sont soit-disant « gérées par leurs clients… » mais qui ont des méthodes radicales pour renforcer leurs fonds propres.
1. Crédit Coopératif J’ai négocié un crédit de 7 M€ pour un de mes clients, un groupe hospitalier, avec le Crédit Coopératif, qui est une des banques du groupe BPCE. Cette banque impose à ce nouveau client emprunteur de souscrire des parts sociales de son capital pour avoir accès au crédit. Conclusion : mon client doit décaisser 50 K€ pour acheter des parts de Crédit Coop … et avoir son crédit. Au départ c’était 75 K€ qui était demandé !
2. Caisse d’Epargne Ma société de conseil est cliente de Caisse d’Epargne IdF. Pour que la ligne de découvert soit renouvelée (5000€ pas énorme… ) la nouvelle responsable clientèle m’a demandé de souscrire des parts sociales de Caisse d’Epargne pour 200€. Je lui ai dit que son prédécesseur m’avait déjà fait acheter pour 20€ de parts sociales à l’ouverture du compte : réponse : « Ce n’est pas assez ! Si vous voulez votre crédit à vous de voir ! » Pour rigoler j’ai regardé leur site pour voir ce que je suis sensé acheter, en fait la CDE a créé des véhicules spéciaux, des Sociétés Locales d’Epargne ou SLE,… pour y parquer les clients : il y en a 9 pour Paris IdF… donc aucun risque d’influer sur les décisions de la direction !! ici lien sur la CE.
Enfin comme j’ai aussi un compte personnel, la responsable clientèle m’a demandé de « prendre date » en me demandant d’ouvrir un contrat d’assurante vie ! Je lui ai répondu que cela ne pressait pas ! Comme vous dites : « enfoirés de banquiers….! » Revue de Presse par Pierre Jovanovic © jovanovic.com 2008-2019
Du 17 au 20 septembre 2019
A partir d’octobre 2019, la banque Lombard Odier, 8, rue Royale, Paris 8e arrondissement, près de la place Vendôme, a averti ses riches clients, qu’ils seront taxés sur leurs dépôts en vertu des taux négatifs qui règnent sur toute l’Europe…
LoL
Et elle n’est pas la seule. Une autre banque, historiquement la banque des très riches Banque Jordaan, avalée par la Neuflise Schlumberger et Mallet, elle même avalée par, etc., va aussi passer ses clients à la taxe explique le quotidien les Echos…
Les Echos qui ont magistralement ignoré les taux négatifs depuis DES ANNEEEEEES : – )
Non seulement les clients payent des impôts, mais en plus la banque va les taxer sur leurs dépôts, un impôt déguisé de la BCE qu’on pourrait appeler la taxe « planche à billets ».
La vie est dure.
Ah si les riches commencent à être taxés sur leurs dépôts, à mon avis des choses vont se passer : – )
« Selon des informations du quotidien, Neuflize OBC étudierait également la mise en place d’une mesure similaire pour ses clients en gestion libre tout comme la Société Générale Private Banking. Pour le moment, aucun calendrier n’a été arrêté par ces deux établissements », lire ici Capital pour vous amuser.
S’ils avaient seulement transformé leurs dépôts en lingots… Snif… Revue de Presse par Pierre Jovanovic © jovanovic.com 2008-2019
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La banque OBC, dans le cas où mes infos de l’époques étaient correctes, finance des œuvres cinématographiques.
Elle fusionne avec NSMD (Neuflize, Schlumberger, Mallet, Demachy) qui cette dernière me suis toujours demandé si elle n’avait pas financé en partie Napoléon Bonaparte !
NSMD-OBC est incorporé depuis le début des années 2 000 dans la banque d’Etat néerlandaise ABN Amro.
Lorsque votre employeur verse vos cotisations sociales de Sécurité Sociale chaque mois issues de votre paye pour financer la caisse de sécurité sociale française, c’est vers et sur un compte bancaire ABN Amro que l’argent transite.
Pour mémoire, de photos choc qui en disent long, rendez-vous à la 14ème photo de cette page syti.net où l’on voit la précédente reine des Pays-Bas fort bien s’amuser à Versailles.
delta de la Lyre
Dans Banque NSMD (Neuflize, Schlumberger, Mallet, Demachy) il y a Schlumberger.
Schlumberger est ou était le fabriquant de vos compteurs électriques.
Ces compteurs sont actuellement extraits de votre domicile pour aller servir les libanais au Liban au profit du terrible compteur Linky en France.
L’usine de Schlumberger était dans la commune jouxtant Paris au Sud à savoir la ville de Montrouge.
Maintenant que les compteurs mécaniques ne sont plus fabriqués l’usine n’a pas été détruite mais restructurée entièrement afin d’y accueillir des bureaux. La société qui fut chargée de restructurer le site est Carlyse à savoir la société de Frank Carlucci l’un des commanditaires plus que présumé des attentats du 11 septembre 2001 à New-York.
Ces locaux se sont vus amplis par les salariés du siège social du Crédit Agricole qui ont quitté Montparnasse pour Montrouge.
C’était un petit voyage dans le monde des nombreuses mafias internationales.
delta de la Lyre – Sept. 2019